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Survie: vivre dans un bus

bus survieQui n’a jamais rêvé de tout plaquer pour mieux partir en road trip ? Hank Buttita l’a fait mais à sa façon. VirginRadio.fr vous raconte comment il parcoure les Etats-Unis dans son bus aménagé. Certains transforment un avion en maison de luxe tandis que d’autres préfèrent transformer un appartement en piscine. Hank Bittita, lui, a choisi d’aménager un bus pour mieux sillonné les Etats-Unis. Ce jeune étudiant en architecture s’est confronté à deux problèmes majeurs : Le premier était, bien évidemment, de trouver une solution afin de faire face aux prix des loyers toujours plus élevés dans le Minnesota. Le second était de trouver l’inspiration pour son projet de fin d’études. Hank Buttita a finalement décidé de joindre l’utile à l’agréable. Résultat, il a complètement repensé un bus de façon à en faire un appartement. Il déclare d’ailleurs : ‟Dans mon école, j’étais fatigué de dessiner des bâtiments qui ne verraient jamais le jour, pour des clients imaginaires. Je préfère travailler avec mes mains, en explorant les détails à fond et en travaillant à grande échelle ». Chez Virginradio.fr, nous pouvons comprendre ce point vue, tout à fait légitime. Pour moins de 10.000 dollars, le jeune étudiant a pu concrétiser ses plans. Mais puisque son projet de fin d’études est devenu un vrai projet de vie, il a choisi de sillonner les Etats-Unis. Comme quoi, tout plaquer est plus facile qu’on ne le croit. pourriez-vous tout quitter comme Hank ?

Il sillonne les Etats-Unis en

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Survivre à une morsure de serpent

vipere-couleuvreLes vipères fuient les hommes. Dans l’hexagone, un serpent qui mesure plus de 90 cm n’est pas une vipère mais une couleuvre, il est de ce fait inoffensif. Les conseils et recommandations en cas de morsure du Docteur Vonick CHENU, médecin Anesthésiste-Réanimateur, ancien Chef des Services Urgences et Réanimation, Centre Hospitalier de DAX 40010.

Risques

On dénombre de 1 000 à 2 000 morsures de vipères par an en France (vipera aspis et vipera berus)

  • 10 % des morsures s’accompagnent d’une envenimation ;
  • 10 % des envenimations sont potentiellement graves ;
  • 1 à 3 décès par an ;
  • les vipères possèdent plus de venin au printemps, les envenimations sont plus fréquentes en avril/juin.

Prévention

Pour toute promenade en montagne ou en forêt :

  • avoir un téléphone portable et connaître le 15 ou le 18 ;
  • chaussures fermées, pantalons ;
  • si vous faites du camping, ne pas coucher à même le sol et examiner vos vêtements et vos chaussures le matin ;
  • au cours de la promenade, frapper le sol en avançant (la vipère est sourde mais sensible aux vibrations) ;
  • avoir un minimum de matériel de premier secours : eau oxygénée, Dakin ou produit iodé ainsi que des bandages légers et du paracétamol.

Morsure

  • douleur vive sur le moment avec une sensation de piqûre ;
  • deux petites lésions cutanées punctiformes espacées de 6 à 8 mm (quelquefois une seule) ;
  • quelquefois une goutte de sérosité ;
  • on a vu ou non le serpent, on a su ou non le reconnaître ;
  • 10 à 15 minutes plus tard, peut apparaître une réaction oedémateuse au niveau de la morsure, puis du segment de membre intéressé, enfin de tout le membre ;
  • l’aspect de la peau peut se modifier : tâches ecchymotiques ou purpuriques…
  • peut s’accompagner d’agitation (ne pas donner de café ou d’alcool et/ou d’excitant car augmente la diffusion) ;
  • les formes graves sont en général dues à la pénétration directe du venin dans une veine ;
  • si absence d’oedème et de douleur, il n’y a pas d’inoculation de venin : 20 à 30 % des morsures sont dites « sèches ».

Bilan de la morsure

Morsure de vipère sur un pied adulte

La classification de la morsure en fonction des signes cliniques conditionne la surveillance et le traitement. Voici les différents grades :

Grade 1 – Pas d’envenimation :

  • marque des crochets ;
  • absence d’oedème ;
  • absence de réaction locale.

 

Grade 2 – Envenimation minimale :

  • oedème local autour de la morsure ;
  • absence de symptômes généraux ;

Grade 3 – Envenimation modérée :

  • oedème régional (membre) seul ou accompagné de symptômes généraux modérés (hypotension passagère, vomissements, diarrhée).

Grade 4 – Envenimation sévère :

  • oedème étendu et/ou symptômes généraux sévères (hypotension prolongée, sueur, choc, saignements, vomissements, diarrhée…).

Bien noter le grade pour le transmettre au 15 !

Complications

  • surinfection ;
  • tétanos ;
  • douleur ;
  • troubles de la coagulation.

Gestes d’urgence

Plus qu’une pancarte, un cerbère efficace

1. allonger la victime ;
2. calmer la victime : toute excitation augmente la vitesse de diffusion du venin ;
3. nettoyer et désinfecter la morsure ;
4. poser un bandage sans compression ;
5. enlever bagues, bracelets …
6. contacter le 15 pour suite à donner et transport éventuel ;
7. si transport : immobiliser le membre mordu ;
8. si douleur : paracétamol (ne pas utiliser d’aspirine).

NE PAS FAIRE :

  • ne pas utiliser – éther, alcool : risque d’augmenter la diffusion du venin ;
  • ne pas utiliser de sérum antivenimeux : risque de réaction allergique important ;
  • jamais de garrot : augmente l’anoxie, l’oedème et favorise l’action locale du venin ;
  • ne pas inciser ou aspirer ou cautériser ;
  • aspi venin semble peu efficace.

Mise en observation et hospitalisation

Grade 1 – Surveillance locale

Grade 2 – Hospitalisation :
Mise en observation 24 heures car risque de forme retardée.

Grade 3 et 4 – Hospitalisation :

  • surveillance urgences/soins intensifs ;
  • surveillance des paramètres ;
  • traitement de la douleur ;
  • couverture antibiotique ;
  • prévention du tétanos ;
  • mise en place d’une sérothérapie : sérum antivenimeux constitué de fragments F(ab’)2 d’anticorps équins, pasteurisé et purifié en perfusion intraveineuse selon un protocole très précis ;
  • traitement des troubles de la coagulation.

Séquelles

  • oedème pendant plusieurs semaines ;
  • douleur résiduelle ;
  • nécrose tissulaire ;
  • rarement troubles neurologiques : parésies résolutives de la musculature de la face et oculaire (ptôsis, ophtalmoplégie, troubles de l’accommodation) – vipera zinnikeri ;
  • insuffisance rénale ;
  • oedème pulmonaire due à un mauvais pronostic.

Morsures de vipères sur les animaux

Chiens et chats peuvent être victimes de morsure de vipère

Conseils du Docteur Paul, vétérinaire en Sologne :

Reconnaître la morsure :

  • 2 trous de morsures (crochets de la mâchoire sup) espacés d’environ 1 cm ;
  • gonflement très important.

Conduite à tenir :

  • ne jamais mettre de garrot ;
  • aspi venin sans intérêt ;
  • appeler son vétérinaire pour prévenir qu’on arrive et garder son calme.

Les animaux résistent généralement bien au venin.
Le risque majeur est une infection et des troubles respiratoires si la morsure est sur la gueule ou le museau.
Si cela se passe pendant le week-end appeler son vétérinaire qui donnera le numéro du vétérinaire de garde.
Si le vétérinaire est loin, vous pouvez donner des corticoïdes à la dose de 2 mg/kg.
Les morsures sont souvent plus méchantes en début de saison car les poches à venin sont plus remplies.
Les complications d’une morsure de vipère sont des troubles de la coagulation qui peuvent intervenir pendant 4 à 7 jours et une possible insuffisance rénale pendant 3 à 4 jours.
Certains chiens ou chats très choqués sont gardés sous perfusion pendant 24 à 48h. 90 % repartent chez eux aussitôt mais doivent subir un contrôle après 48 heures.

Particularités du venin de vipère

Le venin est inoculé au moyen de 2 crochets mobiles qui sont repliés en arrière lorsque la gueule est fermée et qui basculent en avant lorsque la gueule est ouverte.

C’est la vipère qui contrôle elle-même l’injection ou non de venin. C’est un liquide huileux de couleur jaune ambrée dont la quantité varie en fonction de l’activité et de l’âge de la vipère.

Composition

Les toxines
Leur rôle principal est de tuer rapidement la proie :

  • les neurotoxines peuvent entraîner des convulsions, des crampes, des paralysies (notamment une paralysie des muscles respiratoires) ;
  • les myotoxines peuvent entraîner des nécroses musculaires au niveau de la morsure ;
  • les hémotoxines peuvent entraîner des troubles de la coagulation, et une hémolyse.

Les enzymes
Elles assurent la prédigestion des tissus. Certaines de ces enzymes sont responsables de la douleur.

Conclusion

L’action des enzymes et des toxines agissent sur la circulation, l’appareil respiratoire, l’appareil gastro-intestinal et le système nerveux. Le rein est aussi touché par des troubles hémodynamiques et de coagulation. L’envenimation générale se situe dans un délai assez bref (5 à 15 mn) mais peut aussi arriver tardivement au delà des 24 heures.

Source: Pratique.fr

Par Randonnée

Survie: Un village auto-géré depuis 1971 !

VandoncourtDes élus qui écoutent les citoyens, des citoyens qui participent vraiment à la décision, des référendums qui tranchent quand aucune solution nette n’émerge ? Mais si, c’est possible. Ça s’appelle la démocratie. Et ça marche très bien, comme à Vandoncourt, commune de 800 habitants près de la frontière suisse qui expérimente depuis plus de quarante ans la démocratie participative.

Les 800 habitants de Vandoncourt, dans le Doubs, n’ont pas attendu que la démocratie participative soit à la mode pour s’impliquer dans la vie de leur village. Ils disposent de nombreux canaux pour faire entendre leurs voix. Et si la municipalité est toujours en charge des affaires courantes, aucune décision importante n’est prise sans le consentement des citoyens.

Le débat en cours sur l’implantation d’un parc éolien est un bon exemple de la culture démocratique qui règne dans la commune. Le projet en est encore au stade des études d’impact et de faisabilité, mais déjà, des voix s’élèvent, tant au sein du Conseil municipal que parmi les villageois.

Une opposition qui n’incommode pas le maire, Patrice Vernier : « Je me suis engagé auprès des habitants en leur disant que dès que nous aurons tous les éléments en main, nous organiserons une réunion publique contradictoire ». Si au terme de ce débat, les deux camps n’arrivent pas à s’entendre, le maire envisage de « lancer une consultation de type référendum pour sonder l’avis des habitants ».

Ce n’est pas la première fois que ce type de scrutin informel est organisé pour s’assurer que les décisions ne soient pas seulement prises « pour les habitants, mais aussi avec les habitants », comme le répète à l’envi l’équipe municipale. En 2002, Patrice Vernier, fraîchement élu, projetait de favoriser l’implantation d’une épicerie dans le village. Face aux divisions suscitées par le projet, il avait là aussi opté pour une consultation individuelle des habitants (étrangers compris) qui avait vu le « oui » triompher.

Aux sources de la démocratie participative

Pour comprendre l’origine de la dynamique participative qui anime le village, il faut remonter au début des années 1970. À cette époque, une bande de jeunes emmenée par Jean-Pierre Maillard-Salin, un jeune retraité de l’Éducation nationale, décide de présenter une liste aux élections. Leur slogan : « Démocratie, contrôle populaire et autogestion ».

Afin d’établir leur programme, ils mettent sur pied un questionnaire et recueillent les desiderata de la population. Lors des élections, la liste l’emporte et l’ensemble des candidats présentés entrent au Conseil municipal. Quarante ans plus tard, ils sont nombreux à Vandoncourt à parler avec nostalgie du regretté Jean-Pierre Maillard-Salin et de la « révolution culturelle » qu’il a impulsée.

On les comprend, tant les méthodes d’organisation prônées par la jeune équipe municipale tranchaient avec le paternalisme sans ambition du maire précédent, aux affaires depuis vingt-quatre ans. « Nous avons dit aux habitants : tu as une bonne idée, on t’épaule, mais tu t’en occupes. On voulait que les gens se prennent en charge et les associer aux décisions au nom de l’autogestion et d’une certaine idée de la démocratie », se rappelle Yves Montavon, Conseiller municipal qui faisait partie de l’aventure.

Chacun a son mot à dire

Les chantiers participatifs, en plus de permettre aux citoyens de se rencontrer, ont permis de fleurir la ville ou de rénover la salle polyvalente.

Dans la foulée, des instances permettant la participation citoyenne sont créées. Comme dans n’importe quelle commune, le Conseil municipal est ouvert aux habitants, sauf qu’ici, ils ont désormais le droit de prendre la parole. En outre, chaque Conseiller municipal se voit attribuer une rue afin de faire remonter les attentes du terrain.

Sans compter que chaque année, avant le vote du budget, la municipalité organise une réunion publique. Les grandes orientations y sont exposées et, là encore, chacun a son mot à dire. « Une centaine de personnes y participent. C’est un moment important de la vie de la commune », estime Brigitte Cottier, Conseillère municipale en charge de la culture.

Des commissions thématiques (environnement, scolaire, budget…) ouvertes à tous et chargées de rendre des avis à l’exécutif voient également le jour afin de donner corps à l’idéal autogestionnaire.

Près d’un demi-siècle plus tard, ces institutions existent toujours. Véronique Fiers, arrivée au village il y a une quinzaine d’années participe à quatre d’entre elles. « Je me sens directement concernée. Ça touche à la vie du village, à ses habitants », argue-t-elle. Convaincue de l’utilité démocratique de ces commissions, elle assure que « tous les points de vue sont écoutés et acceptés. Ils rentrent dans la balance au même titre que le point de vue d’un élu ».

En effet, l’équipe municipale a bien compris que pour que les habitants se réapproprient durablement la politique, il ne suffit pas de les écouter, mais vraiment les intégrer au processus de construction de la décision publique : « Le Conseil municipal n’est pas une chambre d’enregistrement. Si la majorité des gens en face de nous n’est pas d’accord, on les suit. Car si on les prend pour des cons, ils cesseront rapidement de participer », estime Yves Montavon.

Autogestion en actes

Mais c’est surtout la richesse de la vie associative qui fait dire aux habitants des bourgades alentour que Vandoncourt est « un village pas comme les autres ». Le quotidien est en effet rythmé par les initiatives organisées par les vingt-huit associations que compte la commune, du club de foot à la fanfare en passant par une association de préservation des vergers ou des variétés anciennes de pommes.

Ici, pas de « Y’a qu’à, faut qu’on ». La volonté de la municipalité de responsabiliser les habitants se traduit par une forte culture du bénévolat. « Quand la mairie ou les associations lancent des appels, il y a toujours du monde pour répondre présent. Notre devise c’est aide-toi et le ciel t’aidera », lance Patrice Vernier.

Ainsi, plus de deux cents bénévoles participent chaque année à l’organisation de la Fête des saveurs, tandis que des chantiers participatifs ont débouché sur la restauration du temple protestant du village, la réfection de la salle polyvalente ou la création d’un centre de vacances géré par les parents.

En plus de permettre à la municipalité de faire de substantielles économies, et d’améliorer le cadre de vie des habitants, ces actions collectives participent à la création du lien social dans la commune. « Pour s’entraider, il faut se connaître. Et pour se connaître, il faut faire des choses ensemble », résume le maire. Lire la suite sur lelotenaction.org …

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Ungersheim, le village survivaliste

Centrale solaire, agriculture bio, monnaie locale… Dans le sillage du mouvement des villes en transition, cette commune alsacienne veut atteindre l’autonomie énergétique et alimentaire. Reportage.

Vu du village. Photo : Pierre Chambaud
« Les employés communaux y arrachent les mauvaises herbes à la main et un attelage sert de ramassage scolaire. » Danièle Fritsch, la cinquantaine, a posé ses cartons à Ungersheim il y a deux ans et n’est pas prête d’oublier ses premières impressions.

Penser écologie, réaliser économie

Peuplé de 2 087 habitants, ce village près de Mulhouse, ressemble à tous ceux du péri-urbain alsacien. Des maisons avec jardins, une salle de sport, une place centrale où trône l’église. Il faut y vivre pour se rendre compte qu’Ungersheim n’est pas un village comme les autres. Depuis 2011, la commune suit le mouvement des villes en transition. Elle a défini 21 projets pour penser « l’après-pétrole ». Ils s’appuient sur trois piliers de réflexion avec pour maître mot l’ « autonomie » : alimentaire et énergétique et intellectuelle.

 

Capture d’écran
Dernière réalisation en date : une centrale photovoltaïque avec quarante mille mètres carré de capteurs solaires. De quoi produire en électricité l’équivalent de ce que consomment dix-mille habitants par an. Ungersheim a su profiter de la mise en vente des friches industrielles des anciennes mines de potasse pour acquérir le terrain sur lequel une entreprise privée investit. La commune bénéficie du loyer payé par l’investisseur. À Ungersheim, l’écologie accompagne les projets d’avenirs. « Je pense écologie, je réalise économie », se targue le maire Jean-Claude Mensch.

Un méthaniseur devrait à l’avenir compléter l’installation énergétique alors que la piscine municipale chauffe déjà ses bassins au solaire thermique. Affichée mais pas véritablement recherchée, l’autonomie énergétique est un prétexte pour faire du village une « vitrine des énergies renouvelables » selon le maire. À une vingtaine de kilomètres de la plus vieille centrale nucléaire de France, Fessenheim, il ne prétend pas « révolutionner le monde mais ouvrir des voies ».

 

Richelieu, le cheval mascotte de la commune. Photo : Ungersheim
Bio et local

Ouvrir la voie, Richelieu le fait concrètement tous les jours. Le cheval de la commune est un employé municipal comme les autres : il aide à arroser les fleurs, labourer le jardin communal et sert de transport scolaire. « C’est un moyen de sensibilisation essentiel », explique Jean-Claude Mensch. Pas de progrès sans pédagogie. Les enfants scolarisés à Ungersheim mangent bio à la cantine. La filière appelée « de la graine à l’assiette » crée un circuit local d’approvisionnement alimentaire. Le jardin communal alimente aussi des paniers de légumes bio accessibles à toute la population.

À la mairie, un large plan trace l’architecture de la future Maison des natures et des cultures. En forme d’hémicycle, «  le bâtiment sera équipé d’une conserverie et d’une malterie », décrit le maire « et aussi un lieu d’activités pédagogiques ».

Un tel projet ne monte pas facilement : « Les caractéristiques du projet ne rentrent pas dans les cases des dossiers de subvention », déplore Jean-Claude Mensch. En lieu de mixité sociale et générationnelle, ce projet est emblématique d’une des priorités du village en transition : « créer du lien », insiste le maire. « Le village comptait sept restaurants pour 1 200 âmes, se souvient-t-il. Avec plus de 2 000 habitants aujourd’hui, il n’en compte plus que trois. » « Face à la proche zone commerciale, les petits commerçants ne peuvent pas résister », témoigne Jacques, gérant d’un bar-restaurant. La quincaillerie sur la place centrale du village a aussi disparu.

 

Le radis, monnaie locale. Photo : Pierre Chambaud
Une idée pour relocaliser l’économie ? Le « radis », une monnaie locale. Lancée le 13 juillet dernier, elle permet aux habitants d’Ungersheim de payer leurs achats dans neuf commerces du village qui l’ont adopté. Trois radis dans la caisse de la boulangère, une dizaine dans celle de la coiffeuse… « Il n’y a pas un engouement fou mais ça participe de la sensibilisation pour la relocalisation », concède Jean-Claude Mensch.

Démocratie participative

En relocalisant l’économie, le maire souhaite renforcer les liens sociaux au sein de sa commune,« où l’esprit de solidarité manque », d’après Carole, la coiffeuse. Le projet d’éco-hameau, qui devrait aboutir d’ici deux ans, incarne ce souhait. Il regroupe des personnes volontaires pour financer et concevoir ensemble une habitation écologique. « Les idées doivent émaner de la population », souligne le maire. Il a pour cela introduit un conseil participatif. Une quarantaine d’Ungersheimois auquel le conseil municipal soumet ses propositions. « C’est peu, sur 2000 habitants, mais ça a le mérite d’exister », souligne le maire. « Il faut être volontaire, rien n’est obligatoire », fait remarquer Julien Rousseau, au conseil municipal depuis 6 ans. A 33 ans, le conseiller reconnaît que les moins de 20 ans manquent au conseil. Pas besoin non plus d’appartenir à un parti politique. Ni l’opposition ni le maire ne portent d’étiquette. « L’écologie politique n’est pas assez pragmatique », regrette-t-il avant d’afficher sa priorité : « améliorer la vie de la population dans un environnement sain. »

Marion Paquet
Source: wedemain.fr

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Renforcement musculaire de la cheville et du pied

randonnee chevilleL’exercice musculaire est très important lorsque l’on fait attention à sa ligne. L’exercice musculaire permet de brûler des calories, mais aussi d’augmenter et d’entretenir sa masse musuclaire et de modeler son corps (rafermir son ventre ou l’intérieur des cuisses par exemple). L’exercice musculaire est aussi recommandé en prévention ou en traitement adjuvant de nombreuses pathologies : diabète, cholestérol, dépression. L’exercice musculaire est un des piliers d’une bonne hygiène de vie ! Entretenir les muscles de la cheville et du pied permet de lutter contre l’arthrose et les douleurs. Mettez en application ces exercices proposés par le Kinésithérapeute.

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Elle survit 15 jours en forêt « en se nourrissant de baies »

deforestation-foretUne femme âgée d’une cinquantaine d’années était activement recherchée par la gendarmerie depuis plus de deux semaines, dans le département de la Meuse a-t-on appris de même source. Patricia Maginot n’avait plus donné signe de vie alors qu’elle devait prendre un train. Elle a été retrouvée vivante en forêt.
Les proches de Patricia étaient dans l’inquiétude depuis le 17 juillet dernier, jour de sa disparition dans le département de la Meuse. Sa famille a rapidement signalé sa disparition à la gendarmerie qui a déployé d’importants moyens de recherches.  Agée de 55 ans, la mère de famille vit dans le petit village de Nettancourt à quelques kilomètres de Bar-le-Duc. D’ailleurs, la disparue devait prendre le train pour se rendre dans sa ville.

Partie « pour échapper à son quotidien »

La quinquagénaire a été retrouvée en forêt au lieu-dit La Chapelle, à quelques kilomètres de Commercy dans la Meuse a-t-on appris ce lundi auprès des gendarmes. Selon eux, la disparue qui était recherché depuis deux semaines a survécu en forêt sans nourriture, sans argent et sans téléphone portable. «Elle se nourrissait de baies forestières et a fait en sorte de ne pas être vue des promeneurs» a dit un gendarme qui a précisé que la disparue a fait une «sorte de fugue» pour s’éloigner «de ses préoccupations quotidiennes».
D’importants moyens avaient été mis en place dont des forces terrestres et des plongeurs de la gendarmerie. L’ex-disparue a été hospitalisée aux urgences de Bar-le-Duc pour subir des examens médicaux de contrôle, son état de santé n’étant pas «préoccupant» malgré le manque de sommeil et de nourriture, affirment les gendarmes.
Source: loractu.fr
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Comment fabriquer des allumettes qui s’allument partout

allumette survieVoici un bon tuto pour fabriquer des allumettes qui s’allument partout. Ce jeune homme nous explique clairement à travers sa vidéo la petite astuce. Vous avez déjà dû vous retrouver en panne de briquet lors d’un camping ou lors d’une randonnée et bien avec notre nouvelle vidéo, vos problèmes de feu vont être résolu. Les allumettes que l’on va créer pourront s’enflammer sur n’importe quelle surface.

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Survie : Comment soigner les lèvres gercées

homme survieIl est très désagréable d’avoir les lèvres gercées, voici quelques astuces naturelles et économiques pour guérir plus vite. Si cela vous arrive en randonnée, il existe des petites astuces que l’on peut faire soi-même.
Une première méthode consiste à appliquer du beurre doux sur vos lèvre avec votre doigt.
Sinon vous pouvez vous pouvez faire la même chose avec du miel, mais attention à ne pas lecher vos lèvres.
Ou alors vous pouvez appliquer un coton imbibé d’huile tiède sur vos lèvres.
Enfin une autre méthode consiste à appliquer du yaourt mélangé avec quelques gouttes de citron sur vos lèvres.
Vous pouvez aussi utiliser du beurre de karité ou de l’huile d’amande douce.

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Survivre la nuit en forêt (hiver)

Comment survivre à une nuit dans le bois en hiver? Vous vous retrouvez perdu en pleine nuit et en plein hiver, qu’allez-vous faire? Nous vous invitons à regarder cette vidéo où des canadiens nous expliquent comment survivre au froid et à la nuit glaciale.