Par La Rando

Le fonds souverain du Qatar investit dans le géant pétrolier Rosneft

Glencore, le géant du négoce des matières premières, a annoncé samedi avoir signé avec le fonds souverain du Qatar (QIA) la création du consortium ad hoc qui fera l’acquisition des 19,5% du géant pétrolier Rosneft vendus par l’Etat russe. L’opération de privatisation partielle du groupe russe avait été annoncée mercredi par le Kremlin. Son objectif était notamment de permettre au gouvernement russe de ramener son déficit budgétaire sous contrôle. Lire la suite « Le fonds souverain du Qatar investit dans le géant pétrolier Rosneft »

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Qatar va investir massivement dans l’immobilier

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Que ce soit en au Qatar ou en France, le Qatar investit un peu partout dans le monde depuis plusieurs années. Un exemple d’investissement immobilier, il y a 10 ans, le PSG passait dans une autre dimension lorsque le Qatar y a investi. En France, il a également réalisé des investissements immobiliers pour un montant de 4 milliards d’euros. Lire la suite « Qatar va investir massivement dans l’immobilier »

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Les investissements du Qatar en Bretagne

Le Miramar Crouestyn, hôtel et centre de thalassothérapie d’Arzon, dans le Morbihan, a été racheté par la French Properties Management, l’une des sociétés gérant les biens du Cheikh Hamad al-Thani de la famille royale.

Une transaction qui a été réalisée dans le plus grand secret avec le groupe immobilier Hoche Investissement, propriétaire des murs depuis 2005. Selon Ouest France Entreprise, la patronne Marie-Antoinette Dain restera toutefois aux commandes.

L’établissement, qui souhaite obtenir une cinquième étoile avant d’obtenir le statut de palace, fermera pour d’importants travaux d’embellissement et d’extension du 27 octobre 2014 au 8 mars 2015. Plusieurs centaines de milliers d’euros vont être investis. Créé en 1990, le Miramar Crouesty emploie, en pleine saison, jusqu’à 140 salariés.

Avec cette nouvelle acquisition, l’émir du Qatar, qui avait déjà effectué de nombreux séjours dans la région, allonge la longue liste des propriétés qatariennes de France. La France, et plus particulièrement Paris, est en effet un lieu privilégié de « chasse à l’hôtel de luxe » pour le QIA (le fonds d’investissement du Qatar), mais également pour les particuliers qataris.

Il faut dire que depuis 2008, les Qataris bénéficient en France d’un régime fiscal particulièrement attractif en étant exonérés de taxe sur les plus-values immobilières. D’autre part, un Qatari ne paie pas d’impôt sur la fortune durant ses cinq premières années de résidence en France. Des mesures mises en place par Nicolas Sarkosy, notamment pour favoriser les relations commerciales entre la France et le Qatar.

Source : cafe-hotel-restaurant.com

Par La Rando

Les investissements des pays du golfe en Occident

Les pays du golfe Persique accaparent méthodiquement des actifs des grandes entreprises occidentales. Les investisseurs des pays du monde arabe ne font pas que profiter d’une conjoncture favorable, ils créent également des structures financières et industrielles stables dans d’autres pays. Cela inquiète déjà en Europe. Plusieurs analystes et la presse commencent à parler d’une expansion économique ciblée des pays arabes en Occident.

Le journal espagnol La Vanguardia a titré « Le nouvel empire arabe ». Les informations rassemblées par le quotidien sont en effet impressionnantes. Par exemple, le Qatar possède la tour The Shard et le grand magasin Harrods à Londres. Doha contrôle le géant français de l’information Lagardère, le légendaire joailler américain Tiffany et les Allemands Volkswagen-Porsche et Siemens. Les Émirats arabes unis (E.A.U.) possèdent la compagnie pétrolière espagnole CEPSA et ont des parts dans de grandes sociétés, telles que General Electric, Airbus et Boeing. Le Koweït a acquis le siège social européen de la Bank of America et investit dans le grand projet urbaniste de Hudson Yards à New York. Qui plus est, ces pays contrôlent pratiquement tout le football.

Les autorités des pays du golfe Persique déclarent qu’il y a une forte concurrence entre eux. C’est pour cela que, lorsque, par exemple, le Qatar annonce un quelconque projet grandiose, l’Arabie saoudite doit répondre par quelque chose d’au moins aussi grandiose. C’est l’Orient ! Les autorités manœuvrent surtout à l’orientale : ces derniers temps, dans les actes, il ne s’agit pas vraiment de concurrence, mais plutôt d’une merveilleuse entente (ne fut-ce que lors du « Printemps arabe »). Cependant, pour Vassili Kouznetsov, directeur du Centre des systèmes politiques et la faculté de politique internationale de l’université d’État Lomonossov de Moscou, il n’est pour le moment pas question d’expansion.

« Évidemment, il y a l’idée de faire croître son influence dans l’économie et la politique internationale. Le fait que la politique des États du golfe Persique soit pour beaucoup subjective représente une certaine difficulté. Dans ces monarchies, la stratégie de politique étrangère est élaborée par un cercle très fermé de personnes derrière des portes closes. Cela augmente l’imprévisibilité politique et plusieurs risques. De façon tout à fait théorique, il peut s’agir de l’institution d’une unité du monde arabe. Toutefois, cette idée n’est pas mise en œuvre par l’élite politique, mais par des groupes précis. »

Il faut dire que ce point de vue est loin d’être partagé par tout le monde. Comment appeler l’énorme injection de fonds des pays arabes dans les projets urbains, industriels et bancaires européens et américains si ce n’est pas une expansion ? Il faut aussi noter que cette expansion est surtout visible dans deux secteurs : le transport aérien et le football. Comme le souligne Olivia Orozco, économiste et historienne du Centre d’études du monde arabe, le golfe Persique est en train de se transformer en nœud, en pont entre l’Europe, les États-Unis et l’Asie. Doha, Dubaï et Abou Dabi construisent actuellement d’énormes terminaux internationaux, à côté desquels seront construits de somptueux hôtels et centres commerciaux. À l’étranger, les transports aériens du Qatar et des E.A.U. se développent avec succès. Leurs compagnies aériennes nationales ouvrent de nouvelles lignes vers les États-Unis, l’Asie, l’Afrique et le Moyen-Orient et sont considérées comme les meilleures au monde. En ce qui concerne le football, le seul exemple espagnol suffira. Dans le cadre d’une campagne de relations publiques bien pensée, deux grands outils de propagande ont su interagir : le Real Madrid est sponsorisé par la compagnie aérienne Emirates, tandis que le FC Barcelone est parrainé par son concurrent Qatar Airways.

Bref, il est évident que Doha, Dubaï et Abou Dabi agissent selon un plan commun réglé comme du papier à musique. Il est pour l’instant question de créer une place d’armes économique. Sergueï Demidenko, expert orientaliste de l’Institut des évaluations stratégiques, estime qu’à l’avenir, l’expansion pourrait se dérouler sur le plan politique.

« Actuellement, les élites financières du golfe Persique font partie de l’élite mondiale. Ces pays ne craignent déjà plus la répression de l’Occident. Ils ont la possibilité de mettre en place une ligne politique complètement indépendante. Ils ne sont plus des parias, des hors-la-loi, mais des partenaires à part entière des grands capitaux et des grandes entreprises occidentales. Des sommes colossales sont placées en Europe. En prenant en compte sa situation, l’Europe ne s’en sortira surement pas sans argent arabe. À cet égard, je prévois qu’il y aura également une expansion politique et culturelle. »

L’expert n’exclut pas que les organisations radicales qui agissent actuellement en Europe soient financées par certains cercles des pays du golfe Persique. Pour le moment, ils font encore attention et restent discrets.

Par: Igor Siletski
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Investissements qataris au Royaume-Uni

Doha: les investissements du Qatar au Royaume-Uni s’élèvent à plus de 20 milliards de livres sterling, (30.6bn $), dont la plupart sont situés à Londres, selon le maire de Londres Boris Johnson. Boris Johnson, lors d’une conférence de presse, a dit qu’il allait présenter 18 nouveaux domaines d’investissement à Londres pour ceux qui sont intéressés à investir dans la capitale anglaise.
Johnson a déclaré que les exportations britanniques valent plus de 1,3 G £ au Qatar et a ajouté que les relations avec le Qatar ont le vent en poupe. Il a salué l’investissement de Qatari Diar dans le village olympique de Londres.
Le maire de Londres a déclaré que l’Angleterre, pour sa part, a sa juste part des investissements au Qatar. Un exemple de cela serait la participation de l’Angleterre à Shell au Qatar, une valeur de £ 22 milliards.
Sur le gel de son projet de développement de Chelsea Barracks de Qatari Diar, le maire de Londres a dit s’attendre à ce que ce projet s’active un peu plus. Les relations économiques  entre l’angleterre et le Qatar sont très bonnes selon le Maire Boris.

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Qatar Investment Authority (QIA)

Le Qatar Investment Authority (QIA) est le fonds d’investissement souverain de l’émirat du Qatar, présidé par le cheikh Tamim bin Hamad al-Thani. Fondé en 2005, il détiendrait 85 milliards USD d’actifs. Le QIA contrôle un peu plus de 6 % du capital d’EADS, 15,1 % des actions du London Stock Exchange et 17 % de Volkswagen. Il est actionnaire du Groupe Lagardère à hauteur de 12,83 %. Etablie en 2005, la Qatar Investment Authority (QIA), le fonds souverain de l’émirat gazier, occupe la 12e place du classement Preqin publié en avril 2012 qui fait autorité. La QIA dispose de 80 milliards de dollars d’actifs (61 milliards d’euros). Le fonds est divisé en deux structures, Qatari Diar (immobilier) et Qatar Holdings.

En 2011, la QIA a investi 21,7 milliards de dollars à l’étranger. La QIA possède des participations dans General Motors, Banco Santander, Miramax, Porsche, VW, Crédit suisse ou le London Stock Exchange. Elle est propriétaire du grand magasin londonien Harrods. En France, la QIA possède 100 % du PSG et de Paris Handball, les immeubles Virgin, HSBC, Lido et plusieurs hôtels de luxe. Elle est actionnaire à hauteur de 12,83 % du groupe Largardère. C’est un investisseur dormant, peu impliqué dans la vie des entreprises concernées. Lire la suite…
Voici la liste des investissements:
Finance

  • Al Ahli Bank
  • Al Rayan Bank
  • Alpha Bank
  • Doha Bank
  • Qatar Islamic Bank
  • Qatar National Bank
  • Abu Dhabi and Qatar Fund
  • Agricultural Bank of China
  • Banco Santander Brasil
  • Barclays
  • Bulgarian-Qatari Company
  • Crédit suisse
  • Dragon Capital
  • Libyan-Qatari joint investment fund
  • QIA Malaysia fund
  • QIA and Sudan
  • The First Investor
  • Vietnam-Qatar Fund
  • Qatar and Oman Investment Company
  • Qatar-Britain Clean Energy Investment Fund
  • Qatar-Sri Lanka Investment Fund
  • Commercialbank
  • Philippines and Qatar fund
  • TFI-Gazprombank fund
  • Qatar Dubai Investments
  • Qatar-Britain Clean Energy Investment Fund
  • Qatar Holding Indonesia
  • Industrial and Commercial Bank of China
  • London Stock Exchange
  • Qatar Exchange
  • PME Infrastructure Management Limited Fund

Immobilier et hôtellerie

  • Hôtel Martinez à Cannes
  • Hôtel du Louvre à Paris
  • Hôtel Concorde Lafayette à Paris
  • Hôtel Palais de la Méditerranée à Nice
  • Barwa Real Estate Company
  • un complexe hôtelier à Chypre
  • un projet touristique en Égypte, sur la mer Rouge
  • Fairmont Raffles
  • Four Season Health Care
  • MAIA Luxury Resort and Spa
  • La Fermière de Cannes (22,7 %)
  • Raffles Hotel
  • Qatari Diar Brazil property fund
  • Qatari Diar Real Estate Investment Company
  • Songbird Estates
  • Kaladbro Estate
  • Moroccan Touristic Engineering Company
  • Sharm el-Sheikh resort
  • Al-Rayyan Hills
  • Al Difaf development
  • Park House
  • Complexe touristique à Tozeur
  • Horizon Towers
  • Rawabi
  • Sino-Singapore Tianjin Eco-City project
  • Lusail development
  • Energy City

Industrie

  • EADS
  • Porsche
  • Volkswagen

Transport

  • Qatar Airways
  • Qatar Railways Development Company
  • Doha and Bahrain rail link

Sport

  • Paris Saint-Germain FC (100 % du club)
  • Paris Saint-Germain Handball (100 % du club)

Autres

  • Adecoagro
  • Atheer
  • Bayti
  • Bellway PLC
  • Cayo Largo del Sur
  • Cegelec S.A. (100 %), puis cédé à Vinci
  • Chelsea Barracks
  • Chelsfield Partners LLP
  • City-CenterDC
  • Clover Downs
  • Delta Commercial Property
  • Diar Infrastructure Services Company
  • Fisker Automotive, Inc.
  • Frankel
  • Grosvenor Square
  • Harrods
  • Hassad Food
  • Hochtief
  • Hochtief and Qatari Diar JV
  • J Sainsbury PLC
  • JSM Indochina
  • Groupe Lagardère
  • Lusail International Media Company
  • Miramax Films
  • Mushaireb
  • NHP Portfolio
  • Nicosia property development
  • PME Infrastructure Management Limited Fund
  • Petronet LNG
  • Plavi horizonti
  • Primus Pacific Partners
  • Q-West
  • QD SBG Group
  • Qatar Telecom
  • Raffles Medical Group
  • Suez Environnement
  • Veolia Environnement (5 %)
  • Vinci (31 500 000 actions)
Par La Rando

Le Qatar sur la scène internationale

Le minuscule mais richissime émirat gazier du golfe Persique joue les grands sur la scène internationale. Exister coûte que coûte. Tel pourrait être la devise du Qatar. Tant ce minuscule émirat gazier du golfe Persique est opiniâtre à s’élever parmi les grandes puissances. Tant les colossaux revenus tirés de ses précieuses réserves de gaz naturel le lui permettent. Le nom du Qatar est aujourd’hui de notoriété mondiale. Sa stature et son influence sont inversement proportionnelles à la taille de son territoire et de sa population. Depuis le milieu des années 90, le Qatar compense cette double faiblesse structurelle par une diplomatie particulièrement active, qui s’est récemment illustrée dans la résolution de conflits. Les révolutions arabes lui ont, de ce point de vue, offert des opportunités aussi uniques qu’intéressantes.
Partie prenante de l’opération militaire internationale en Libye, soutien en coulisses des insurgés syriens, le richissime émirat est aussi présent au Mali, mais via ses puissantes organisations caritatives.
Champion absolu du soft power, le Qatar y voit une manière d’étendre son influence au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, au moment où les cartes géopolitiques y sont rebattues. Une influence qui prend des contours politiques, économiques et idéologiques.
Cet expansionnisme n’est pas neuf. Depuis l’arrivée au pouvoir du cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, en 1995, le Qatar s’est lancé dans une conquête du monde qui semble sans limite, à la démesure de ses moyens financiers. Les exportations de gaz lui ont rapporté plus de 50 milliards de dollars en 2011. Un pactole récurrent et surtout très régulier pour les autorités qataries, les prix du gaz étant stables, contrairement à ceux du pétrole.
« Le Qatar fait comme n’importe quel pays du monde, il essaie de défendre ses intérêts. Dans ce cadre, il tente d’accroître son influence par le biais de ces leviers d’action que sont notamment sa richesse financière et sa chaîne de télévision. A l’égard du monde arabe, il a fait ce calcul que les formations de l’islam politique issus de la matrice des Frères musulmans remportaient les élections à chaque fois que le peuple avait l’occasion de s’exprimer librement. C’est en particulier le cas en Tunisie et en Egypte » , souligne Nabil Ennasri, chercheur et auteur de « L’énigme du Qatar ».
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