Par La Rando

Pourquoi les prix du pétrole chutent ?

Les cours du baril ont chuté sous le seuil symbolique des 60 dollars. L’économie russe s’effondre, l’Iran s’étrangle. Comment en est-on arrivé là? Explications.
Que vaut le baril aujourd’hui?

Les cours des deux barils de référence, le Brent à Londres et le WTI à New York, ont enfoncé à la baisse le seuil symbolique des 60 dollars. Ce mercredi matin, dans les échanges asiatiques, le WTI perdait encore 1,16 dollar par rapport à la veille, à 54,77 dollars. Au même moment, le Brent cédait 82 cents, à 59,19 dollars. Le pétrole n’avait plus navigué à ces niveaux depuis 2009. Cette année-là, le WTI valait environ 35 dollars le baril et le Brent s’échangeait à 45 dollars. En 2014, la chute des prix du pétrole a été vertigineuse et surtout rapide: depuis mi-juin, elle atteint presque 50%. Lire la suite « Pourquoi les prix du pétrole chutent ? »

Par La Rando

L’Arabie saoudite mise gros sur le gaz de schiste

La compagnie nationale saoudienne va investir 7 milliards de dollars dans ce domaine.

Saudi Aramco, la compagnie nationale saoudienne, investit massivement dans le gaz non conventionnel. «  L’Arabie saoudite sera la prochaine frontière du schiste, notamment dans le gaz », a déclaré mardi son PDG, Khaled Al Faleh, lors d’une conférence à Riyad. Le patron de la première compagnie pétrolière mondiale a annoncé son intention d’investir 7 milliards de dollars supplémentaires dans ce domaine, qui viendront s’ajouter aux 3 milliards de dollars déjà dépensés.

«  C’est la première fois que Saudi Aramco dévoile les montants consacrés à ses ressources non conventionnelles, mais le pays avait déjà évoqué par le passé son intention de les exploiter », rappelle Francis Perrin, président de la société d’études Stratégies et Politiques Energétiques. Le royaume s’est engagé dans une stratégie de diversification de son électricité, aujourd’hui largement produite en brûlant du pétrole. Le développement des réserves de gaz s’inscrit dans cette stratégie, aux côtés de projets dans le solaire ou le nucléaire, dans le but de préserver ses ressources pétrolières pour l’exportation. Or le pays pourrait receler des réserves de gaz de schiste considérables : le ministre du Pétrole, Ali Al Naimi, les a estimées en 2013 à 17.000 milliards de mètres cubes, deux fois les réserves prouvées actuelles de gaz du pays.

Un haut niveau d’expertise

Saudi Aramco a démarré des campagnes d’exploration dès 2011, avec des forages dans le nord du pays. Il y a environ un an, Khaled Al Faleh a annoncé que les découvertes réalisées dans cette région lui permettront d’alimenter une centrale électrique de 1.000 mégawatts (l’équivalent d’un réacteur nucléaire) à venir au sein d’un futur complexe de phosphates. La compagnie saoudienne devrait aussi réaliser cette année deux forages avec le russe Lukoil dans le désert Rub al-Khali, où elles ont découvert un réservoir de « tight gas », un autre gaz non conventionnel nécessitant la même technologie d’extraction que le gaz de schiste. «  Le Royaume veut faire passer sa production de 300 à 450 millions de mètres cubes par jour d’ici à 2018 », indique Francis Perrin.

Une ouverture pour les compagnies occidentales, qui cherchent toutes à conclure des partenariats avec la compagnie saoudienne dans l’exploration-production ? «  Saudi Aramco a évoqué la possibilité d’associations, sans suite pour l’instant, note Francis Perrin. Elle n’en a pas absolument besoin, car elle possède elle-même un haut niveau d’expertise et travaille avec des sociétés de services qui maîtrisent les technologies. Mais elle pourrait souhaiter partager les risques et les investissements. » Reste à résoudre le sujet des faibles ressources en eau du royaume, alors qu’il s’agit d’un élément essentiel à l’exploitation des hydrocarbures de schiste.

Source : Les Echos

http://www.lesechos.fr/journal20150128/lec2_entreprise_et_marches/0204112824044-larabie-saoudite-mise-gros-sur-le-gaz-de-schiste-1087615.php

Par La Rando

Pétrole : discussion entre Koweit et l’Arabie saoudite

Un syndicat koweïtien du secteur pétrolier a déploré dimanche une décision unilatérale de l’Arabie saoudite de cesser d’exploiter un champ pétrolier offshore commun, et demandé une intervention du gouvernement. Fadgouch al-Ajmi, chef du syndicat à la Kuwait Gulf Oil Co. (KGOC) a appelé, dans un communiqué, le gouvernement koweïtien à assurer le redémarrage de la production du gisement Khafji.

Ce dernier est situé dans la zone neutre entre l’Arabie saoudite saoudite et le Koweït, dont les gisements pétroliers sont exploités par les deux pays et la production de quelque 700.000 barils partagée à égalité. Les médias koweïtiens ont indiqué que le chef des opérations de Khafji, Abdallah Helal, représentant de l’Aramco, la compagnie pétrolière nationale saoudienne, a ordonné l’arrêt de la production du gisement qui est de 311.000 barils par jour, en invoquant le besoin de protéger l’environnement.

Citant un mémo interne, ces médias ont affirmé que M. Helal avait estimé que les émissions résultant de ces opérations dépassaient les limites autorisées. Le quotidien koweïtien Al-Raï, citant une source pétrolière non identifiée, a indiqué que les deux pays avaient conclu une entente prévoyant de régler les problèmes liés à l’environnement en 2017 et que le Koweït avait été surpris par la décision saoudienne.

Selon les médias koweïtiens, le décision saoudienne pourrait être liée à des divergences sur l’intention du Koweït d’implanter une importante raffinerie sur le site d’Al-Zour, proche de la zone neutre, et qui sert à exporter une partie de sa production.
Le Koweït et l’Arabie ont des capacités de production suffisantes pour couvrir une baisse de la production qui pourrait résulter de leur différend. Les deux pays ont signé il y a cinquante ans un accord de partage de la production de la zone neutre, où l’Aramco opère côté saoudien et la KGOC pour le Koweït.

Par Randonnée

Survie: Le jour d’après – à court de pétrole

petrole survie terreDocu-fiction de l’émission « Le jour d’après » du National Geographic : que se passerait-il si l’extraction du pétrole devait brutalement cesser suite à l’épuisement des réserves ?

Une fiction pas si réalise que ça, car la pénurie de pétrole (irrémédiable, le pétrole n’étant pas une ressource infinie) se fera au long cours et sera gérée sur les prochaines décennies (la fin du pétrole est estimée aux alentours de 2060 ou 2070, dans le meilleur des cas).

Par La Rando

Le pétrole de Libye en 2014

Les prix du pétrole étaient presque stables lundi en cours d’échanges européens, après deux semaines de forte baisse en raison de la perspective d’un retour de l’offre libyenne et de l’apaisement des inquiétudes liées aux exportations pétrolières irakiennes.

Vers 10H15 GMT (12H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 110,66 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2 cents par rapport à la clôture de vendredi. Vers 08H30 GMT, le Brent est tombé à 110,40 dollars, son niveau le plus faible depuis le 12 juin.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 15 cents, à 103,91 dollars, par rapport à la clôture de jeudi. Les échanges aux États-Unis se sont limités aux seuls échanges électroniques vendredi, le marché étant resté fermé en raison d’un jour férié.

Le Brent commence la nouvelle semaine presque inchangé après avoir perdu 2,3% la semaine dernière, sa plus forte chute hebdomadaire depuis début janvier, indiquaient les économistes de Commerzbank.

La Libye, où les opérations ont repris aux deux plus gros terminaux pétroliers du pays (Ras Lanouf et al-Sedra, d’une capacité conjointe de 500.000 barils), est la principale raison de cette baisse, rappelaient-ils.

La semaine dernière, les autorités libyennes et les rebelles autonomistes de l’Est ont annoncé la fin de la crise pétrolière qui paralysait le secteur pétrolier du pays depuis un an.

La Compagnie nationale de pétrole (NOC) a levé la clause de force majeure sur les acheminements de brut en partance de ces deux ports. Les premiers chargements peuvent donc être attendus dans les prochains jours, signalaient les experts de Commerzbank.

Les perturbations qui affectaient le secteur pétrolier libyen depuis un an ont provoqué une forte chute de la production du pays, par moment réduite à moins de 200.000 b/j, contre environ 1,5 million de b/j en temps normal.

Le Brent a maintenant perdu la quasi-totalité de ses gains réalisés à cause de la crise en Irak, qui a éclaté le 9 juin dernier.

Après l’offensive fulgurante des insurgés sunnites en Irak, les cours du brut avaient flambé, grimpant mi-juin à leur niveau le plus élevé depuis neuf mois (à 115,71 dollars pour le Brent et 107,73 dollars pour le WTI).

Ils se sont ensuite rapidement repliés en l’absence de perturbation majeure de l’offre pétrolière irakienne – les combats étant circonscrits au Nord et à l’Ouest du pays tandis que les opérations pétrolières sont majoritairement situées au Sud.

Source: Romandie

Par La Rando

Russie, production de pétrole record en 2013

La production de pétrole de la Russie, l’un des premiers pays producteurs de la planète, a augmenté de 1% en 2013 à 523,3 millions de tonnes, atteignant son plus haut niveau depuis l’effondrement de l’URSS. La production de pétrole et de gaz à condensat a atteint 523,3 millions de tonnes, soit 10,51 millions de barils par jour en moyenne, selon un rapport du ministère de l?Énergie publié jeudi. En 2012, le pays avait déjà établi un record à 10,35 millions de barils par jour en moyenne.

Cette hausse de la production consacre la Russie comme l’un des premiers producteurs de pétrole, aux coudes à coudes avec l’Arabie Saoudite dont elle ne possède cependant pas la capacité à stimuler la production pétrolière en cas de hausse de la demande ou troubles au Moyen-Orient. Toutefois, les exportations en dehors des pays de l’ex-URSS ont baissé de 2,2% en 2013. Lire la suite sur Yahoo News…

Par La Rando

Pétrole au Koweït

Le Koweït a découvert un nouveau champ pétrolier contenant des quantités commerciales de brut et de gaz, a annoncé lundi le patron de la Kuwait Oil Co, Hashem Sayed Hashem.

Cette découverte a été faite dans la région de Kabed, dans l’ouest du Koweït, non loin du champ de Manageesh, a ajouté M. Hashem, cité par l’agence officielle Kuna.

Source: LeSoir.be

Par La Rando

Pétrole au Maroc

Commodesk – L’Office marocain des hydrocarbures et des mines a attribué trois zones de prospections offshore de pétrole à Chevron. C’est la première fois que la compagnie américaine s’implante au Maroc, un mois après avoir créé une filiale dans le royaume.Les trois concessions se trouvent à plus de 100 kilomètres d’Agadir et à une profondeur comprise entre 100 et 4.500 Lire la suite « Pétrole au Maroc »

Par La Rando

Pétrole en Arabie Saoudite

Le géant pétrolier saoudien Aramco a annoncé lundi l’entrée en production de son nouveau gisement pétrolier à Manifa, dans l’est du royaume, avec une capacité de 0,5 million de barils/jour (mbj) en juillet. Dans un communiqué, Aramco ajoute que le gisement de Manifa, devenu opérationnel le 10 avril, en avance de trois mois sur le délai initial, devrait atteindre sa pleine capacité de 900.000 barils/jour (bj) de brut lourd à la fin de 2014, mais sans incidence sur sa capacité de production.
La capacité maximale d’Aramco sera maintenue au niveau antérieur à l’entrée en production de Manifa, souligne le communiqué.
L’Arabie saoudite possède des réserves prouvées de pétrole de 265 milliards de barils, selon l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ce qui les place parmi les premières de la planète. Lire la suite sur maghrebemergent….

Par La Rando

Hydrocarbures et culture au Qatar

Le Qatar est l’un des pays les plus médiatisés pour sa puissance économique et culturelle émergente. Pourtant, sa réputation disproportionnée par rapport à sa taille n’est pas définitivement acquise. Si les hydrocarbures représentent encore plus de la moitié de ses revenus, le Qatar a décidé de diversifier son économie. D’où viennent les richesses qataries ?
C’est une péninsule grande comme la Corse. Sa capitale, Doha, n’était au début du XXe siècle un petit village de pécheurs notamment connu pour son commerce de perles.
Plus d’un siècle après, le Qatar est devenu un pays incontournable, tant par son économie que par son influence culturelle. Présent sur tous les fronts, le royaume du Cheikh Hamad Bin Khalifa al-Thani a pris le parti d’exporter son image de marque partout dans le monde, mais aussi ses matières premières, clé de voute de la puissante économie qatarie.

L’émirat construit sur les ressources énergétiques

Car si le Qatar est parvenu à afficher un taux de croissance de 18,8 % en 2011, c’est principalement grâce au gaz naturel. Avec environ 1 trillion de m3 de réserve estimés en 2011, il constitue la troisième réserve mondiale la plus importante de gaz derrière la Russie et l’Iran. Et en 2007, la Qatar passait premier exportateur de gaz naturel liquéfié devant l’Indonésie.
L’extraction de pétrole aurait quant à elle généré 25,8 milliards de barils en 2012.

Hydrocarbures : 61 % du PIB

L’énergie représente ainsi 61 % du Produit Intérieur Brut – qui s’élève à 191 milliards de dollars en 2012 –  95 % des exportations et 75 % des recettes budgétaires. Le Qatar était de plus le deuxième pays au plus haut PIB par habitant en 2012 derrière le Luxembourg. Un facteur qui tient en partie à la démographie originale du pays, composée à 85 % d’expatriés alors que la population du Qatar ne dépasse pas celle de Paris (1,75 million d’habitants).
La mine d’or qatarie est donc le gaz naturel. Pourtant, l’État reste tributaire de ses réserves certes gigantesques, mais limitées. 99 % du total des réserves gazières de l’émirat sont concentrés dans un seul et même endroit, North Field. D’autre part, l’exploitation nord-américaine (et bientôt européenne) du gaz de schiste pourrait menacer la place du Qatar sur le marché mondial. Enfin, la demande interne en gaz semble connaître une augmentation subite. Lire la suite…