Par La Rando

Les investissements de l’Afrique en 2013

Genève – Les pays du continent africain ont drainé 57 milliards de dollars d’investissements directs étrangers en 2013, en hausse de 4 pc par rapport à l’année précédente, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

Dans son rapport sur l’investissement dans le monde, l’agence de l’ONU souligne que « les industries extractives intéressent désormais moins les investisseurs, ne représentant plus que 11 pc des annonces d’investissements en 2013 contre 53 pc en 2004 ».

Une part grandissante des investissements directs étrangers (IDE) dans le continent porte désormais sur le secteur manufacturier, en particulier les biens de consommation.

La CNUCED affirme que l’investissement intra-régional commence à se développer sur le continent, des pays comme l’Afrique du Sud, le Kenya et le Nigéria jouant un rôle majeur dans cet essor.

A l’échelle mondiale, les IDE ont augmenté de 9 pc en 2013 pour s’élever à 1450 milliards de dollars et devraient grimper à 1.600 milliards en 2014, pour atteindre 1.750 milliards en 2015 et 1.850 milliards l’année suivante.

Cette progression est stimulée par la reprise des investissements dans les pays développés, a expliqué le directeur de la division de l’investissement et des entreprises à la CNUCED, James Zhan. Après avoir enregistré une forte baisse en 2012 (-41 pc), les IDE dans les 39 pays développés ont commencé à se redresser en 2013, avec des entrées de 566 milliards, en hausse de 9,5 pc.

En raison de la fragilité de certains marchés émergents et les risques liés à des conflits, la répartition régionale des entrées des IDE reviendra à sa structure d’avant la crise financière de 2008 : les pays développés capteront à nouveau la plus grande partie des IDE.

En 2013, les entrées des IDE dans les pays en développement ont atteint un pic à 778 milliards, soit 54 pc du total mondial, mais leur croissance s’est ralentie à 7 pc, contre 17 pc en moyenne ces dix dernières années. La CNUCED prévoit des flux en légère baisse de 764 milliards en 2014 et de 776 milliards en 2015 pour ces pays.

L’Asie reste la première région d’accueil des IDE, avec 30 pc des flux mondiaux, en hausse de 4 pc à 382 milliards. Avec 124 milliards d’entrées, la Chine s’est à nouveau classée au 2e rang mondial, après les Etats-Unis (188 milliards). En Asie, Hong Kong suit avec près de 78 milliards, devant Singapour (64 milliards) et l’Inde (25 milliards).

Source: MAP

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Baky Koné signe aux Emirats arabes unis

Baky Koné ne reviendra pas en France comme annoncé pendant le mercato hivernal. L’ex-international ivoirien a préféré poursuivre sa carrière dans le Golfe. Il vient de poser ses valises à Ajman, club émirati avec lequel il a signé un contrat de six mois.

L’ancien attaquant de Marseille et de Nice n’a donc pas fini avec son périple dans le Golfe. Il découvre une autre formation moyen-orientale après Lekhwiya, Qatar SC, et Umm Salal.

Source: africatopsports.com

 

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Documentaire: les chinois en Afrique

La Chine a investi plus de 75 milliards de dollars en Afrique au cours de la période 2000-2011. Attirée par les matières premières de l’Afrique, la Chine en est devenue le principal bailleur de fonds. La Chine est devenue, depuis 2009, le premier partenaire commercial de l’Afrique et son principal bailleur de fonds.

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Union africaine aux Emirats arabes unis

Les Emirats Arabes Unis ont participé à la cérémonie d’ouverture du Sommet spécial et de la commémoration du 50e anniversaire de la fondation de l’Organisation de l’unité africaine (UA) au siège de l’Union dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.
La délégation émirienne était dirigée par Dr Youssef Issa Hassan Al Sabri, Ambassadeur des Emirats Arabes Unis dans la République d’Ethiopie.
L’ouverture du sommet était également suivie par le président français, François Hollande, invité d’honneur du sommet, le président brésilien Dilma Rousseff, le secrétaire d’Etat américaine John Kerry et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, ainsi que par des délégations de haut niveau, y compris les chefs d’Etats africains membres de l’Union africaine. – Agence de Presse des Emirats, WAM

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Hydrocarbures et culture au Qatar

Le Qatar est l’un des pays les plus médiatisés pour sa puissance économique et culturelle émergente. Pourtant, sa réputation disproportionnée par rapport à sa taille n’est pas définitivement acquise. Si les hydrocarbures représentent encore plus de la moitié de ses revenus, le Qatar a décidé de diversifier son économie. D’où viennent les richesses qataries ?
C’est une péninsule grande comme la Corse. Sa capitale, Doha, n’était au début du XXe siècle un petit village de pécheurs notamment connu pour son commerce de perles.
Plus d’un siècle après, le Qatar est devenu un pays incontournable, tant par son économie que par son influence culturelle. Présent sur tous les fronts, le royaume du Cheikh Hamad Bin Khalifa al-Thani a pris le parti d’exporter son image de marque partout dans le monde, mais aussi ses matières premières, clé de voute de la puissante économie qatarie.

L’émirat construit sur les ressources énergétiques

Car si le Qatar est parvenu à afficher un taux de croissance de 18,8 % en 2011, c’est principalement grâce au gaz naturel. Avec environ 1 trillion de m3 de réserve estimés en 2011, il constitue la troisième réserve mondiale la plus importante de gaz derrière la Russie et l’Iran. Et en 2007, la Qatar passait premier exportateur de gaz naturel liquéfié devant l’Indonésie.
L’extraction de pétrole aurait quant à elle généré 25,8 milliards de barils en 2012.

Hydrocarbures : 61 % du PIB

L’énergie représente ainsi 61 % du Produit Intérieur Brut – qui s’élève à 191 milliards de dollars en 2012 –  95 % des exportations et 75 % des recettes budgétaires. Le Qatar était de plus le deuxième pays au plus haut PIB par habitant en 2012 derrière le Luxembourg. Un facteur qui tient en partie à la démographie originale du pays, composée à 85 % d’expatriés alors que la population du Qatar ne dépasse pas celle de Paris (1,75 million d’habitants).
La mine d’or qatarie est donc le gaz naturel. Pourtant, l’État reste tributaire de ses réserves certes gigantesques, mais limitées. 99 % du total des réserves gazières de l’émirat sont concentrés dans un seul et même endroit, North Field. D’autre part, l’exploitation nord-américaine (et bientôt européenne) du gaz de schiste pourrait menacer la place du Qatar sur le marché mondial. Enfin, la demande interne en gaz semble connaître une augmentation subite. Lire la suite…

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Emirats arabes unis: forum économique de l'Afrique du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA)

Le ministre émirati des Affaires étrangères, Anwar Gargash, a souligné dimanche la nécessité pour le monde arabe de renforcer l’intégration économique afin de surmonter les retombées de la crise arabe.Prenant la parole à la session d’ouverture du Forum économique de l’Afrique du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) à Charjah, le ministre émirati a affirmé que la crise actuelle dans certains pays arabes avait été déclenchée par la manque d’opportunités ressentie par les jeunes, qui ne voient pas de lumière à l’extrémité du tunnel. Lire la suite « Emirats arabes unis: forum économique de l'Afrique du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) »

Par La Rando

L’agriculture en Afrique

L’agriculture doit rester une priorité pour l’Afrique en dépit de l’urbanisation galopante du continent lequel importe annuellement près de 50 milliards de dollars de produits alimentaires, a affirmé mardi l’Organisation internationale du travail (OIT) dans un rapport.Précisant que 40% de la population africaine habite dans des villes, cette organisation onusienne souligne qu’à première vue, il peut sembler paradoxal de suggérer que l’agriculture devrait être la priorité de l’Afrique, surtout quand il s’agit de l’emploi. Lire la suite « L’agriculture en Afrique »