Par La Rando

Emirates Defense Industries Company

Mubadala Development Company et Tawazun Holding annoncent le lancement de la Emirates Defence Industries Company (EDIC), une plate-forme intégrée de fabrication et de services en matière de défense nationale.
EDIC comprendra onze entreprises filiales de Mubadala Development Company, Tawazun Holding et Emirates Advanced Investment Group (EAIG) à l’issue de la première phase de l’intégration, avec un transfert formel de propriété survenant progressivement à partir de janvier 2015.
« Le résultat de ce processus sera une plate-forme de défense intégrée bénéficiant de l’amélioration de l’alignement, de la performance et d’une capacité accrue, mieux placée pour servir les Forces armées des Emirats Arabes Unis et de concourir pour les affaires dans la région, » déclare Homaid Al Shemmari, président du conseil EDIC.
“EDIC créera d’importantes opportunités de croissance de l’industrie, et nous restons engagés envers nos entreprises, clients et partenaires dans la réalisation de cette opportunité,” ajoute Al Shemmari.
Les entreprises identifiées pour l’intégration au cours de la première phase sont Al Taif Technical Services, Bayanat pour la cartographie et le métrage, et Horizon de Mubadala; NIMR Automotive, Tawazun Dynamics et Tawazun Precision Industries de Tawazun; et C4 Advanced Solutions, Global Logistics aéronautiques, Naval Advanced Solutions, Secure Communications et Thales Advanced Solutions de EAIG.
Plusieurs services des filiales de Mubadala et Tawazun sont envisagés pour une intégration au cours d’une deuxième phase, qui commencera au début de 2015.
EDIC sera la première plate-forme de la région en matière de services intégrés de défense et de fabrication, avec la fourniture d’installations de classe mondiale, de la technologie et de services de soutien. La société réunira les capacités combinées des industries de défense des Emirats dans une seule plateforme intégrée pour accroître la valeur pour les clients, actionnaires, partenaires et autres parties prenantes.
Une fois pleinement intégré, EDIC comprendra des entreprises de fabrication, de formation, de cartographie, de logistique, de développement de la technologie et des communications ainsi que des services MRR pour les plateformes aériennes, terrestres et maritimes.

Source: Agence de Presse des Emirats, WAM

Par La Rando

L’économie des Emirats arabes unis se porte bien !

Dubaï – L’économie des Emirats arabes unis, la deuxième du monde arabe, se remet à un rythme soutenu de la crise financière mondiale mais reste menacée par les prix bas du pétrole, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI) mercredi.
Le redressement économique s’est poursuivi à un rythme solide, soutenu par la construction, la gestion logistique et l’hôtellerie, a rapporté une équipe du FMI après une visite dans ce riche émirat pétrolier du Golfe.

La croissance a été soutenue par les projets publics en cours à Abu Dhabi et la solidité du secteur des services, a-t-elle expliqué dans un communiqué.

Frappés de plein fouet par la crise financière de 2008, les Emirats, quatrième membre en importance de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ont vu leur croissance chuter à une moyenne de 1,5% par an entre 2007 et 2011.

Le FMI, dans son dernier rapport sur l’économie mondiale fin octobre, a prédit une croisaance de 4,25% cette année pour les Emirats.

La baisse des cours de brut, si elle se poursuit, aura un impact significatif sur les revenus, a mis en garde l’équipe du FMI tout en soulignant que les Emirats avaient une marge de manoeuvre budgétaire suffisante pour en minimiser les retombées.

Elle s’est félicitée de la stabilité des prix de l’immobilier à Dubaï et de la poursuite du remboursement des dettes par cet émirat et les entités qui lui sont liées.

En novembre 2009, Dubaï avait fait trembler les places financières internationales en demandant un moratoire sur la dette de son groupe Dubai World qui s’élevait à 26 milliards de dollars.

Il a remboursé ou restructuré ces dernières années des milliards de dollars de dettes à la faveur d’une reprise rapide de l’activité économique.

En mars, Dubaï avait réussi également à obtenir du riche émirat pétrolier voisin d’Abou Dhabi et de la Banque centrale des Emirats le rééchelonnement pour cinq années supplémentaires de prêts de 20 milliards de dollars accordés en 2009.

Dubaï a des dettes de 36,5 milliards de dollars arrivant à maturité en 2014, y compris celles qui viennent d’être rééchelonnées par Abou Dhabi, selon des chiffres publiés l’année dernière.

Source: AFP et Romandie.com

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Dubaï, capitale de l’économie islamique

Le pays, qui fait partie des Émirats arabes unis, s’est doté d’un Comité suprême afin de réaliser ses objectifs. La crise immobilière et ­financière l’avait ébranlé un temps, mais l’émirat de Dubaï, dans le Golfe, s’est bien redressé depuis. Selon un plan ambitieux rendu public samedi, il se donne désormais trois ans pour devenir le centre de l’économie islamique. Le pays, qui fait partie des Émirats arabes unis, s’est doté d’un Comité suprême pour le développement de l’économie islamique afin de réaliser ses objectifs.

Le gouvernement de Dubaï compte bien tirer profit du ­développement du marché mondial des biens et services conformes à la loi islamique (charia), qui pèserait selon les estimations 5900 milliards d’euros, pour une population de 1,6 milliard de musulmans. «Le taux de croissance annuel de l’économie islamique mondiale est de 10 à 15 %», précise le gouvernement de l’émirat dans un communiqué.Au-delà de la finance islamique, cette économie intègre aussi l’alimentation halal ainsi que le tourisme, la culture, l’éducation ou les assurances conformes à la charia. Après s’être fait une place de choix comme plate-forme de transport aérien et zone de transit commerciale, Dubaï lorgne du côté de Londres et de Kuala Lumpur (Malaisie) considérées comme les principaux marchés actuels pour les obligations islamiques (sukuk).