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Par La Rando

Les banques s’implantent en Afrique

L’Afrique subsaharienne est la région du monde qui compte le plus grand nombre d’utilisateurs de services financiers sur mobile, avec 98 millions de personnes, selon le BCG. Qui évalue le potentiel du seul marché des paiements mobiles dans cette zone géographique à 1,5 milliard de dollars en 2019.

Il y a eu l’Asie, l’Amérique du Sud, l’Europe de l’Est… Aujourd’hui, les entreprises en général, et les banques en particulier, convoitent un nouvel eldorado géographique : l’Afrique subsaharienne, dont l’économie croît de 5% en moyenne par an. Lire la suite « Les banques s’implantent en Afrique »

Par La Rando

Et si l’immobilier était en Afrique?

Lorsque j’étais étudiant, tout le monde en Europe rêvait encore des USA, je suis donc parti faire un MBA sur la côte ouest américaine. Quand je suis arrivé là-bas, les cours de management ne parlaient que du Japon, c’était « the place to be ». De nos jours, le Japon a un peu perdu de son attrait au profit de ses voisins asiatiques ; et on parle aussi de plus en plus de l’Amérique du sud.

C’est oublier un peu vite l’Afrique.

Longtemps, la situation politique a constitué un repoussoir certain. Mais l’Afrique est entrée dans une nouvelle ère ; l’époque où les dirigeants restaient cinquante ans au pouvoir semble être révolue, avec Lire la suite « Et si l’immobilier était en Afrique? »

Par Randonnée

Il escalade les glaciers du Kilimandjaro

kilimandjaro Will GaddWill Gadd s’est rendu sur les sommets du Kilimandjaro pour escalader des glaciers vraiment exceptionnels. Découvrez son récit.

Si faire de l’escalade de glace n’est déjà pas facile, imaginez la difficulté de le faire à presque 6 000 mètres d’altitudes. Will Gadd, s’est rendu au sommet de l’Afrique, sur le Kilimandjaro, à la recherche de ces glaciers en voie de disparition.

En effet, ces glaces sint présentes depuis 12 000 ans et d’ici 2020, ces glaces auront totalement disparues. Avant lui, Reinhold Messner avait escaladé quelques parcelles de glaces en 1978. Il s’agit donc d’un exploit unique, qui ne sera probablement jamais égalé.

Après avoir mis une semaine en randonnée pour parvenir aux abords du Kilimandjaro, ajoutée aux longues escalades, Gadd se voit heurter un autre défi : celui de l’altitude. «  A 6000 mètres, c’est difficile de marcher » témoigne-t-il. Mais la vision qu’ils ont eu en arrivant valait le détour. C’était comme des « Ailes de glace émergeant du sable chaud…comme des icebergs sur une plage tropicale ! ». En plus de cela, il faut ajouter les températures négatives la nuit et bien au-dessus de la moyenne la journée.

« J’ai escaladé beaucoup de glace, mais celle-là était la dernière de son espèce. Les glaciers ne sont plus que de maigres résidus, vraiment à l’agonie. Je me sentais très chanceux d’être là. » Conclut-il.

Source: e-adrenaline.fr

Par La Rando

Les relations entre Dubai et l’Afrique

Selon un rapport publié par l’Economist Intelligence Unit (EIU) en collaboration avec Falcon and Associates, intitulé « Flux commerciaux et d’investissement du CCG (Conseil de coopération du Golfe) », les pays due la région portent davantage leur attention sur de nouveaux marchés en Afrique de l’Est, de l’Ouest et du Sud alors que leurs flux commerciaux avec ce continent sont en plein essor. Les investisseurs recherchent des opportunités dans de nouveaux secteurs et de nouvelles zones géographiques et disposent de Dubaï et des Émirats arabes unis comme plateforme particulièrement bien située pour diriger et encourager la croissance.

Les conclusions de ce rapport présentent Dubaï et les Émirats arabes unis (É.A.U.) comme un partenaire d’échange et d’investissement essentiel sur tout le continent africain. En 2014, l’Investment Corporation of Dubai (ICD) a signé un accord de 300 millions USD avec Dangote Cement en Afrique de l’Ouest et a acheté une participation significative dans le capital de Kerzner International. Au cours de cette même année, le groupe Jumeirah, basé à Dubaï, a étendu ses activités à l’Afrique du Nord avec une convention de direction à Maurice. La compagnie aérienne Emirates, qui opère déjà plus de 160 vols hebdomadaire vers l’Afrique, a quant à elle récemment passé un accord avec TAAG Angola Airlines afin d’améliorer les correspondances à destination de l’Afrique centrale et du Sud. De plus, le tribunal de Dubai International Financial Centre (DIFC) a signé son premier protocole avec son homologue de la Cour suprême du Kenya afin de renforcer le cadre légal et permettre des investissements plus sûrs.

Doté d’une infrastructure, d’une situation géographique, et d’une connectivité internationale solide, Dubaï agit comme une plaque tournante stratégique mondiale pour les affaires en Afrique. L’émirat facilite non seulement les échanges commerciaux et les flux d’investissements à l’intérieur et hors du continent, mais il met à disposition une base stable et sûre où les entreprises mondiales peuvent opérer. Le rapport s’inscrit dans le sillage du Forum mondial des affaires en Afrique (Africa Global Business Forum – AGBF) qui a été organisée en octobre cette année à Dubaï par la Chambre de commerce et d’industrie de Dubaï et à laquelle ont participé plus de 1 000 représentants venus de 62 pays. Les discussions ont porté sur les moyens d’encourager les opportunités d’investissement et la promotion du développement durable en Afrique.

Le CCG se renforce en Afrique

Selon l’étude, le Conseil de coopération du Golfe renforce sa présence en Afrique par secteur et par zone géographique. Des activités de télécommunications et de capital investissement en Afrique de l’Ouest aux projets énergétiques en Afrique du Sud et au Mozambique, les flux d’investissement se diversifient. Les opportunités en matière d’infrastructure sont un facteur de croissance essentiel dans une région où, selon les estimations de la Banque mondiale, il faut 96 milliards de dollars US par an pour combler le déficit. Par ailleurs, c’est dans le secteur des produits de grande consommation (PGC) que réside l’une des opportunités ayant l’émergence la plus rapide sur le continent, conduit par un pouvoir d’achat en hausse et des besoins grandissants des consommateurs.

Le rapport en intégralité:

http://www.economistinsights.com/analysis/gcc-trade-and-investment-flows.

Source: afriqueinside.com

Par La Rando

10 raisons pour retourner vivre en Afrique

La diaspora Africaine (et Amazighe ) dans le monde constituée d’experts en tous genres, d’hommes d’affaires et de sportifs influents pourrait impacter positivement la croissance et le développement du continent. Bien que la fin des crises qui secouent le continent n’est pas pour demain, toutefois force est de constater que l’Afrique demeure une mine d’or à explorer. Potentiellement dotée de ressources naturelles, l’Afrique donne toujours l’apparence d’une foret vierge. La défaillance sur la qualité de la formation de la population active pouvait en son temps repousser les investisseurs. Il est désormais à noter la qualité des formations et autres écoles supérieurs tel que Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion (Cesag) de Dakar. La diaspora Africaine, avec un important portefeuille est longtemps restée réticente à investir sur le continent, alors que les feux semblent passés au vert tant au niveau politique, économique et infrastructure. Oeil d’Afrique vous propose une liste non exhaustive des points qui pourrait aider la diaspora à revenir en Afrique.

  1. Stabilité et alternance

    abdoulaye-wade-macky-sallCette Afrique des coups d’État à répétition, est bien décidée à tourner la page. Les gouvernants, conscients de la légitimité que leur confèrent les peuples aux travers des urnes, ne peuvent que s’adapter aux principes démocratiques. Aussi, tout développement durable ne pouvant s’appuyer que sur la stabilité politique et l’alternance au pouvoir d’État, des vents nouveaux ont soufflé sur le continent. Le Sénégal est l’un des rares pays qui peut se vanter de la stabilité de ses institutions illustré par les derniers élections présidentielles qui a vu la victoire de Macky Sall face à Abdoulaye Wade. Ce pays qui à maintes occasions exprimé son grand attachement pour la démocratie a toujours réussi à surmonter par les urnes ces difficultés. Le Ghana après des années de turbulence qui ont duré environ deux décennies, a su puiser dans ses ressources à l’effet de taire toutes les rancunes et parler développement et avenir. John Dramani qui ne fait que perpétuer la volonté des Ghanéens à ne plus faire machine arrière, continue de faire du Ghana un exemple. Au Kenya du pionnier de Jomo Kenyatta, la sagesse et l’humilité ont fini par habiter les principaux acteurs politiques. En mettant en avant l’intérêt supérieur de la nation Kenyane, Raila Odinga et le président Uhuru Kenyatta, élu au terme de la présidentielle de 22 mars dernier, ont montré au monde entier une maturité et une grandeur d’esprit. Par effet de contagion, c’est dans cette logique que nous assisterons aux prochaines élections sur le continent. L’alternance au pouvoir d’Etat est devenue un leitmotiv pour tous.

  2. Bonne gouvernance

    584741_karim-wade-fils-de-l-ancien-president-senegalais-abdoulaye-wade-fait-un-signe-de-la-main-pendant-son-arrestation-le-15-avril-2013-a-dakarSi la corruption et les détournements de deniers publics avaient été érigés en mode de gestion, à ce jour l’Afrique arbore un meilleur profil. L’ex super ministre sénégalais, Karim Wade, sous le mandat de son père Abdoulaye Wade déchu aux élections de 2012, croupit dans les geôles de la prison de Rebeuss depuis le 15 avril pour enrichissement illicite. En effet, de fortes présomptions de détournements portant sur la somme 303 milliards pèsent sur le fils Karim. L’État Sénégalais avec sa tête un certain Macky Sall, a rompu le cordon ombilical d’avec les pratiques ancestrales. La cour de justice Sénégalaise rendra bientôt son verdict quant à ce procès. En Côte d’Ivoire, l’affaire Bolloré dans la session du 2eme terminal à conteneurs, secoue l’exécutif. Niant tout droit de réserve en sa qualité de ministre du commerce siégeant au gouvernement, Jean Louis Billon a dénoncé de façon officielle la concession de ce 2eme terminal à conteneurs du port autonome d’Abidjan à Bolloré. Cette sortie du ministre Ivoirien, ne l’est pour trahir un secret, qu’une question de bonne gouvernance. L’affaire est pendante devant le tribunal des affaires de l’UEMOA (Union monétaire Ouest Africain) qui statue sur la concession de ce terminal.

  3. Croissance économique

    Croissance AfriqueRelativement à la croissance économique, nous observons un regain de compétitive d’une économie Africaine très ouverte sur le reste du monde. Avec un taux de croissance en deçà du zéro en 2009, ce chiffre passera à 4,9% en 2011, le même qu’en 2012. Pour l’année 2013, les finances internationales, Banque mondiale et FMI, prévoient une hausse de ce taux qui devrait oscillée entre les 5 et 5,5%. Cette hausse est due à l’exploitation des ressources pétrolières, minières et gazières et à un assainissement de la gestion économique. Alors qu’à l’inverse, de nombreux pays développés sont pris dans une spirale descendante se renforçant grâce à un chômage élevé, une faiblesse de la demande globale exacerbée par l’austérité budgétaire, un endettement public élevé et un système financier toujours fragile. Face à une économie mondiale moribonde, l’Afrique renoue avec la croissance. En maintenant ces efforts constants, la croissance à deux chiffres pourrait être atteinte globalement à l’horizon 2020.

     

  4. Dispositif légal

    COLOURBOX14556131Les organisations d’intégration sous régionales telles que la CEDEAO, pour l’Afrique de l’Ouest, la CEMAC pour l’Afrique centrale, la SADEC pour l’Afrique Australe, travaillent toutes à l’amélioration d’un environnement juridique qui devra protéger les investissements. Aussi, les appels d’offre relatifs aux marchés publics sont désormais ouverts à la compétition. Les gouvernements sont tous appelés à mettre fin aux passations de marchés de gré à gré. L’environnement des affaires est rendu attractif car facilitant l’installation des entreprises. Les délais pour la création d’une entreprise sont réduits au minimum. En 48 heures, au Sénégal et en Côte d’Ivoire, le demandeur doit en avoir fini avec les démarches administratives. La libre circulation des africains de pays en pays n’est lus un rêve mais une réalité rendu possible par les différents organisations continentales cités plus haut.

     

  5. Infrastructures économiques,

    Congo-Brazza-Amélioration-des-infrastructures-routièresRoutes, aéroports, bâtiments officiels, hôpitaux, les dirigeants du continent ont enfin compris l’importance à accorder aux infrastructures afin de passer de pays pauvres à pays émergeants. Les transports, l’énergie et les télécommunications qui garantissent le dispositif de développement sont au cœur des priorités en Guinée Équatoriale, au Tchad, au Congo, au Cameroun… D’ailleurs le New York forum Africa, tenu en juin dernier à Libreville au Gabon a longuement épilogué sur la question. Investir dans les infrastructures est un secteur en plein essor en Afrique.

     

  6. Hausse du pouvoir d’achat,

    super marché afriqueLa hausse du pouvoir d’achat des Africains est une réalité et l’émergence d’une classe moyenne de plus en lus avide de consommation. Pour la Banque africaine de développement, l’émergence rapide de la classe moyenne fait qu’elle compte à ce jour plus de 350millions de personnes. En outre, des analystes du McKinsey Global Institute estiment que les dépenses générales en consommation à travers le continent vont dépasser la barre des 1000 milliards de dollars pour cette année 2013. Les investisseurs sont donc invités à saisir leur part d’opportunités sur le continent.

     

  7. Agriculture,

    Agriculture AfriqueEn référence à la croissance rapide de la population mondiale (dépassant récemment la barre des 7 milliards), la production agricole mondiale doit augmenter dans l’optique de répondre à cette croissance. La majeure part de cette augmentation de la production agricole proviendra de l’Afrique. En effet, toujours selon McKinsey Global Institute, le continent abrite actuellement 60% du total mondial des terres arables et non cultivées. L’Afrique est donc mure pour la révolution verte et peut de ce fait, être le grenier du monde.

     

  8. Qualité de vie,

    libreville GabonLa qualité de vie en nette progression, avec un taux prévisionnel de croissance de 5,5% en 2013. Les indices qui renvoient à cette notion notamment l’environnement politique et social, l’environnement économique et socioculturel, la santé, l’éducation, les services publics et transports, les infrastructures urbaines, les loisirs, les biens de consommation, le logement et l’environnement connaissent une amélioration. Dans le classement des villes à qualité de vie évidente, la capitale Gabonaise, Libreville, qui occupe la 13eme place et se situe derrière Port-Louis (Ile Maurice), Cape Town et Johannesburg (Afrique du Sud), Victoria (Seychelles), Tunis (Tunisie), Rabat et Casablanca (Maroc), Windhoek (Namibie), Gaborone (Botswana), Lusaka (Zambie), le Caire (Egypte), et Dakar (Sénégal). L’Egypte avec les remous a du perdre son rang.

     

  9. Absence de concurrence

    concurrenceLe marché Africain bien que compétitif, n’est pas concurrentiel. Nombreux sont les monopoles qui existent encore dans divers secteurs et pays, notamment celui des énergies renouvelables (juste un exemple). Toutefois, les chinois qui renforcent leur présence sur le continent pourraient à terme occuper tous les secteurs.

     

  10. Les besoins basiques

    ramadan6Suivant le secteur d’activité, il n’est pas forcément nécessaire d’être au top de la technologie, tant les besoins basiques sont importants. Des produits simples, efficaces et peu chers, auront parfois plus de succès en Afrique que les mêmes plus sophistiqués et beaucoup plus chers. Il faudrait ajouter à cela, la facilité pour la diaspora de rencontrer les autorités. Voici autant d’atouts qui doivent convaincre la diaspora à venir à l’abordage d’un marché dynamique, qui n’attend que preneur.

     

Source: oeildafrique.com

Par La Rando

Ebola, une stigmatisation de l’Afrique ?

La mobilisation contre le virus Ebola ne doit pas conduire à stigmatiser le continent africain dans son ensemble, a mis en garde samedi 11 octobre la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde : « Nous devons faire preuve d’une extrême prudence pour ne pas terroriser la planète vis-a-vis de l’Afrique dans son ensemble. »

L’épidémie d’Ebola, qui a fait plus de 4 000 morts, est pour l’heure concentrée dans trois pays : le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée. Ailleurs sur le continent « les affaires doivent continuer, les économies des autres pays doivent continuer à agir et à créer des emplois », a exhorté Mme Lagarde. Plus tôt dans la journée, la dirigeante avait appelé à rompre l’isolement des trois Etats les plus touchés. L’instance politique du FMI, le comité monétaire et financier international (CMFI),  s’est dit inquiet de l’impact « humain et socio-économique » de l’épidémie.

PIRE « QU’UN EMBARGO ÉCONOMIQUE »

Selon la Banque mondiale, l’épidémie pourrait coûter plus de 32 milliards de dollars (25 milliards d’euros) à l’Afrique de l’Ouest d’ici  à la fin 2015. Le virus Ebola produit les mêmes effets qu’un « embargo économique » sur les pays touchés par l’épidémie en les isolant du reste du monde et en grippant l’activité, a déploré le ministre sierra-léonais des finances présent à Washington. Plusieurs secteurs économiques (construction, mines…) et le transport aérien vont « stagner » et « étrangler » l’ensemble de la sous-région, souligne-t-il.

Plus tôt dans la journée de samedi, la ministre russe de la santé indiquait que Moscou pourrait fournir trois vaccins contre le virus d’ici à six mois. « L’un est déjà prêt pour un essai clinique », a-t-elle ajouté. Par ailleurs, l’état de santé de la première personne contaminée par le virus Ebola hors d’Afrique a donné des signes d’amélioration à Madrid après un traitement expérimental. Quinze autres personnes, dont son mari, étaient toujours hospitalisées par précaution dans ce même hôpital madrilène Carlos III, mais aucune ne présentait de symptômes, selon un bilan officiel.

Source : LeMonde.fr

Par La Rando

Investissement des Emirats Arabes Unis en Afrique

La conférence internationale des investisseurs, organisée le 9 septembre à Dubaï, s’est achevée sur l’annonce d’investissements de 19 milliards de dollars en faveur de 16 projets dans l’UEMOA.

Six des huit chef d’Etat de l’UEMOA, les présidents des institutions de cette communauté mais aussi les ministres des finances et quelques chefs d’entreprises : les pays ouest-africains ayant en commun le Franc CFA se sont massivement rendus à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, ce 9 septembre, pour convaincre les investisseurs locaux et ceux des autres pays du Golfe de s’intéresser à leur sous-région. Les dix-sept projets intégrateurs (routes, chemins de fer, centrales et interconnexions énergiques, projets agro-alimentaires) d’un coût total de près de 22 milliards de dollars, qu’ils ont présentés aux partenaires émiratis semblent avoir séduit ces derniers.

Protocoles d’accord

Seize de ces projets ont en effet fait l’objet de protocoles d’accord représentant des investissements d’environ 19 milliards de dollars. Les négociations entre les signataires vont se poursuivre durant les trois ou les six prochains mois. Et si certains des accords définitifs ne sont pas conclus, les pays pourront chercher de nouveaux investisseurs.

Le groupe de BTP Trojan General Contracting (filiale de Royal Group propriété de Sheikh Tahnoon Bin Zayed Al Nahyan) s’est ainsi engagé pour un montant de 16 milliards de dollars dans des projets ferroviaires et routiers à travers tous les Etats de la sous-région.

Essar Projects Ltd ( filiale d’Essar Group, Inde) a signé pour la construction de routes, de ponts, d’aéroports et de centrales thermiques au Bénin, en Guinée Bissau et au Niger, le tout pour 1,98 milliard de dollars. Tandis que Hasan Juma Backer Trading et Contracting LLC (Oman) s’est engagé pour la mise en place d’un port de vrac sec en Côte d’Ivoire (700 millions de dollars).

Par ailleurs, l’UEMOA, la BOAD et le cabinet britannique Global Finance & Capital Limited (GFCL), coorganisateurs de ce rendez-vous, ont signé un accord de partenariat stratégique pour la gestion de l’exécution des projets et des échéances. Mais aussi pour continuer à chercher de nouveaux investisseurs étrangers.

Source: jeuneafrique.com

Par Randonnée

Disparition des éléphants d’Afrique ?

elephantIls étaient plusieurs millions à parcourir le continent dans les années 1980. Aujourd’hui ils ne sont plus que quelques centaines de milliers. L’éléphant pourrait même disparaître complètement d’ici 30 ans.

L’éléphant, dont Aristote disait qu’il était l’animal « le plus intelligent » était présent de l’Europe à l’Asie à l’époque romaine. Sa population était estimée à plusieurs dizaines de millions d’individus, peut être plus. Symbole de l’Afrique, son extinction est désormais une menace crédible. C’est un constat effrayant que les scientifiques et les ONG ont fait, il ne reste plus que 600.000 éléphants sur le continent. Le braconnage s’est intensifié ces dernières années, à tel point que le nombre de bêtes abattues a atteint en 2012 le niveau record de 25.000.

Face à ces données, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a poussé une trentaine de pays africains mais également asiatiques, à signer un accord pour lutter contre le trafic d’ivoire. Très demandé en Asie, l’ivoire se vend à prix d’or et certains trafiquants n’hésitent pas à braver les interdictions de braconnage, parfois au péril de leur vie.

La criminalisation du trafic d’ivoire

L’accord consiste à considérer comme un « crime » le trafic d’espèces sauvages. Dans les faits cela permettra une meilleure collaboration entre les différents pays signataires afin de trouver et punir les coupables. L’arsenal juridique sera également très largement renforcé pour faire en sorte que les sanctions soient vraiment dissuasives. Les mesures qui ont été annoncées à Gaborone au Botswana doivent être appliquées à partir de la fin de l’année prochaine.

Mais certains se demandent déjà si cet accord n’est pas un document de plus qui ne sera d’aucune utilité pour lutter contre les réseaux mafieux. Le plus souvent les trafiquants agissent dans des zones en proie aux troubles politiques, où la sécurité n’est pas assurée. Difficile donc, dans ces conditions, de protéger les éléphants.

Lotfi Lounes

Source : afriqueinside.com

Par La Rando

L’Afrique dont on ne vous parle jamais…

Africains…parlons un peu différemment de cette Afrique dont les médias de merde ne nous parle jamais en bien.
Les autres sont champions pour parler de nos malheurs alors soyons champions pour parler de qui va bien chez nous.

Comme d’habitude, je souhaiterais que chaque africain qui regarde cette vidéo la partage. Il faut que la planète entière sache que nous sommes là, et que nous ne laisserons pas faire!

Par La Rando

L’ Afrique, l’eldorado des chômeurs d’Europe

Alors que la crise se prolonge en Europe, l’Afrique représente de plus en plus souvent une opportunité. Certains européens sans travail n’hésitent désormais plus à traverser la Méditerranée.

Depuis plus d’un demi-siècle, les flux migratoires à travers le monde demeurent principalement orientés du sud vers le nord, ce constat trouve son explication bien évidemment dans le différentiel de développement entre pays dits du « sud » et pays dits du « nord ». A l’instar du continent nord-américain et du Japon, l’Europe accueille des étudiants venus bénéficier d’un enseignement de qualité ou des travailleurs souhaitant améliorer leur condition de vie. Ces populations qui décident de gagner le continent européen sont originaires principalement d’Afrique, la proximité géographique et l’histoire entre les deux continents expliquant cette réalité.

Ce constat sur les flux migratoires ne doit-il pas être cependant aujourd’hui nuancé ? Dans un contexte, où l’Europe sort difficilement d’une récession économique et doit faire face à présent à de lourdes réformes structurelles, l’Afrique dans son ensemble connaît une forte croissance économique. Malgré l’instabilité de certaines régions du continent, le taux de croissance a atteint les 5 % en 2013 et dépassera et les 6% en 2014 selon les prévisions du FMI. Cette vivacité retrouvée sur le plan économique est due principalement à une forte demande intérieure, une aubaine pour les entreprises européennes à la recherche de nouveaux marchés.

L’Afrique est en train de devenir une terre promise

Cette attractivité du continent africain est en phase certes doucement mais durablement de bouleverser les idées reçues concernant la réalité des flux migratoires. Qui aurait cru que l’Afrique pourrait devenir une terre promise pour les chômeurs européens il y a encore quelques années ? Personne assurément. Alors que le chômage frappe de nombreux cadres européens, de nombreuses entreprises françaises, portugaises, anglaises mais aussi africaines travaillant sur le continent, sont en quête permanente de compétences notamment dans le management. Ces opportunités créent un engouement certain des chômeurs européens qualifiés originaires ou non de pays africains pour impulser un nouvel élan dans leur carrière professionnelle.

Des européens par dizaines de milliers

Ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur. On estime à 55.000 le nombre de Français installés au Maroc pour des raisons professionnelles, 60 % d’entre-eux sont des binationaux. En Algérie, on estime que depuis 3 ans, 15.000 à 20.000 jeunes français d’origine algérienne auraient fait le choix d’y venir travailler et cette tendance est à la hausse. En Angola, ancienne colonie portugaise, on estime le nombre de résidents portugais à plus de 100.000, un chiffre multiplié par 5 en 10 ans. l’Afrique de l’Ouest n’est pas en reste et présente également un intérêt particulier auprès de ces nouveaux migrants venus du nord.

Cette migration à « front renversé » traduit une nouvelle donne, celle de l’émergence d’un continent qui lui aussi, peut attirer les talents du monde entier et contribuer à l’épanouissement de ceux qui croient en l’avenir de l’Afrique.

Source: Afrique inside