Par La Rando

Violences faites aux femmes en Arabie Saoudite

Les 193 pays des Nations unies ont adopté le 16 mars une déclaration qualifiée « d’historique ». Un texte, dans lequel les violences faites aux femmes sont dénoncées, et qui affirme qu’elles ne peuvent être justifiées par aucune coutume, tradition, ni considération religieuse. Au départ, plusieurs pays étaient réticents, comme le Vatican, la Russie, ou encore l’Iran. D’autres pays musulmans s’opposaient aussi à cette déclaration. Dans le principe, ils y ont donc adhéré. Mais va se poser maintenant la question de l’application de ces principes chez les plus conservateurs, et notamment en Arabie Saoudite.
Derrière cette déclaration, certes, historique, des interrogations, des doutes subsistent. Comment peut-on être sûr que cet accord sur les violences contre les femmes sera réellement appliqué par tous les pays musulmans y compris par les plus conservateurs d’entre eux ?
En Arabie Saoudite par exemple où les femmes sont considérées comme des mineures, où les domestiques victimes de violences physiques et psychologiques souffrent en silence, comment les autorités saoudiennes vont-elles bien pouvoir se conformer à cette déclaration ? Lire la suite…

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Dracula en Arabie Saoudite

Un jeune auteur saoudien a récemment publié L’Empaleur, mettant en scène un Dracula oriental, soulignant les origines ottomanes de cette figure. Mais les romans d’horreur, ne sont-ils pas en contradiction avec les valeurs de la religion ? Interview.
Parlons de votre dernier roman, qui s’appelle L’Empaleur.
Ashraf Ihsan Al-Fagih : Ce livre est parti du fait que je regardais le feuilleton « le harem du sultan » [un feuilleton turc très populaire dans le monde arabe, qui raconte la vie du sultan ottoman Soliman le Magnifique, 1494-1566]. Tout en le regardant, je me renseignais sur Wikipédia à propos de cette période historique. C’est étonnant, cette histoire d’une fraternité spirituelle entre le sultan et son ministre Ibrahim le non-croyant, avec la fin sanglante [l’assassinat d’Ibrahim] provoquée par les intrigues de Roxelane, l’épouse ukrainienne du sultan. De lien en lien, je suis arrivé sur la page Wikipedia consacrée à Mehmet II Fatih, le conquérant [1432 à 1481] et à son histoire avec Vlad, connu plus tard sous le nom de Dracula ou encore de l’Empaleur. C’est encore une histoire incroyable. Il suffit de lire comment le frère de Dracula a combattu aux côtés des Turcs pour infliger une défaite à son propre frère. Ou encore apprendre que Dracula et Mehmet II Fatih avaient étudié ensemble quand ils étaient jeunes. Ce sont d’incroyables entrecroisements historiques. Je n’ai pas résisté à me plonger dans l’écriture sur le caractère sauvage de Vlad l’Empaleur.
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Les Emirats Arabes Unis en Afrique

Les Emirats Arabes Unis (EAU) veulent développer leurs relations avec l’Union africaine et les pays africains, a déclaré à la PANA le ministre des Affaires étrangères, Sheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, à la veille d’une tournée qui le mènera dans plusieurs capitales du continent.
« J’espère avoir des discussions sur le plan politique et sécuritaire et sur la façon dont nous pouvons travailler ensemble et avec l’Union africaine, pour répondre à certains des défis en Afrique, surtout dans la région la plus proche pour les Émirats Arabes Unis, en particulier la Corne de l’Afrique », a notamment indiqué Sheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan.
Les EAU, compte tenu de leur statut d’observateur au sein de l’Union africaine, ont entamé depuis quelques temps un processus d’élargissement de la coopération avec l’Afrique, en accréditant progressivement de nouveaux ambassadeurs dans divers pays africains et en ouvrant plusieurs destinations sur le continent pour la compagnie aérienne Emirates. Lire la suite…

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Le président biélorusse aux Emirats arabes unis

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko est parti pour une visite aux Emirats arabes unis, a annoncé vendredi le service de presse du chef de l’Etat dans un communiqué. « Des négociations avec les dirigeants émiratis et des rencontres avec des représentants des milieux d’affaires sont prévues », a précisé la source.
Alexandre Loukachenko s’est rendu aux Emirats arabes unis après ses visites d’Etat en Indonésie et à Singapour Lire la suite…

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Accord entre Abu Dhabi Leasing Company et Airbus

L’avionneur européen Airbus a annoncé jeudi avoir signé un protocole d’accord avec Abu Dhabi National Leasing Company, filiale de financement de leasing de National Bank of Abu Dhabi (NBAD), première banque de l’émirat.
ADNL et Airbus mutualiseront leur expérience et leurs compétences pour fournir des solutions de financement et de leasing pour des appareils de l’avionneur. Lire la suite…

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Dubaï, ville de collectionneurs

Vous voulez mieux connaître la scène africaine ? Allez à… Dubaï. Après un focus sur l’Indonésie en 2012, la Foire Art Dubaï, qui ferme ses portes le samedi 23 mars, braque les projecteurs sur l’Afrique de l’Ouest. Surprenant ? Pas tant que ça. « Les relations commerciales entre l’Afrique et les émirats sont très fortes. Traditionnellement, ça a été la route de l’esclavage, celle du sel et de l’or. Aujourd’hui, vous avez deux vols par jour entre Lagos et Dubaï », explique la Nigériane Bisi Silva, curatrice de cette section.
Gérard Houghton, codirecteur de l’October Gallery, qui, depuis le début d’Art Dubaï il y a six ans, montre des artistes africains, pousse plus loin les parallèles : « Le monde arabe a très bien compris que son art n’a jamais été correctement évalué par l’Occident. De fait, il peut se montrer réceptif à l’art africain, qui subit la même chose. »
Démonstration sur la Foire. Un collectionneur syrien, dont l’horizon se limitait jusque-là aux seuls créateurs arabes, s’est entiché d’Ablade Glover, un artiste ghanéen. Mus par une certaine revanche postcoloniale, les anciens « invités du bout de la table », comme les appelait l’écrivain mexicain Octavio Paz, veulent désormais dresser leurs propres banquets. « Les gens d’Abou Dhabi et de Dubaï ouvrent grands leurs bras pour accueillir d’autres cultures, ce que les Européens n’ont jamais fait. A l’avenir, l’ouverture viendra d’eux », affirme Romuald Hazoumé, artiste béninois, qui signale au passage qu’il a obtenu plus facilement un visa pour Dubaï que pour circuler en Europe…Lire la suite…

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Janet Jackson, mariée au Qatar

Janet Jackson a surpris la planète people en annonçant lundi 25 février qu’elle et son compagnon, le milliardaire qatari Wissam Al Mana, s’étaient déjà mariés en secret l’an dernier. Dans un communiqué publié sur son site officiel, la chanteuse déclare en avoir eu assez des faux projets discutés dans son dos: « Les rumeurs concernant un mariage extravagant sont tout simplement fausses. L’an dernier, nous nous sommes mariés lors d’une belle cérémonie, privée, tranquille. »

Malgré le train de vie de son mari, Janet tient à préciser qu’aucune dépense extravagante n’a été effectuée pour célébrer leur union: « nos cadeaux de mariage respectifs étaient simplement des dons à des organisations caritatives d’aide à l’enfance que nous supportons ». »Nous apprécions que notre vie privée soit respectée et qu’il soit possible de célébrer un mariage dans la joie ». Selon le New York Daily News, les médias moyen-orientaux ont annoncé que le couple planifiait une nouvelle cérémonie en présence de leurs proches au Qatar, qui devrait coûter dans les 15 millions d’euros. Lire la suite…

Le parcours de Janet en vidéo.

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Hydrocarbures et culture au Qatar

Le Qatar est l’un des pays les plus médiatisés pour sa puissance économique et culturelle émergente. Pourtant, sa réputation disproportionnée par rapport à sa taille n’est pas définitivement acquise. Si les hydrocarbures représentent encore plus de la moitié de ses revenus, le Qatar a décidé de diversifier son économie. D’où viennent les richesses qataries ?
C’est une péninsule grande comme la Corse. Sa capitale, Doha, n’était au début du XXe siècle un petit village de pécheurs notamment connu pour son commerce de perles.
Plus d’un siècle après, le Qatar est devenu un pays incontournable, tant par son économie que par son influence culturelle. Présent sur tous les fronts, le royaume du Cheikh Hamad Bin Khalifa al-Thani a pris le parti d’exporter son image de marque partout dans le monde, mais aussi ses matières premières, clé de voute de la puissante économie qatarie.

L’émirat construit sur les ressources énergétiques

Car si le Qatar est parvenu à afficher un taux de croissance de 18,8 % en 2011, c’est principalement grâce au gaz naturel. Avec environ 1 trillion de m3 de réserve estimés en 2011, il constitue la troisième réserve mondiale la plus importante de gaz derrière la Russie et l’Iran. Et en 2007, la Qatar passait premier exportateur de gaz naturel liquéfié devant l’Indonésie.
L’extraction de pétrole aurait quant à elle généré 25,8 milliards de barils en 2012.

Hydrocarbures : 61 % du PIB

L’énergie représente ainsi 61 % du Produit Intérieur Brut – qui s’élève à 191 milliards de dollars en 2012 –  95 % des exportations et 75 % des recettes budgétaires. Le Qatar était de plus le deuxième pays au plus haut PIB par habitant en 2012 derrière le Luxembourg. Un facteur qui tient en partie à la démographie originale du pays, composée à 85 % d’expatriés alors que la population du Qatar ne dépasse pas celle de Paris (1,75 million d’habitants).
La mine d’or qatarie est donc le gaz naturel. Pourtant, l’État reste tributaire de ses réserves certes gigantesques, mais limitées. 99 % du total des réserves gazières de l’émirat sont concentrés dans un seul et même endroit, North Field. D’autre part, l’exploitation nord-américaine (et bientôt européenne) du gaz de schiste pourrait menacer la place du Qatar sur le marché mondial. Enfin, la demande interne en gaz semble connaître une augmentation subite. Lire la suite…

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L'alcool à Bahreïn

Le royaume du Bahreïn ne compte qu’un peu plus de 700 000 habitants, mais il reçoit chaque année près de 2 millions de touristes. Et pour cause : ce petit archipel du golfe Arabo-Persique est connu pour être un haut lieu du divertissement dans la région. Boîtes de nuit, cinémas, cabarets, casinos accueillent à bras ouverts les étrangers, et en premier lieu les riches Saoudiens. Ces derniers, chez qui ce genre d’établissements est strictement interdit, n’ont qu’à traverser la « chaussée du roi Fahd » pour se retrouver, une demi-heure plus tard, dans ce Las Vegas arabe. Le week-end, ils investissent les bars et les hôtels de Manama, la capitale, suscitant la colère des Bahreïnis les plus conservateurs.
Depuis le début de l’année, des voix s’élèvent pour déplorer la réputation que s’est forgée le pays. Selon un député conservateur cité par l’AFP, « les étrangers soûls et les prostitués qui envahissent le Bahreïn corrompent le pays ». Le député islamiste Abdul Halim Murad a pris la tête du mouvement. Il a demandé officiellement au gouvernement d’interdire l’alcool sur l’ensemble du pays et de faire fermer toutes les boîtes de nuit. Chiites et sunnites, habituellement opposés sur le plan politique, ont trouvé dans la protection de la moralité de Bahreïn une cause commune. Lire la suite…