Par La Rando

Les Emirats offrent des véhicules blindés au Mali

Les Emirats Arabes Unis ont offert au Mali un lot d’équipements composé de 80 véhicules 4X4, dont une trentaine blindés, des chapiteaux, et des groupes électrogènes. Ce don d’une valeur globale d’environ 50 milliards de Fcfa (environ 81 millions $) est destiné à soutenir le Mali dans l’organisation du sommet Afrique-France qui se tient à Bamako. Lire la suite « Les Emirats offrent des véhicules blindés au Mali »

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L’Arabie saoudite attire des travailleuses maliennes

Il y a quelques jours, les cadres du ministère de l’emploi réfléchissaient sur une proposition gouvernementale visant à conclure, avec l’Arabie Saoudite, un programme pour envoyer dans ce pays des travailleuses maliennes. Ces travailleuses sont destinées à être employées comme aide-ménagères dans des familles saoudiennes. Cette proposition appelle quelques réflexions sur le bien-fondé d’un tel projet et ses répercussions possibles sur l’emploi des jeunes. Lire la suite « L’Arabie saoudite attire des travailleuses maliennes »

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Le Ministre des Affaires Étrangères du Mali aux Emirats

A l’invitation de son homologue des Émirats Arabes Unis, S.E.M Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale et de l’Intégration Africaine a rencontré, le dimanche 10 avril 2016, le Prince Sheikh Abdallah Bin Zayed Al Nayan, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, le Vice-Président de la Compagnie aérienne Emirates, les responsables de la Croix Rouge Émiratie, de la Fondation Sheikh Khalifa Bin Zayed Al Nayan et la communauté malienne. La visite avait pour objet de renforcer les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays frères. Lire la suite « Le Ministre des Affaires Étrangères du Mali aux Emirats »

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Le business français va-t-il profiter de l’effet Mali en Afrique?

La conférence économique franco-africaine a permis de vérifier la nouvelle cote d’amour de la France en Afrique depuis son intervention militaire au Mali. Un atout réel pour espérer regagner des parts de marché à condition de changer aussi de « cartes mentales ».

Près de 1000 hommes d’Etat, investisseurs et chefs d’entreprises se sont réunis pour un sommet économique franco-africain mercredi 4 décembre. Parmi eux, quelque 300 patrons de sociétés privées. Une affluence exceptionnelle qui illustre peut-être un tournant. Maître de la cérémonie à Bercy, le ministre de l’économie Pierre Moscovici a d’ailleurs défendu l’idée que la rencontre se déroulait « à un moment charnière des relations entre la France et le continent africain ».

Parts de marché en chute libre

De fait, ces dernières années, »la France a inexorablement perdu du terrain dans la relation privilégiée » avec l’Afrique, a reconnu le ministre. Ce qui se traduit de façon spectaculaire au niveau économique. La part de marché de l’Hexagone au sud du Sahara a en effet chuté de 10,1% à 4,7% entre 2000 et 2011. Et cette tendance s’observe également dans les pays francophones où elle a été « divisée par deux en 20 ans, passant de 31% à 13% en Côte d’Ivoire », par exemple, a renchéri Nicole Bricq, la ministre du commerce extérieur.

Un tel déclin n’étonne pourtant pas l’ex-ministre des affaires étrangères Hubert Védrine, chargé par le gouvernement de faire des propositions pour remédier au problème, et pour qui « l’explication saute aux yeux ». « En dehors des problèmes de la France partout, c’est à dire son manque de compétitivité, l’installation depuis longtemps en Afrique a créé des rentes de situation pour des entreprises qui se croyaient un peu chez elles », détaille-t-il. Elle se sont vues soudain dépassées par des entreprises chinoises, turques, indiennes ou brésiliennes. La Chine, en particulier, s’est imposée comme le partenaire économique principal du continent africain, faisant bondir sa part de marché de 2% en 1990 à plus de 16% en 2011.

Pierre Moscovici reconnaît sans peine que l’Hexagone, au cours de la dernière décennie, n’a pas vu l’Afrique évoluer « au point de devenir une nouvelle frontière de l’économie mondiale (…) convoitée par les puissances émergentes, de l ‘Amérique latine à l’Asie en passant par la péninsule arabique ». Et le ministre de poursuivre ainsi le mea culpa de la France: « Elle a perdu du temps dans une réflexion stérile sur l’Afrique à se demander comment se repositionner face à un continent qu’elle a si longtemps vu, d’abord et avant tout comme une chasse gardée (…) Certains voient toujours l’Afrique comme un continent de derniers, pas comme un continent de pionniers ».

Retour de flamme pour la France

Mais les choses ont changé. Le gouvernement affiche sa volonté de « changer de cartes mentales » dans ses relations avec l’Afrique. « L’Afrique a besoin de nous, mais nous avons surtout besoin de l’Afrique », poursuit ainsi Pierre Moscovici. Et de noter que, malgré les pertes de parts de marché, les exportations de la France ont progressé de 7,7 milliards d’euros en 2000 à 17,5 milliards en 2011, contribuant ainsi déjà « pour près de 0,1 point chaque année à notre économie ». Or le potentiel du continent est énorme: sa croissance est depuis plus d’une décennie surpérieure à 5% et des échanges internationaux ont crû de 16%.

Pour profiter d’une partie de cet eldorado, le gouvernement espère surfer sur une cote de popularité au plus haut depuis longtemps sur le continent africain. L’engagement de Paris dans le conflit malien et, bientôt, en Centrafrique ont passablement changé la donne, comme le souligne un rapport du think tank Terra Nova, en avril 2013. La Tanzanie, comme l’Union africaine, le Nigéria ou l’Afrique du Sud ont salué les interventions françaises.

Le regain de violence, parfois jihadiste, inquiète en effet tout le continent africain, explique Serge Michaïlof, chercheur associé à l’IRIS. Car « si l’Etat centrafricain s’écroule comme en Somalie, ce cancer qu’est la multiplication de groupes armés va se développer en métastases dans la région », souligne-t-il. Paris a donc regagné l’estime de nombreux dirigeants africains, au-delà de ses habituelles amitiés sub-sahariennes.

Les entreprises françaises vont-elles profiter de ce nouvel amour pour la France? Le succès de la réunion de Bercy – à défaut d’avoir débouché sur des contrats -, traduit des un climat favorable. François Hollande y a affirmé sa volonté de « doubler les échanges économiques avec l’Afrique » en cinq ans, ce qui serait susceptible de créer 200 000 emplois en France. Et il a annoncé la création d’une fondation franco-africaine pour la croissance. Sans compter les 15 propositions contenues dans le rapport commandé à Hubert Védrine qui préconise de faciliter l’obtention des visas économiques, de mobiliser l’argent de la diaspora africaine et de favoriser la créations de fonds d’investissement africains;..

« Le risque entrepreneurial serait de ne pas y aller »

Reste à savoir dans quels domaines coopérer. Au mois de juillet 2013, une délégation du Medef s’est rendue au Mali. « Nous avons été accueillis à bras ouverts », souligne Philippe Gautier. Avant de se rendre sur place, « nous pensions que le Mali avait besoin d’infrastructures. En fait, leurs besoins d’investissements se trouvent surtout dans le secteur agroindustriel. » Les entreprises françaises se positionnent en première ligne pour rattraper leur retard et s’implanter dans des secteurs, comme les infrastructures, la distribution ou l’agroalimentaire.

« On est au début d’une révolution internet en Afrique, et de nombreuses entreprises françaises sont compétentes dans ce secteur », se réjouit Philippe Gautier. De son côté, Carrefour, qui était déjà implanté en Afrique du Nord, a conclu un accord au mois de mai avec un autre groupe français, CFAO, pour s’installer dans huit pays africains, rappelle RFI.

Pour Olivier Laroche, les dirigeants français devront surtout prendre en compte les spécificités des marchés africains et privilégier le co-développement.Et ne pas se laisser effrayer par le contexte instable. « L’instabilité dans la région existe, le risque politique existe, mais le risque entrepreunarial serait de ne pas y aller », conclut Philippe Gautier.

Par Pauline Hofmann

Source: L’EXPANSION

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Le Premier ministre malien en Arabie Saoudite

Diango Cissoko rencontrera à Jeddah les responsables de la Banque islamique de développement qui apporte un appui constant aux politiques et stratégies de développement de notre pays
Le Premier ministre Diango Cissoko est en Arabie Saoudite pour une visite de deux jours. Le chef du gouvernement devait arriver hier soir à Jeddah  où il doit rencontrer les hauts responsables de la Banque islamique de développement (BID). Ce voyage de deux jours fait suite à une visite effectuée début avril à Bamako par le vice-président de l’institution financière, notre compatriote Birama Sidibé, que Diango Cissoko avait d’ailleurs reçu en audience. Une rencontre au cours de laquelle les deux personnalités  avaient fait le tour d’horizon de la coopération entre les deux parties, le point des échéances futures en matière de développement économique.
« Nous avons pris des dispositions pour appuyer les programmes prioritaires du pays en matière de développement. La BID a déjà engagé entre 700 et 800 millions de dollars (Ndlr : entre 350 et 400 milliards de Fcfa) depuis le début de nos interventions et actuellement, en dépit de la crise, nous avons 20 projets actifs totalisant un financement d’environ 400 millions  dollars (200 milliards de Fcfa) essentiellement dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, de l’agriculture », avait indiqué Birama Sidibé, jugeant très positif le bilan de la coopération entre les deux parties. Lire la suite sur Maliactu.net

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Aide des Emirats arabes unis au Mali

Une équipe pluridisciplinaire des Emirats arabes unis doit rencontrer aujourd’hui les représentants de nos différents départements ministériels pour recueillir leurs principales préoccupations  L’après-guerre se prépare dans notre pays. Après plus d’un an de conflit, avec son cortège de malheurs, la facture de la reconstruction s’annonce salée et le Mali ne peut, à lui seul, rebâtir tout ce qui a été détruit et pillé dans les régions de Tombouctou, Gao et Kidal et une partie de la région centrale de Mopti. La diplomatie travaille donc d’arrache-pied pour réunir autour des autorités de la Transition tous les acteurs susceptibles d’apporter leur pierre à cette reconstruction.
Notre pays a, heureusement, beaucoup d’amis. Parmi eux figurent en bonne place les Emirats arabes unis dont l’émir Khalifa Ibn Zayed Al-Nahyan a dépêché une délégation de haut niveau dans notre pays pour « évaluer les besoins d’aide». La délégation est arrivée mardi à Bamako.
Cette visite technique marque le début de la concrétisation des promesses faites par les autorités émiraties à Tiéman Hubert Coulibaly à l’issue de discussions avec son homologue, l’émir Abdallah Al Nahyan, pour relancer la coopération entre les deux pays. C’est pour joindre l’acte à la parole que cette mission a été envoyée dans notre pays, a confirmé l’ambassadeur du Mali près les Etats du Golfe, Mohamed Mahmoud ben Labat, qui accompagne la délégation. Lire la suite…
 

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Les Frères musulmans et l’opération « Serval »

Principale force politique du nouveau monde arabe, celui qui a été remodelé par les révolutions de l’année 2011, le mouvement des Frères musulmans a réagi en ordre relativement dispersé à l’intervention française au Mali. Si la maison mère de la confrérie, fondée en Egypte à la fin des années 1920, a critiqué l’operation militaire « Serval », les différentes branches de cette organisation transnationale n’ont pas toutes réagi à l’unisson.
Au-delà d’un réflexe de défiance à l’égard de ce qu’ils voient comme une nouvelle intrusion occidentale en terre musulmane – attitude facilitée par le fait que la situation au nord du Mali est souvent mal connue –, les nouveaux pouvoirs doivent composer avec leur opinion publique et leurs intérêts géopolitiques, parfois divergents.
Jeudi 17 janvier, dans un communiqué de l’Union internationale des oulémas, qu’il préside, le cheikh égyptien Youssef Al-Qaradaoui, considéré comme le guide spirituel de fait de la confrérie, avait jugé l’entrée en action des soldats français « précipitée ». Célèbre dans tout le monde musulman pour l’émission « La charia et la vie », sur la chaîne qatarie Al-Jazira, ce prédicateur s’était ému des « conséquences dangereuses » de l’opération, avant d’exhorter les parties à régler la crise par le dialogue.
« CELA VA ATTISER LE CONFLIT DANS CETTE RÉGION »
Quatre jours plus tard, le président égyptien Mohamed Morsi, haut dirigeant de la confrérie, s’était à son tour dit hostile au déploiement des forces françaises. « Cela va attiser le conflit dans cette région, avait-il déclaré. L’intervention doit être pacifique et (…) des fonds doivent être investis dans le développement. »
M. Morsi s’est d’autant plus facilement rallié aux vues du télécoraniste d’Al-Jazira que ses rivaux salafistes tentent de mobiliser la rue contre l’opération « Serval ». Le 18 janvier, plusieurs dizaines de radicaux musulmans avaient protesté devant l’ambassade de France au Caire, stigmatisant ce qu’ils voient comme une intervention « coloniale ». A quelques mois d’élections législatives et alors que l’exercice du pouvoir entame l’aura de son parti, le président Morsi se devait d’occuper le terrain, même si la question malienne reste très secondaire dans les préoccupations des Egyptiens.
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Le Qatar et la crise du Mali

Les accusations se multiplient autour du potentiel soutien du Qatar aux groupes jihadistes du Nord-Mali. Après les révélations du Canard enchaîné, c’est au tour de la sénatrice communiste Michelle Demessine, rejointe par Marine Le Pen, d’incriminer Doha.
Devant les nombreuses zones d’ombre que cette affaire suscite, il est nécessaire de rappeler quelques points essentiels et de mettre en évidence quel est le degré et la nature de l’implication du petit émirat dans la région.

Il n’y a pas de forces spéciales qataries dans la zone

Ce qui est certain, c’est qu’il n’y a pas trace d’une présence de forces spéciales qataries dans la zone. Confirmée par une enquête de la DGSE du mois de novembre, cette absence d’éléments militaires qataris se comprend aisément au regard de la relation nouée entre la France et le Qatar depuis plusieurs années.
Faisant de Paris un élément clé de son dispositif diplomatique, l’intérêt stratégique de Doha de prêter main forte à des groupuscules radicaux qui mettent en péril la zone traditionnelle d’influence de la France en Afrique n’est pas du tout évident.
En outre, si le Qatar est accusé d’avoir récupéré le Printemps arabe en soutenant massivement les formations islamistes victorieuses des urnes, ce soutien reste cantonné aux tenants de l’islam proche des Frères musulmans.
Or, la vision de l’islam défendue par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) et ses affidés est celle d’un islam de type « salafi-jihadiste » qui n’a pas grand-chose à voir avec la tendance promue à Doha.
Ce principe de non-ingérence a été rappelé à plusieurs reprises par les autorités qataries qui ont tenu à rassurer le Quai d’Orsay, notamment suite aux rumeurs persistantes d’une partie de la presse française et africaine. Lors de la visite officielle du président par intérim Dioncounda Traoré à Doha, le 24 octobre, l’émir a tenu une nouvelle fois à démentir le soutien de son pays aux rebelles du Nord.

Les puissantes ONG de l’émirat dans le Sahel

Si la non-présence d’agents officiels qataris dans la région est avérée, il n’en est pas de même pour les institutions privées de type caritatif. L’émirat compte en effet de puissantes ONG richement dotées dont le périmètre d’intervention couvre plusieurs continents.
Dominées par les courants salafis littéralistes, ces associations n’hésitent pas à intervenir au cœur des lignes de fracture du monde musulman. Présents au Bangladesh pour soutenir les réfugiés musulmans birmans, elles sont également actives en Somalie malgré la gravité de la situation sécuritaire. En plus du Croissant rouge qatari, les structures telles que Qatar Charity ou la Mou’assassat Eid ont fait des pays du Sahel (et donc du Nord-Mali) l’un de leurs terrain d’intervention privilégiés.
Au début du mois d’août, le Croissant rouge qatari a lancé une campagne de dons à l’adresse des nécessités du Nord-Mali et, en vertu d’un accord avec la Croix-rouge malienne, certains humanitaires qataris ont pu se rendre dans des villes comme Gao et Kidal.
Le mois suivant, la Qatar Charity y inaugurait un centre d’accueil pour les enfants déplacés. La force de frappe financière de ces structures est colossale. A l’été 2011, lors du mois de Ramadan, elles avaient débloqués près de 100 millions de dollars afin de répondre à la catastrophe humanitaire qui frappait la Corne de l’Afrique.
Dans un pays considéré par le magazine Forbes comme étant le plus riche de la planète en PNB/habitant, la simple récolte de la zakat (troisième pilier de l’islam) peut dégager des dizaines de millions de dollars. Même si la majorité des donations fait l’objet d’une surveillance étroite de diverses instances gouvernementales (et américaines), il se peut qu’une partie d’entre elles aient pu passer les mailles du filet.
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Aide de 5 millions de dollars au Mali du Maroc

Intervenant à la Conférence, tenue au siège de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saâd Dine El Otmani, a affirmé que le Maroc a décidé une contribution de 5 millions de dollars destinée à financer la MISMA. A travers cette contribution, le Maroc réaffirme sa solidarité et son soutien constant au peuple malien frère, ainsi que son appui aux efforts des pays de la région et de la communauté internationale en vue d’assurer la stabilité et le développement du Mali et de toute la région, a souligné le ministre. Lire la suite « Aide de 5 millions de dollars au Mali du Maroc »

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Route transsaharienne Algérie-Mali

L’Algérie et le Mali comptent aménager la route transsaharienne, en réalisant des bases de vie, « en vue de développer et restaurer la stabilité et la sécurité dans la région », indique lundi un communiqué du ministère des Travaux publics.Le projet d’aménagement de la route transsaharienne, s’étendant sur 9.400 km, et reliant les pays du Maghreb, du grand Sahara et du Sahel, a été abordé lors d’un entretien à Alger entre le ministre des Travaux publics M. Amar Ghoul, et le ministre malien de l’Equipement et des Transports M.Abdoulay Koumare. Lire la suite « Route transsaharienne Algérie-Mali »