Par La Rando

Dr Amal Abdullah Juma Karam Al Qubaisi, présidente du FNC

Pour la première fois depuis la création du pays en 1971, une femme a été nommée présidente du Conseil national fédéral (FNC) des E.A.U. La nomination du Dr Amal Abdullah Juma Karam Al Qubaisi, architecte et professeure d’architecture à l’Université des E.A.U., est également une première pour les pays membres du CCG. S’exprimant à l’occasion de son élection en tant que membre représentant l’émirat d’Abu Dhabi, elle a affirmé : « Je dois mon succès à ma foi profonde en Allah le Tout-Puissant, au soutien que j’ai reçu des membres des collèges électoraux d’Abu Dhabi et aux promesses sincères et réalistes que j’ai faites durant ma campagne. »

En 2006, lors d’un vote historique, le Dr Al Qubaisi est devenue la première femme à être élue à la fonction de membre du FNC. Le Dr Al Qubaisi détient une licence en architecture de l’Université des E.A.U., ainsi qu’un master et un doctorat de l’Université de Sheffield (Royaume-Uni).

Sa thèse de doctorat portait sur la préservation du patrimoine architectural et elle a également travaillé avec l’Unesco, l’agence des Nations Unies qui s’attache à protéger le patrimoine, sur des projets de conservation. Elle est entrée de nouveau dans l’histoire en 2011, quand elle a été élue Première Vice-présidente du FNC, devenant la première femme à présider une séance du FNC lorsqu’elle a remplacé le président, Mohammed Al Murr. Un Prix d’Abu Dhabi lui a été décerné en 2008.

Le pouvoir des femmes aux E.A.U. Les E.A.U. œuvrent pour la promotion et l’autonomisation des femmes depuis la création de l’État. Cette politique est menée par les dirigeants du pays et étayée par la Constitution, qui garantit des droits égaux pour les hommes et les femmes, conformément aux préceptes de l’Islam.  En conséquence, le rôle des femmes dans la société a considérablement évolué au fil des années. Aujourd’hui, les bienfaits économiques et sociaux de la diversité sont universellement reconnus et les femmes sont considérées comme des partenaires du développement durable.

Les Émiriennes sont bien représentées dans tous les secteurs de la société, y compris l’arène politique, le corps diplomatique, la magistrature et le secteur commercial. Quatre femmes occupent un poste au Conseil des ministres, dont celui de Secrétaire générale, et les femmes représentent 17,5 % du FNC, l’organe parlementaire des E.A.U. dont les membres sont en partie élus.

Trois des ambassadeurs des E.A.U., un consul général et le représentant permanent des E.A.U. auprès des Nations Unies à New York sont des femmes. Quatre femmes ont été nommées juges, deux procureurs et 17 autres procureurs adjoints et officiers célébrant les mariages. Des femmes sont également recrutées dans les forces armées (l’une d’entre elles à l’échelon de brigadier), le service des douanes et la police. Des femmes dirigent également de prestigieuses sociétés publiques, telles que la zone franche médiatique twofour54, le Tecom Business Park et l’Autorité de la zone franche de Jebel Ali.

En fait, les femmes représentent 66 % des salariés du secteur public (la moyenne mondiale est de 48 %), dont 30 % occupent des postes de direction supérieure ou de décideurs, ce qui est proche du pourcentage atteint dans les pays avancés.

Présidée par Cheikha Fatima bint Mubarak, l’Union générale des femmes (GWU) œuvre sans relâche pour l’autonomisation des femmes depuis sa création en 1975. Cheikha Fatima est également Première présidente de la Fondation pour le développement de la famille et présidente du Conseil supérieur de la maternité et de l’enfance. Dès le départ, la GWU a centré ses efforts sur les questions de préoccupation fondamentales concernant les femmes, les enfants et la famille, et notamment l’alphabétisation, l’éducation et la santé.

La première Stratégie pour l’autonomisation des Émiriennes a été lancée en 2002. Élaborée avec l’aide d’experts de l’Organisation des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU-Femmes) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), cette stratégie était axée sur huit domaines principaux : l’éducation, la santé, l’économie, la législation, l’environnement, le domaine social, l’information, la participation politique et le processus décisionnel selon le quotidien Khaleej Times.

Par La Rando

Quelques gestes simples pour éviter les rides

Atténuer les effets du temps, c’est facile ! Suivez ces astuces pour préserver votre peau le plus longtemps possible. Bien se nourrir Une alimentation saine et équilibrée, riche en fruits et légumes, est censée vous apporter les vitamines et antioxydants nécessaires à préserver votre peau. Si ces apports ne suffisent pas, optez pour des compléments alimentaires enrichis en antioxydants (vitamines A, C, E), en zinc, en cuivre, en manganèse, en sélénium et en acides gras Oméga-3 et Oméga-6.

Se protéger du soleil Le pire ennemi de la peau est sans conteste le soleil. Certes, il nous fait un teint halé et nous donne bonne mine au retour des vacances, mais il provoque des lésions irréversibles. La quantité de rayons UV auxquels vous vous exposez est déterminante et plus vous vous exposez, plus votre capital soleil se réduit. Or, nous savons aujourd’hui que les expositions répétées et prolongées, surtout sur le visage, favorisent la formation de radicaux libres qui agressent les cellules cutanées et provoquent leur mort prématurée. Alors un conseil : cherchez l’ombre dès que vous le pouvez..

Essayer le soin en institut Les plus rôdées vous le diront : rien de tel qu’un soin en institut pour rasséréner une peau ternie, fatiguée, agressée. Trois à quatre fois par an (pensez-y à chaque changement de saison par exemple), un soin prodigué par une professionnelle permet non seulement de re-booster sa peau, mais sert aussi de piqûre de rappel personnalisée quant aux soins à lui apporter tout au long de l’année.

Adapter les soins à son type de peau Les peaux sensibles, sèches, mixtes, matures ou grasses ne requièrent pas les mêmes soins. Il s’agit donc dans un premier temps de faire un diagnostic de son type de peau et d’y appliquer des soins spécifiques. Dès l’apparition des premières rides, le peeling est recommandé. Il exfolie en douceur, régularise la synthèse de mélanine et stimule celle de collagène. Eliminant les cellules mortes, il permet un meilleur renouvellement cellulaire.

Le soin aux AHA-Peeling doux C’est un soin intensif issu de la recherche scientifique sur les acides de fruits; il donne des résultats spectaculaires. Grâce à leur action exfoliante, les AHA (acides de fruits doux) éliminent en douceur toutes les cellules mortes et autres impuretés. La peau retrouve immédiatement sa pureté, sa fraîcheur, le grain de peau se resserre. La peau est visiblement plus douce et plus lumineuse. A faire chez son dermatologue.

Eviter de fumer Le tabac, encore un ennemi à éradiquer. On nous le dit assez depuis plusieurs années déjà : le tabac provoque de multiples dégâts sur la santé. Outre les messages alarmants de santé publique, sachez qu’il est particulièrement préoccupant pour les femmes. Il rétrécit le diamètre des petits vaisseaux nourriciers de la peau qui alimentent en micro nutriments les cellules cutanées qui alors se fragilisent. D’où un teint terne et une peau défraîchie.

Boire de l’eau Plus question d’ignorer les conséquences néfastes de l’alcool sur le teint. Non seulement il le ternit, mais favorise la couperose et accélère prématurément le vieillissement de la peau. Les molécules d’alcool brisent les vaisseaux sanguins et créent un réseau de capillaires éclatés. Alors boire, oui, mais de l’eau. A l’inverse, il est recommandé d’en consommer en grande quantité pour hydrater votre corps et vos cellules.

Par La Rando

Une Saoudienne bouleverse l’art du café arabe

En Arabie Saoudite, déguster un café est un rituel aussi apprécié que laborieux. Fatiguée de devoir consacrer 30 minutes à la préparation de son arabica, Latifa al-Waalane a eu une idée révolutionnaire.

 

Cette jeune entrepreneuse saoudienne a développé, grâce à un programme gouvernemental de soutien à l’innovation, la première machine capable de préparer presque instantanément un café arabe traditionnel. Plus besoin de mélanger soi-même café moulu et cardamome ni de surveiller les ébullitions successives d’un processus sophistiqué aboutissant à une tasse de café traditionnel, reconnaissable à la teinte jaunâtre que lui donne le safran.

«Nous souhaitions fabriquer une machine qui pourrait préparer un café simplement en appuyant sur un bouton, sans avoir besoin d’ustensiles de cuisine et ainsi de suite», explique Latifa al-Waalane.

 

Son entreprise, appelée «Yatooq», est emblématique de l’effort entrepris par la pétromonarchie arabe pour diversifier son économie, alors que les cours du pétrole s’effondrent.

Lancée en 2013, la société de Mme Waalane fait travailler aujourd’hui 90 personnes, avec cette particularité: «l’usine est totalement gérée par des femmes» souligne-t-elle dans son bureau spartiate à Ryad.

Dans une pièce attenante, des femmes portant le vêtement traditionnel noir les couvrant de la tête aux pieds, gèrent les tâches administratives tandis que les grains de café sont torréfiés et moulus dans une autre salle.

Pour développer Yatooq, Latifa al-Waalane a reçu l’aide d’un incubateur de start-up lancé par le gouvernement saoudien pour promouvoir la culture d’entreprise et aider les entrepreneurs dans leurs projets.

Ce projet gouvernemental, connu sous le nom de «Badir», fournit gratuitement à des dizaines de sociétés les outils nécessaires à leur développement, comme des infrastructures et un encadrement professionnel.

 

Mme Waalane a pu créer le prototype de sa machine à café arabe dans le laboratoire industriel de Badir, qui lui a également fourni des conseils juridiques, comptables et un précieux réseau professionnel.

Yatooq est aujourd’hui totalement indépendant. Et si Mme Waalane n’a pas souhaité discuter du chiffre d’affaires de la société, elle affirme que son produit est disponible chez 80% des distributeurs d’électroménager d’Arabie Saoudite et exporté dans les pays voisins du Golfe et même aux Etats-Unis.

Avec quatre incubateurs à travers le royaume, le programme Badir prévoit d’étendre son action au-delà des seuls secteurs de l’industrie de pointe, de la biotechnologie et des technologies de l’information.

La chute d’environ 50% des cours du pétrole l’an dernier a mis l’accent sur le besoin pour l’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial d’or noir, de trouver des alternatives économiques. L’effort de diversification engagé devrait se poursuivre sous le règne du nouveau roi Salmane qui a accédé au trône en janvier dernier.

 

Selon une source diplomatique, Badir «est probablement le meilleur exemple» des efforts entrepris par le pays pour exploiter le dynamisme des Saoudiens, faisant mentir les stéréotypes sur leur fainéantise supposée.

Le programme a été mis en place il y a cinq ans par l’agence scientifique nationale. Le gouvernement s’efforce d’augmenter la part de Saoudiens exerçant dans le secteur privé, qui emploie des millions de travailleurs étrangers.

Cet effort concerne aussi les femmes, généralement confrontées à de nombreuses discriminations dans ce pays régi par une version ultra conservatrice de l’islam où la mixité est interdite et où elles ne sont pas autorisées à conduire.

Si la contribution de Badir et des PME locales à l’économie saoudienne est encore limitée, Mme Waalane perçoit une reconnaissance grandissante des entrepreneurs dans le pays.

«Aujourd’hui plus que jamais, c’est vraiment cool d’être entrepreneur», conclut-elle.

Par La Rando

Astuces pour éviter la peau grasse

Parce que c’est toujours très sympa de fabriquer vos propres produits de beauté chez vous, on vous suggère un masque efficace pour la peau grasse souvent accompagnée d’acné…  Tout d’abord, il faut savoir que la peau grasse, caractérisée par une séborrhée importante, est fragile. Il faut donc en prendre soin et la nettoyer souvent avec des produits spécifiques. Il ne faut pas trop la décaper et chercher à l’assécher, car la peau grasse a souvent tendance à se regraisser encore plus vite lorsqu’on l’a asséchée. Mettez un concombre dans votre mixeur et recueillez-en le jus.
Ajoutez 5 cuillères à soupe de lait en poudre et un demi-verre d’eau pour lier. Pour éviter l’apparition d’éventuels boutons, vous pouvez ajouter 2 gouttes d’huile essentielle de thym. Appliquez ce lait avec un coton sur votre visage. On vous recommande à l’occasion de ne pas utiliser de savons détergents ni de lotions toniques à base d’alcool qui augmentent la production de sébum. A l’inverse, ne choisissez pas des laits ou des crèmes trop gras qui vont faire luire votre peau. Attention aux crèmes teintées et autres fonds de teint très couvrants qui peuvent favoriser l’apparition de boutons. Si le soleil procure une amélioration de l’état de la peau, ce n’est que provisoire. Il s’ensuit souvent un «effet rebond» qui peut provoquer une augmentation de la production de sébum et de boutons.
Source

Par La Rando

Police religieuse en Arabie Saoudite

Une vidéo d’une Saoudienne, prise à partie dans un centre commercial par des policiers religieux et n’hésitant pas à leur tenir tête a été visionnée plus d’un million de fois. Une femme qui se promenait dans une galerie commerciale de Ryad est priée de quitter les lieux pour l’unique raison qu’elle porte… du vernis à ongle. La réaction de celle-ci ne s’est pas faite attendre : « je ne partirai pas. Je veux savoir ce que tu peux me faire…le gouvernement a interdit vos patrouilles et votre mission est de conseiller les gens ». Puis on l’entend crier dans la vidéo : « Vous n’êtes pas responsables de moi, et le fait que je mette du vernis à ongle ne vous concerne pas ». Une situation jugée surprenante puisque les membres de cette police sont habituellement craints par la population. Lire la suite…