De plus en plus d’agences de voyages proposent la destination Dubaï, devenue à la mode, surtout après l’arrivée d’Emirates Airlines dans le ciel algérien.
Depuis sa naissance alors qu’il ne s’agissait que d’un petit port de commerce, Dubaï s’est réinventée avec succès, pour devenir une plaque tournante mondiale des affaires et du tourisme et une des villes les plus remarquables du monde. Le touriste y trouve la tour la plus haute du monde (Burj Khalifa), l’hôtel le plus haut (Burj Al Arab), la marina artificielle la plus grande du monde et la plus vaste île artificielle (Palm Jumeirah). Le meilleur moment pour voir la Creek est celui qui précède le coucher du soleil.
Le visiteur commence la promenade par le bas et se dirige vers la mer. Au coucher du soleil, les muezzins des mosquées des deux côtés de la Creek appellent à la prière, et l’écho de leur voix est renvoyé par les bâtiments sur les deux berges. Cet appel s’associe à la lumière vacillante du soleil et au scintillement des lumières des bateaux pour créer un effet remarquable. Partout où l’on pose le regard, les sommes colossales dépensées en infrastructures sont évidentes : routes, aéroports, zones résidentielles, hôtels et attractions.
La ville compte plus d’hôtels cinq étoiles que d’hôtels quatre étoiles, et beaucoup se trouvent sur la côte, avec un accès direct à la plage. Dubaï est un haut lieu du commerce, à tel point que l’on y organise un festival consacré à l’art de la consommation : le Dubaï Shopping Festival. La population de Dubaï est largement internationale, et la ville propose tous les styles de cuisine souhaités à presque tous les prix : des plats bon marché vendus dans les rues, à la cuisine gastronomique coûteuse. Comme dans le reste du Moyen-Orient, le plat traditionnel de Dubaï est le shawarma, un kebab de style libanais de viande grillée enveloppée dans un pain plat frais.
Dubaï, c’est aussi une grosse bagarre pour détourner le flux de passagers, constitué essentiellement de voyageurs d’affaires en correspondance, transitant par l’Europe vers son hub. Emirates ne s’est pas trompé de cible en répondant aux attentes d’un grand nombre de voyageurs qui souhaitent se rendre vers l’Asie, l’Inde ou l’Australie. Emirates met en avant Dubaï comme destination de rêve pour les vacances, septembre y étant la fin des grosses chaleurs et de la période des vacances pour beaucoup d’Algériens.
«Nous avons de solides relations avec les agences de voyages, et elles sont toujours au diapason de nos services, de nos offres et des développements à offrir à l’utilisateur final. Emirates travaille déjà avec la plupart des agences de voyages agréées par l’IATA», a déclaré, lors d’un entretien, Tariq Obaïd, directeur général d’Emirates Algérie.La compagnie effectue des vols vers l’Algérie depuis mars 2013 à bord d’Airbus A340-500 depuis le 1er décembre de la même année au départ de l’aéroport international de Dubaï tous les jours à 8h35, pour rejoindre l’aéroport international Houari Boumediène à 13h30. Alors que le vol retour, l’EK758, quitte l’aéroport d’Alger à 15h35 pour arriver à Dubaï à 00h55 le lendemain.
À Dubaï, le 9 septembre, l’Union économique e monétaire ouest africaine (UEMOA) a récolté des engagements de 19 milliards de dollars nécessaires à la transformation de sa croissance forte (7,5% prévue à la fin 2014) mais volatile, en une croissance durable et créatrice d’emplois. Les montants ainsi mobilisés vont permettre de construire des corridors ferroviaires, des autoroutes raccordant les grandes villes et facilitant l’accès au marché et l’évacuation de la production. De même, des centrales électriques indispensables au développement ont trouvé financement .
En tout seize projets structurants défendus comme un seul homme par six des huit chefs d’Etat de l’Union se concrétiseront. Cette unité des dirigeants de l’UEMOA est le signe que quelque chose a changé en Afrique. Les investisseurs émiratis sont impressionnés par la qualité des documents présentés par l’Union économique et monétaire ouest africaine. Le PER 2 (deuxième phase du programme économique régional) concentre en tout une cinquantaine de projets intéressant les 8 pays membres dans une logique d’intégration et de complémentarité. Sans conteste, l’UEMOA est à ce jour l’organisation régionale qui présente l’un des processus les plus aboutis. La différence est d’ailleurs assez frappante avec les grosses machineries de la CEDEAO.
Bref, en attendant les décaissements inscrits dans les Mémorandum of Understanding, nous vous proposons ci-dessous un modeste survol du modèle économique de Dubaï parti, précisons-le, d’un amour propre princier froissé. En effet tout a commencé par une demande d’un prêt de 150 000 dollars formulée par Sheikh Zayed dans les années 70 et refusé par les flegmatiques banquiers londoniens. A l’époque, le bédouin n’était pas encore à la mode. La suite, vous la connaissez. Dubaï est devenu Dubaï, destination préférée des expatriés devant Paris et Madrid et devant Londres.
Cet article, produit d’une brève immersion dans l’une des plus belles villes du monde, peut se résumer en une phrase: sans volonté politique et sans vision claire, pas de développement. On pourrait y ajouter la formule de Sénéque que les matelots récitent en chœur par temps de houle dans les cales des grands navires: «Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va ».
Et, à l’endroit de ceux qui nous lisent de Ouagadougou à Bamako et de Niamey à Ndjamena, nous osons ce constat évident : « la forte température ne saurait expliquer le sous développement. Le défaut de patriotisme, si!»
Grandeur, superlatif et luxe
L’aéroport Dubaï International brasse 70 millions de passagers par an. C’est aujourd’hui, avec Wall Street et la City, l’une des plaques tournantes de la mondialisation, l’un des hauts lieux de flux de personnes, de biens et de services.
Et pourtant, cette improbable plateforme entre l’Eurafrique, le Moyen Orient et l’Asie, plus grande que la ville de Genève, premier aéroport mondial par le nombre de passagers internationaux, est dépassée. Déjà trop exigu pour contenir le gigantisme de Dubaï érigé en modèle.
Le souverain cheikh Mohamed Ben Rached Al-Maktoum, vice premier ministre de la fédération des Emirats Arabes Unis et émir de Dubai, vient de lancer les travaux d’agrandissement du deuxième aéroport, Al Maktoum International, lequel sera, d’ici six ans, le plus grand au monde par le nombre de passagers, soit 200 millions, détrônant l’aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta et ses 94 millions de passagers transportés en 2013.
Montant de l’investissement: 32 milliards de dollars au grand bonheur d’Emirates, la plus luxueuse compagnie de transport au monde (250 destinations par semaine) qui va disposer d’un terminal en exclusif pour ses A380 et ses longs courriers ultra modernes.
Ainsi va Dubaï, en perpétuelle course de grandeur dans une logique ultra-libérale fondée sur la création de richesse, l’ouverture totale aux investisseurs et la réduction de la notion de sécurité sociale au salaire. La règle des 51% aux autochtones est appliquée pour toute entreprise qui vise le marché intérieur. En revanche, aucune entrave pour les plateformes exportatrices qui attirent les géants de l’agroalimentaire, les leaders des NTICS et, dernièrement, les médias.
A la protection de la propriété privée, érigée en dogme, s ‘ajoute une garantie des autorités locales sur les avoirs et les investissements. Ici, violer le secret bancaire conduit à la prison. L’impôt est réduit à sa plus simple expression, ce qui vaut aux Émirats de figurer, discrètement s’entend, dans la liste grise de l’OCDE. Mais ce n’est qu’un détail, tous les pays de cette organisation renouvelant régulièrement leurs marques de sympathie envers ces princes libéraux.
Dubaï, ville au luxe des mille et une nuits, collectionne les trophées et les visiteurs de marque. Cette nouvelle Bghdad de Haroun Rachid fait parler d’elle dans les médias du monde entier, attire des visiteurs et des résidents fortunés des quatre coins de la planète. Le modèle économique de cette renommée repose sur l’immobilier, le tourisme et la finance.
Un modèle économique porté par trois secteurs
Le développement de ces trois branches a donné naissance aux grands groupes: El Nakheel et Emaar, leaders dans la promotion immobilière avec des visées désormais mondiales. Idem pour la compagnie De téléphonie Etisalat, désormais actionnaire majoritaire de Maroc Telecom et, à travers le groupe marocain, de Sotelma au Mali, d’Onatel au Burkina Faso, de Gabon Tel, de Mauritel en Mauritanie.
Dans le domaine de la finance, les Émirats ont profité de la crise financière de 2008 pour jeter le grappin sur des institutions majeures comme la Bourse de Londres ou encore Citigroup en s’offrant de substantielles actions qui leur donnent droit au chapitre dans les décisions.
les fonds et institutions de Dubaï sont engagés dans une démarche de diversification. Et, dans cette quête, l’Afrique est en pôle position.
En attendant ces orientations dictées par la logique de la durabilité, Dubaï ville a doublé en l’espace de dix ans pour compter 2,7 millions d’habitants maintenant. De nouvelles inventions sont encore à venir comme le dôme enneigé d’une montagne qui viendra défier les lois de la nature au profit des touristes.
Abritant déjà la plus grande tour au monde, le Borj Khalifa, qui culmine à 826 mètres de glace et de métal, l’hôtel le plus luxueux au monde,soit le Borj El Arabe, construit en forme de voilier sur une presqu’île artificielle, l’un des plus grands ports au monde, le Jbel Ali, Dubaï a construit son modèle sur le superlatif. L’ hymne à la démesure et au gigantisme attire touristes, hommes d’affaires et chercheurs d’emplois. En plein désert, là où autrefois régnait dunes et erg, l’art architectural a épousé la folie et l’audace donnant à l’œil des perspectives uniques en hauteur dans une interminable succession de gratte ciel à la Manhathan.
Le coup de génie
En parcourant les allées fleuries qui rappellent parfois la Scandinavie, vite suivies par d’interminables routes et autoroutes droites, des trottoirs peu fréquentés, le visiteur africain est assailli de questions. Comment donc, en plein désert, et à des températures extrêmes ( il y fait 45 degrés à l’ombre en août, soit plus qu’à Ouagadougou) des bédouins qui vivaient depuis le 19 e siècle de la pêche des perles sont parvenus à faire de leur cité hostile un carrefour obligatoire de la mondialisation? Il y a sûrement le pétrole commun aux sept petits États qui forment les Émirats Arabes Unis. Mais l’or noir ne coule pas à Dubaï, ville fondée sur les idées et les défis.
C’est surtout la vision qui a fait que Dubaï n’est pas devenue Tripoli, Bangui ou Lagos. Le leadership éclairé de Sheikh Zayid dans les années 70 a été décisif dans cette métamorphose.
Quand ce bédouin qui portera plus tard le nom du «Plus sage des arabes » se présenta à Londres pour emprunter 150 000 dollars nécessaire à la politique portuaire de son émirat naissant, il lui fit opposé une implacable fin de on recevoir. Sûr de son fait, le prince hypothequa Dubaï pour disposer des fonds nécessaires à la construction du port précurseur du succès planétaire de la destination.
Ce coup de génie a largement pesé dans le destin des Émirats dont Dubaï est la vitrine. Les pétrodollars sont réinvestis dans les infrastructures accélératrices de développement comme le métro souterrain et en viaduc qui relie les différents quartiers de Dubaï et qui est devenu le métro automatique le plus long au monde.
la Sheikh Zayed Road qui relie Dubaï à Abu Dhabi est aujourd’hui parsemée d’ouvrages qui rivalisent d’originalité. Les quartiers Marina et Al Jumeira voient pousser des building futuristes qui font le cachet de Dubaï.
Cité cosmopolite avec des autochtones minoritaires, enrichi par l’apport des travailleurs et techniciens indiens, pakistanais, chinois et, dernièrement mais de plus en plus, africains de l’Est, Dubaï reste fragile comme toute fleur du désert. La crise financière de 2008 a eu ses effets sur les grands chantiers et le concept même du gigantisme. Aujourd’hui les choses sont réparties de plus belle comme en témoigne la relance des travaux d’agrandissement du deuxième aéroport de Dubaï.
Le groupe de construction belge Besix va participer à la construction du nouveau parc à thème Legoland à Dubai. Les travaux ont été lancés le mois dernier et devraient durer deux ans. Besix, via sa filiale Six Construct, a embauché 500 personnes. La valeur du contrat est estimée entre 250 et 300 millions de dirhams (52 à 60 millions d’euros).
Legoland possède déjà six parcs dans le monde dont l’un au Danemark et un autre en Floride. Le parc de Dubai sera le premier du Moyen-Orient. Il fera partie d’une offre élargie de parc d’attractions regroupant un parc Bollywood et un Motiongate, une variante d’Universal Studios.
Le développeur du projet est la société Meraas Holding, qui a reçu le soutien du cheikh Mohammed bin Rashid al Maktum. Selon le journal américain USA Today, il veut investir 2 milliards d’euros dans un ensemble de parc à thèmes qui doit attirer de nombreux touristes à l’occasion de l’Expo de 2020 à Dubai. Selon le journal américain, il aurait notamment pour projet de créer la plus importante grande roue du monde et un parc basé sur le Coran.
Ce n’est pas la première fois que la société Besix est sollicitée pour un projet de loisirs. Besix a déjà été impliquée dans la construction du Ferrari World à Abu Dhabi.
Une réunion du jury pour les International Emmy Awards sera organisée à Abu Dhabi ce lundi par l’Académie internationale des arts et des sciences de la télévision.
L’édition de cette année comprendra la participation de séries de télévision des pays latino-américains, en plus du Prix du Meilleur Acteur pour les séries télévisées en provenance des pays européens.
la société Pyramedia a également invité un certain nombre de cinéastes et de producteurs des Emirats Arabes Unis et de l’Europe à se joindre au jury et d’évaluer les œuvres participantes.
Nashwa Al Ruwaini, CEO de la société Pyramedia, souligne le rôle d’Abu Dhabi en tant que hôte de cette cinquième édition sous le parrainage de Pyramedia, la société de production de médias et de l’Autorité de la Zone des médias.
Elle ajoute que les Emmy Awards tiennent à inclure Abu Dhabi dans la liste des villes qui accueillent ces réunions, après plusieurs réunions fructueuses, dont la première édition en 2010 organisée à Abu Dhabi pour les catégories d’émissions dramatiques et nouvelles.
En 2011, Abu Dhabi a accueilli les catégories de fiction et des documentaires, et en 2012la catégorie documentaire pour l’Amérique latine.
D’après The National, occupant une section de l’immeuble de la Banque centrale à Abu Dhabi, le Musée de la monnaie offre un aperçu passionnant de l’histoire de la monnaie et de l’argent datant debien avant la création de la Fédération des Emirats Arabes Unis.
Ouverte l’année dernière pour marquer les 40 ans de la Banque centrale, l’exposition attire aussi des chercheurs et des collectionneurs.
“Il est très important pour le public de comprendre comment l’histoire des Emirats Arabes Unis a commencé, même avant 1971,” déclare Rashidal Nuaimi, qui travaille avecla Emirates Nuclear Energy Corporation etun spécialiste de la collection de notes et de pièces de monnaie, ainsi que des timbres des Emirats.
«Les enfants peuvent ici apprendre à connaître leur pays et l’histoire. » Le musée présente des expositions qui vont de pièces d’or et d’argent islamiques aux roupies indiennes jusqu’aux années 1960, avec le cachet de la Reserve Bank of India et la crête de trois lions d’Ashoka.
Les expositions abordent l’histoire de la monnaie à Abu Dhabi, Dubaï et dans les émirats du Nord.
Les expositions retracent aussi l’histoire du Currency Board, créé en 1973 avec la responsabilité principale d’émettre de la monnaie nationale pour remplacer les monnaies en circulation, comme le dinar de Bahreïn et le riyal du Qatar et de Dubaï.
Le dirham a étémis en circulation pour la première fois le 19 mai 1973 et le riyal qatari et Dubaï et le dinar de Bahreïn ont été remplacés dans les semaines suivantes.
Selon Khaleej Times, Le vice-président de Tennis Emirates (TE) a salué les efforts déployés par le comité d’organisation local alors qu’il s’apprête à accueillir l’assemblée générale annuelle de la Fédération internationale de tennis (ITF) à Dubaï ce mois-ci.
Du 16 au 18 septembre et sous le patronage de Cheikh Hamdanbin Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Prince héritier de Dubaï et Président du Conseil des sports de Dubaï (DSC), la réunion annuelle de l’ITF réunir après de 200 hauts responsables du monde du tennis.
L’assemblée générale annuelle de l’ITF aura lieu à l’Hôtel Jumeirah Madinat et Abdul Rahman Falaknaz, vice-président de Tennis Emirates, déclare : “Le comité local d’organisation a travaillé sans relâche depuis ces derniers mois pour préparer et accueillir l’assemblée générale annuelle de l’ITF à Dubaï.’’
Le tirage au sort de la Coupe Davisse tiendra au cours de l’Assemblée générale en présence des hauts responsables de l’ITF.
“Pour nous, la tenue de l’assemblée générale annuelle dans les Emirats Arabes Unis est un grand honneur pour le peuple des Emirats et nous nous attendons à d’énormes avantages pour stimuler le jeu de tennis dans le pays,’’ ajoute Falaknaz.
Un autre point fort lors de l’Assemblée générale sera la tentative d’établir un record mondial Guinness en créant une mosaïque avec des balles de tennis représentant le signe de la victoire de Son Altesse Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Vice-président et Premier ministre des Emirats et Souverain de Dubaï. La tentative de record mondial Guinness aura lieu à l’aréna de Jumeirah Beach Hôtel à 17h30 le 17 septembre.
Un flash mob a eu lieu cette semaine à l’aéroport international de Dubai. Le rassemblement étant généralement organisé au moyen d’Internet, les participants ne se connaissent pas pour la plupart. Une bonne publicité pour l’aéroport de Dubai aux Émirats arabes unis, desservant la ville de Dubaï et qui est le plus important du pays. Il est le 3e aéroport au niveau mondial selon le nombre total de passagers et le 1er selon le nombre de passagers internationaux. Découvrez la vidéo de ce grand rassemblement dans cet aéroport.
Les Autorités émiriennes ont assuré au public qu’il n’y aurait pas de hausse des prix du mouton pour l’Aïd Al Adha (fête sacrifice) cette année. 200 000 d’entre eux seront livrés sur le marché local.
Les autorités, en réaction à des plaintes au sujet de fortes hausses de prix à venir de l’Aïd Al Adha chaque année, ont dit qu’ils avaient permis la création de points de vente dans le pays afin d’importer des moutons provenant de 44 pays pour lutter contre toute pénurie et ainsi empêcher les distributeurs d’augmenter les prix.
« Nous veillerons à ce que près de 220 000 moutons seront fournis sur le marché à partir de maintenant jusqu’à ce que après l’Aïd Al Adha … « , a déclaré Hashim Al Nuaimi, directeur de la protection du consommateur au ministère de l’économie aux Emirats rabes unis.
Il a déclaré mercredi que près de 100.000 moutons sont déjà disponibles sur le marché et qu’au moins 120 000 têtes seraient importées.
L’Aïd Al Adha, qui consiste à l’abattage des moutons dans le respect de l’islam, devrait commencer dans la première semaine d’Octobre.
Conforté par le vif succès rencontré l’an dernier par le programme du Hajj à bas coût, le ministère saoudien du Hajj a annoncé sa reconduction, par la voix de son représentant, Dr Bandar ibn Mohammad Hajjâr, en se félicitant doublement de son impact très positif qui a contribué à enrayer l’augmentation des prix des contrats de service des pèlerins de l’intérieur, et répondu aux attentes d’une large catégorie de fidèles, en leur permettant de bénéficier de prestations accessibles à toutes les bourses, via des sociétés participant à sa mise en œuvre.
Ce sont plus de 41.000 pèlerins qui vont pouvoir en profiter pleinement cette année, au lieu des 17.000 de la saison dernière, soit un élargissement notable en faveur des fidèles aux revenus modestes. Le Ministère saoudien du Hajj veille à ce que le programme intègre le plus grand nombre, sans exclusive, et atteigne ses objectifs forts louables, tout en invitant à visiter la vitrine électronique du programme « low cost » sur lequel toutes ses modalités sont détaillées.
Pour cette saison, le Ministère du Hajj a réservé 53 camps à la prestation des services du Hajj à bas coût. Alors que la concurrence fait rage, pas moins de 116 sociétés et établissements rivalisant d’offres de qualité, le Ministère a réaffirmé sa volonté de sanctionner les sociétés et les établissements qui pratiqueraient des prix excessifs en transmettant leur cas à la commission d’examen des infractions des sociétés et des établissements des pèlerins de l’intérieur. 52 sociétés et établissements ont ainsi été épinglées et leurs dossiers transmis à la commission d’examen qui décidera de la sanction à prononcer à leur encontre.
Durant la saison en cours, le Ministère réétudie le contenu des contrats électroniques conclus entre les sociétés et les établissements d’une part et les pèlerins d’autre part pour la prestation de service. Les contrats devront mentionner les packs de services de base et de services supplémentaires qui font l’objet du consentement entre les sociétés et les pèlerins. Ces packs s’imposeront aux deux parties. Le Ministère approuvera les packs dont les prix de service minimal et maximal seront conformes au programme. Tout établissement ou société qui ne respecterait pas ces contrats s’exposerait à des sanctions.
Par ailleurs, le ministère du Hajj a fixé l’effectif des pèlerins de l’intérieur à 168.000, parmi lesquel 120.000 environ relèveront du programme général du Hajj (ordinaire), tandis que plus de 41.000 pèlerins seront les heureux bénéficiaires du programme du Hajj à bas coût, dont les prix sont fixés à l’avance.
Abu Dhabi : Le groupe énergétique émirati, Taqa, a annoncé de bons résultats consolidés partiels en 2014, malgré des déboires techniques enregistrés aux niveaux de ses centrales à Fujaïrah et au Ghana. Sa grande réussite, il l’a obtenu à Jorf Lasfar au Maroc. En effet, TAQA a annoncé des bénéfices nets consolidés, au 1er semestre 2014, de 140 millions de dollars. La holding contrôlée par les autorités publiques des Emirats Arabes Unis et qui possède des actifs et des opérations d’investissements dans les domaines d’extractions de pétrole, de manutention de gaz naturel, de production d’électricité ou de gestion de ressources hydrauliques, au Maroc, aux EAU, en Angleterre, aux Pays-Bas, en mer du nord, au Kurdistan d’Irak ou au Ghana antre autres, a effectivement vu ses résultats croitre, malgré des niveaux de dépenses d’exploitation maintenus élevés, une mesure dictée par une stratégie d’auto-réorganisation annoncée en mai 2014.
Selon le site britannique spécialisé, Energy Global, l’une des plus grandes réussites mondiales du groupe TAQA et qui contribue à porter vers le haut ses résultats, est la station thermique de Jorf Lasfar au Maroc.
En effet, l’expansion de la station qui fonctionne au charbon et qui produit selon les chiffres du groupe, plus de 50% de la demande d’électricité du Maroc, a été un franc succès. Son achèvement s’est fait en juin dernier, portant sa capacité de production de 1356 à 2056 MW.
Cette réussite poursuit la même source et d’autant plus marquante car le groupe souffre de déboires techniques dans d’autres installations similaires qu’il exploite dans d’autres pays, notamment aux niveaux de ses stations Takoradi 2 au Ghana et à Fujairah F1 et F2.