Par Randonnée

Mon expédition de survie en forêt !

survie en forêt hiverFabriquer un abri, fabrication d’une canne à pêche, … Découvrez cette superbe vidéo de ce canadien. Filmé avec un gopro, ce jeune homme nous montre ses différentes connaissances en matière de survie en milieu naturel. La forêt est un endroit qui peut vite devenir inquiétant et dangereux en hiver quand on n’a pas les connaissances en survie. Découvrez la vidéo Victor Labelle.

Par Randonnée

Elle était informaticienne, elle élève des brebis

Après des années à concevoir des sites web, Karine Andreï se lance dans l’agriculture avec un petit troupeau de brebis. Face à une société qu’elle conteste, elle choisit un lieu retiré du Puy-de-Dôme et un mode d’élevage alternatif. Un appel à financement participatif est lancé sur internet.

À 950 mètres d’altitude, à deux pas du Sancy, le maire de Cros, appuyant la demande de sa communauté de commune d’installer un jeune agriculteur sur des terres en friche, voit arriver, au printemps dernier, un petit troupeau de dix brebis écossaises.

Karine Andreï, 28 ans et une détermination de fer, tente ici sa deuxième installation, aidée par son compagnon, technicien forestier indépendant. Ici, ni ferme, ni bergerie. Seuls quelques abris peuvent servir à protéger les animaux de la rudesse de l’hiver.

À la rentrée, trente nouvelles Scottish Black Face doivent rejoindre le cheptel. En attendant, peut-être, quelques vaches Highland Cattle. La jeune agricultrice recourt à une méthode originale pour compenser l’absence temporaire de subventions: début juillet, elle publie un appel à financement participatif sur la plateforme spécialisée Ulule.com.
L’appel à la solidarité fonctionne. L’objectif de 3.500 euros pour l’achat des trente brebis est rapidement dépassé, et Karine Andreï vise désormais les 4.500 euros, le 8 septembre au plus tard, pour l’achat de sa première Highland.

L’objectif est de disposer, dans cinq ans, de cent cinquante brebis, toutes de la race Scottish Black Face, et de quelques vaches Highland. La viande d’agneau sera vendue directement au consommateur, sur commande. Les premiers colis doivent être livrés mi-2015.

De la photo à l’agriculture

Les terres « ne sont plus exploitées depuis au moins quarante ou cinquante ans », explique Karine Andreï. « La végétation a poussé, et le terrain en est au dernier stade avant la forêt: il y a beaucoup de fougères, des bouleaux. » Peu d’herbe, d’où la nécessité de races assez rustiques.

Autre inconvénient, ce type de terrains n’est pas éligible aux subventions européennes. Cerise sur le gâteau, ils sont classés sous régime forestier, ce qui n’autorise leur location qu’avec des baux d’un an, très précaires, et qui bloquent la possibilité de bénéficier de la dotation jeune agriculteur (DJA).

« J’attends que la municipalité sorte les terrains de ce régime », s’impatiente Karine Andreï, qui pourrait alors signer un bail de neuf ans. En attendant, elle cherche des terres privées, qui lui permettraient de voir plus loin, de disposer de terrains peut-être plus favorables, et d’obtenir les précieuses aides.

« Les subventions représentent 50 % des revenus dans l’élevage ovin ; il va falloir que j’en trouve. » Pour le moment, l’exploitation fonctionne grâce aux quelques économies du couple et à l’argent issu de la vente de leur précédente maison, dans l’Hérault.

Au départ, cette habitante de toujours de la campagne ne pensait pas à devenir agricultrice. Son rêve : la photographie de nature. Un stage chez un photographe lui fait prendre conscience du peu de débouchés dans cette voie. À cette occasion, elle réalise son premier site web, puis profite de l’opportunité pour se former en autodidacte, avec l’aide d’un ami.

Aujourd’hui, la photo reste son principal loisir, et la conception de sites un moyen d’améliorer l’ordinaire. L’intérêt pour l’élevage est venu petit à petit, au contact d’amis éleveurs. Tout comme la conscience politique. Sa référence : Pierre Rabhi.

« J’ai été à une de ses conférences, il y a quelques années, à Vigan, dans le Gard, et j’ai beaucoup aimé la simplicité de cet homme », dit-elle. « Comme s’il parvenait à mettre des mots sur ce que je pensais. » L’affaire de la viande de cheval vendue comme du bœuf, en 2013, renforce aussi ses convictions et l’envie de faire de l’élevage autrement.

Plein air et vente directe

Elle choisit, en 2012-2013, de suivre une formation à distance, avec le Centre national de promotion rurale (CNPR). Il s’agit de son premier retour aux études depuis le bac. Plusieurs stages dans la commune de Saint-Maurice-Navacelles, dans l’Hérault, et un an d’études lui permettent de décrocher le précieux sésame : un bac pro agricole.

Elle tente d’ailleurs la reprise de l’exploitation de l’un de ses tuteurs, en 2013, mais échoue et arrête après cinq mois. En cause, des divergences de vues avec l’ancien éleveur. En plein Larzac, « le lieu était plus fait pour le tourisme que pour l’élevage », ajoute-t-elle.

Décidée à réaliser son projet, Karine Andreï, après « beaucoup de recherches et pas mal de faux espoirs », finit par arriver sur le territoire de la petite commune de Cros. Le mode d’élevage choisi découle naturellement de ses convictions: ce sera du plein air intégral, avec un petit troupeau.

« Ce type d’élevage, il y en a vraiment besoin », plaide-t-elle. Une manière de revendiquer que son initiative n’est pas qu’une question de réussite individuelle, mais bien de celle d’un projet de société.

Des méthodes douces pour préparer les terres

Karine explique diverses techniques qu’elle va utiliser pour débroussailler le terrain :

Le rouleau rouge (ci-dessus) est le rouleau brise fougères que nous allons utiliser pour essayer d’éradiquer les fougères sur les terrains en friches. C’est une méthode qui vient du Royaume Uni, qui consiste à écraser les fougères plutôt que les couper. Cela les épuise et petit à petit elles disparaissent. Cette méthode a été utilisée surtout par les collectivités (parcs régionaux notamment) mais en est juste au stade d’expérimentation.

L’idée c’est d’utiliser cette solution douce plutôt que ce qui se fait dans le secteur : produits phyto, écobuage, qui sont très nocifs pour le sol. En théorie avec deux passages du rouleau par an, on devrait arriver à éradiquer la fougère en maximum cinq ans. Il faut bien entendu faire pâturer entre temps.

Le petit engin orange est un débroussailleur forestier, très léger il ne tasse pas le sol et permet d’aller dans des zones non mécanisables. Les broussailles sont broyées par l’engin et laissées au sol afin de l’enrichir. On laisse des bosquets et des zones de friches, le but n’étant pas de faire un terrain de golf, seulement de laisser passer la lumière au sol pour avoir un peu d’herbe.

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10 conseils pour ne jamais tomber malade

homme femme randonneeSe mettre à l’abri des infections, c’est possible. 10 conseils pour renforcer ses défenses immunitaires et ne plus tomber malade.

Veiller à ses apports en vitamines et minéraux

Vitamines, minéraux, oligo-éléments : des alliés de poids. Ils aident l’organisme à mieux résister aux rhumes, bronchites et autres gastro-entérites. La vitamine A, présente par exemple dans la carotte, les épinards ou la laitue, tonifie les muqueuses respiratoires. « La vitamine C des agrumes ou du kiwi possède des vertus anti-infection et anti-fatigue », explique le Dr Jean-Loup Dervaux. Les fruits oléagineux regorgent de magnésium. Le calcium ou le zinc stimulent aussi notre immunité. En pratique : Une alimentation saine et variée suffit généralement à couvrir nos besoins en vitamines et minéraux. « Seules les prescriptions médicales en cas de carences nécessitent le recours à des compléments alimentaires », estime le Dr Jean-Loup Dervaux.

Eviter les polluants

Poussières, fumées, tabac : les polluants de l’air réduisent nos défenses. La raison : ils agressent les muqueuses des voies respiratoires. Ainsi affaiblies, virus et microbes peuvent s’y greffer plus facilement. Les polluants diminuent aussi notre capacité d’évacuation. Les bactéries peuvent alors proliférer. En pratique : A l’extérieur, il faut éviter tant que possible les gaz d’échappement. Et essayer de profiter des espaces verts pour respirer un air plus pur. A l’intérieur, il convient de bien aérer pour se débarrasser des poussières et autres allergisants. Les pièces ne doivent pas être trop sèches, humides, chaudes ou froides. « Il est possible d’utiliser chez soi un ioniseur-filtreur », conseille le Dr Jean-Loup Dervaux. « Il délivre un air enrichi en ions négatifs, qui stimulent les défenses naturelles. »

Ne pas abuser des antibiotiques

La prise excessive d’antibiotiques peut nuire au système immunitaire. « Avec l’abus d’antibiotiques, le corps esquive le combat contre les microbes », indique le Dr Jean-Loup Dervaux. « Cette bagarre permet normalement de stimuler nos défenses et de les maintenir à niveau. » Attention également à la cortisone. Au-delà des cures courtes d’une semaine à 10 jours, elle peut affaiblir l’immunité. En pratique : Il convient de respecter strictement les prescriptions médicales, tant au niveau des doses que des durées. Il ne faut pas réutiliser de vieilles boîtes de médicaments entamées sans consultation préalable. Au moindre doute, il vaut mieux consulter son médecin.

Fuir le stress et l’anxiété

« Le stress et l’anxiété dévorent nos réserves énergétiques et réduisent notre résistance immunitaire », prévient le Dr Jean-Loup Dervaux. Un stress permanent augmente le taux de cortisol et d’adrénaline dans le corps. Ces hormones semblent abaisser le pouvoir défensif de l’organisme. L’anxiété entraîne également des spasmes respiratoires favorables aux infections. En pratique : Il faut éviter toute forme de stress. Objectifs prioritaires : bien dormir, pratiquer des activités relaxantes voire éviter les personnes négatives. « A l’inverse, les pensées positives bénéficient au système endocrinien et hormonal », signale le Dr Jean-Loup Dervaux. « Il faut se déconnecter du monde de temps en temps. Eteindre son téléphone portable, couper la télévision, ne pas écouter les informations. »

Probiotiques : pas de certitude

Pour renforcer nos défenses, les publicités vantent les mérites des probiotiques. Mais les doutes subsistent sur l’efficacité de ces laits fermentés enrichis en bactéries. En pratique : « Il n’existe pas réellement d’étude fiable à ce sujet », estime le Dr Jean-Loup Dervaux. « Les probiotiques facilitent peut-être la digestion et les consommateurs ont l’impression de se sentir mieux. » Pour l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) aussi, « le nombre d’études reste restreint« . Si l’ingestion de probiotiques « n’est pas sans effet pour le système immunitaire », « la corrélation entre cet effet et la prévention des infections reste controversée« .

Dormir suffisamment

Renforcer ses défenses immunitaires passe par un bon sommeil. La nuit permet de récupérer physiquement et mentalement. Ce regain d’energie aide à faire face aux agressions. Selon une étude américaine publiée dans Archives of Internal Medicine en 2009, les personnes dormant moins de 7 heures par nuit ont trois fois plus de risque d’attraper un rhume que celles se reposant au minimum 8 heures. En pratique : Les médecins recommandent 8 heures de sommeil en moyenne. « Mais il faut se caler sur ses propres besoins. Certaines personnes dorment un peu plus ou un peu moins », précise le Dr Jean-Loup Dervaux. « Ne pas se sentir fatigué reste l’essentiel. Et si la nuit a été courte, une sieste dans la journée permet de récupérer. »

Respecter certaines règles d’hygiène

La manière la plus simple d’éviter les maladies infectieuses : rester attentif à l’hygiène. En pratique : Se laver correctement les mains permet d’éviter de nombreux germes. Il faut frotter au moins vingt secondes avec du savon et bien se sécher les mains ensuite. Une opération à répéter autant que possible, notamment avant et après manger ou en sortant des transports en commun. Pendant les périodes à risque, le recours à un masque peut s’avérer nécessaire pour éviter de contaminer et d’être contaminé. Il faut éviter d’approcher les personnes malades et ne pas oublier de bien ventiler sa chambre à coucher.

Tenter la phytothérapie

Eucalyptus, camphre, térébenthine : certaines plantes renferment des substances désinfectantes et bactéricides. La phytothérapie

offre ainsi une possibilité de prévention naturelle. « Les microbes résistent moins aux dizaines de molécules des plantes qu’à la molécule unique de certains antibiotiques », soutient le Dr Jean-Loup Dervaux. « Résultat, la phytothérapie présente beaucoup d’avantages et très peu de contre-indications ». Seuls les enfants, les femmes enceintes et les personnes ayant le tube digestif fragile doivent éviter les plantes. Pour les autres, il suffit de prendre conseil auprès de son médecin phytothérapeute. En pratique : Pour stimuler ses défenses, le Dr Jean-Loup Dervaux conseille « une tisane de thym avec un peu de citron, chaque soir, durant les périodes à risque ».

Pratiquer une activité physique modérée

Un organisme en pleine forme lutte plus efficacement contre les agressions. L’exercice permet de stimuler nos défenses. Il accélère la circulation sanguine et favorise aussi la production de globules blancs, qui nous débarrassent des corps étrangers. Il transforme la fatigue morale en fatigue physique, plus facilement récupérable par le sommeil. Enfin, il fait travailler le système respiratoire et le rend plus résistant. En pratique : Deux mots d’ordre, régularité et modération. Inutile de viser les records olympiques. Il vaut mieux travailler sur l’endurance, une demi heure par jour par exemple. La marche, le vélo sur terrain plat ou la natation constituent de très bons exercices. « Plus l’activité est régulière, plus le bénéfice est durable », précise le Dr Jean-Loup Dervaux.

Que faire en période de crise

En période épidémique, il faut s’organiser pour passer entre les gouttes. En pratique : Il est souvent utile de consulter son médecin pour un bilan à l’approche d’une épidémie. Il faut aussi s’isoler le plus possible des personnes atteintes et renforcer les mesures habituelles. Notamment dormir davantage et se laver les mains fréquemment. Les fumeurs doivent diminuer au maximum le tabac. Autre conseil du Dr Jean-Loup Dervaux : « Un lavage des fosses nasales au sérum physiologique permet de nettoyer les muqueuses préventivement ».

 

Sources

Rhumes, otites, bronchites : c’est terminé !, Dr Jean-Loup Dervaux, éd. Dangles, 2008. – Sleep habits and susceptibility to the common cold, Cohen S et al., Archives of Internal Medicine, 2009. – Stress and infections, Klein TW, The Journal of the Florida Medical Association, 1993. – Effets des probiotiques et prébiotiques sur la flore et l’immunité de l’homme adulte, Afssa, 2005. Medisite.fr

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Par Randonnée

Survie : comment conserver ses aliments ?

tomate

Faut-il mettre les tomates au frigo ? Coller les bananes aux clémentines ? Ne fourrez pas toutes vos victuailles indifféremment dans le réfrigérateur ou la corbeille à fruits. Des règles existent. Les voici.

Vous voulez conserver les aliments dans de bonnes conditions, voici quelques règles simples :

- Les tomates dehors avec les fruits

Ah ah ! Vous l’aviez oublié. Contrairement à quelques idées reçues, la tomate est bel et bien… un fruit. Et doit rester hors du frigo avec ses congénères.

La culture des tomates au potager bio

Si vous souhaitez effectuer une plantation de la tomate dans votre jardin, choisissez un emplacement chaud et en plein soleil et ne surtout pas négliger les rotations : le mildiou ou l’alternaria sont véhiculés par des spores de champignons capables de survivre plusieurs années dans le sol. Vous pourrez y cultiver plusieurs sortes de variétés de tomates : un seul conseil, choisir des plants de qualité avec des pieds bien développés et une tige de la circonférence d’un crayon. Pour en savoir, nous vous invitons à découvrir ces conseils avisés pour réussir la culture des tomates.

Car si vous la collez au froid, « elle perd son goût et son arôme. Ceux-là partent plus vite au froid qu’à température ambiante », souligne Jean-François Maingonnat, directeur de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra). Dans son unité de « sécurité et qualité des produits d’origine végétale », sa collègue Catherine Renard a passé au chromatographe deux tomates – l’une gardée au frigo, l’autre à l’air libre pendant une semaine – pour M6. Résultat : des senteurs et des arômes bien moindres dans la première.

Et « c’est aussi vrai pour beaucoup de fruits », poursuit la scientifique dans la vidéo. Notamment les « fruits des pays chauds » comme les ananas, les mangues et les bananes : « Ils peuvent développer des maladies du froid, par exemple les bananes qui vont devenir un petit peu brunes. »Mais attention, si vous pouvez conserver une tomate hors du frigo, pas un mois entier : « Si vous la laissez trop longtemps à l’extérieur, elle va progressivement perdre ses qualités nutritionnelles et gustatives voire développer des agents pathogènes. Le froid est la meilleure garantie contre ça », précise Laurent Laloux, directeur du laboratoire de sécurité des aliments à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).

- Haro sur la corbeille à fruits

Cessez d’entasser tout en pile. Il faut au contraire de l’air entre les fruits. Car certains d’entre eux, dits climactériques (bananes, pommes, poires, tomates, melons, pêche, abricots, avocat…) produisent de l’éthylène. [1]. L’éthylène, késako ? C’est un gaz produit par les fruits lorsqu’ils murissent, mais c’est aussi une hormone végétale. En clair, quand les fruits perçoivent l’éthylène déjà produit par leurs voisins, ils mûrissent encore plus vite, produisent de l’éthylène, etc. D’où l’emballement de la maturation dans la corbeille à fruits. Mieux vaut donc multiplier les réceptacles et espacer les fruits. Inversement, si vous voulez faire mûrir des pommes ou pêches trop raides, mettez-les dans un sac en papier, ils s’auto-alimenteront en éthylène.

- Bien nettoyer son frigo

Le frigo c’est bien, à condition d’être propre. « Les gens négligent ça totalement. C’est une de nos préoccupations majeures. Normalement la recommandation veut qu’on nettoie son frigo au moins une fois par mois », souligne Jean-François Maingonnat. « C’est difficile de donner un rythme idéal. Pour quelqu’un qui fait attention à son rangement, entretient son frigo, un nettoyage deux fois par an peut être satisfaisant », contredit Laurent Laloux. Attention cependant : « L’application d’eau de javel concentrée sur les parois du réfrigérateur risque d’agresser la surface et de provoquer des crevasses favorables à l’implantation de micro-organismes », souligne le site de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travai). Vous pouvez à la place utiliser une solution de vinaigre blanc et d’eau chaude ou de l’eau savonneuse suivie d’une eau légèrement javellisée. Tout ça pour éviter la prolifération des bactéries et garder vos aliments plus longtemps. « Ça pousse plus lentement au froid, mais ça pousse quand même ! », souligne Jean-François Maingonnat.

- Bien ranger son frigo

La règle est énoncée par l’Anses. Les poissons crus, les viandes, les préparations maison à base de viande ou d’oeufs ? Dans la zone la plus froide (entre 0°C et 4°C) qui se situe soit en haut soit en bas selon les appareils. Car une telle température permet de ralentir la croissance des micro-organismes. Les yaourts et les fromages iront dans l’autre partie (soit en bas, soit en haut, vous avez bien suivi), les œufs et le lait dans la porte, précise le site du gouvernement. Les légumes et les fruits (ceux qui n’ont pas été laissés à l’extérieur) dans le bac dédié. Non, ce n’est pas de la coquetterie, précise Laurent Laloux : « Quand on met des légumes au frigo, ils n’ont pas forcément été bien lavés. Il faut donc éviter les contaminations croisées entre ces produits que l’on cuira – la température permettra de lever le risque – et d’autres que l’on consommera crus. Si on met en contact une pomme de terre pleine de terre et chargée de bactéries avec une tranche de saumon fumé, on transfère une partie du danger vers le saumon. »

- Oter les emballages

Mais attention, mieux vaut « ôter les emballages des aliments (cartons autour des yaourts, par exemple, ndlr) ». Car cela « permet d’éviter la contamination des aliments et du réfrigérateur par les micro-organismes véhiculés par ces cartons et plastiques. D’autre part, cela favorise la circulation de l’air froid », souligne l’Anses. « Quand on l’achète, un pack de yaourt a eu toute une vie, il a été trimballé, palettisé avant de se retrouver dans le panier de la ménagère et le réfrigérateur. Oter l’emballage permet de retirer la couche superficielle et de limiter la contamination », souligne Laurent Laloux.

- Et le beurre ?

Dans le frigo mais attention pas n’importe où. « Comme tous les corps gras, il prend énormément les odeurs. Si vous le laissez à côté d’un hareng ou de l’ail, il va sentir. Et il vaut mieux le mettre dans une boîte étanche », souligne Jean-François Maingonnat.

[1] Les agrumes, le raisin, la fraise, la cerise sont non climactériques, leur maturation est indépendante de l’éthylène

Par Randonnée

Santé: l’oignon

oignonLes trucs à l’oignon !

S’il y a bien un aliment dont on dispose à peu près toujours dans sa cuisine, c’est l’oignon ! Et vous n’imaginez pas le nombre d’ennuis de santé qu’il peut résoudre ! Voici un petit échantillon de ses bienfaits :

Un rhume ? Coupez-le en deux et posez-le sur votre table de nuit !

Si vous êtes enrhumé, coupez un oignon en deux et posez-le sur votre table de nuit au moment de vous coucher. Évidemment, sur le moment, ça sent un peu fort (mais vous avez le nez bouché et, même dans le cas contraire, vous aurez vite fait de ne plus le sentir). Grâce aux essences d’oignon qui se diffusent, vous pourrez bien dormir, le nez débouché, et, avec un peu de chance, votre rhume passera pendant la nuit !

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Un chasseur survit à l’attaque d’un grizzly et aux balles de son sauveteur

oursUn chasseur canadien se remet d’une séance de chasse éprouvante au cours de laquelle il a été attaqué par un grizzly et blessé par balle par son compagnon d’infortune qui tentait de le sauver.

L’incident s’est déroulé dimanche matin près de la vallée Flathead en Colombie-Britannique (Ouest), « où vit au moins un grizzly tous les quinze kilomètres carrés », selon l’office de tourisme local.

Les deux chasseurs se trouvaient dans une zone boisée de la région lorsqu’ils ont rencontré un grizzly mâle, qui aurait aussitôt chargé l’un de ses visiteurs.

« L’autre chasseur présent a ouvert le feu tuant l’ours et blessant du même coup son compagnon », a indiqué lundi à l’AFP, David Karn, porte-parole du ministère de l’Environnement de la Colombie-Britannique.

Le chasseur, âgé de 56 ans, souffre également de lacérations importantes subies lors de l’attaque. « Il a été héliporté jusqu’à l’hôpital le plus proche dimanche matin où son état est jugé stable », a précisé le porte-parole.

Les agents locaux de conservation de la faune ont ouvert une enquête bien qu’ils estiment que le grizzly est seul responsable de l’attaque.

Source: Yahoo News

Par Randonnée

Orages et inondations : que faire pour rester en sécurité ?

vosges-pluieLa vigilance rouge, niveau d’alerte météorologique le plus élevé, a été déclenché lundi 29 septembre dans l’Hérault pour des risques d’orages et d’inondations.

Ce niveau d’alerte est déclenché quand des dégâts « très importants sont à craindre » sur les habitations, parcs, cultures, plantations et massifs forestiers en cas d’orages, ainsi que « des crues torrentielles de ruisseaux », avec risque de coupures d’électricité, et conditions de circulation très difficiles. Quelles sont les consignes de sécurité ?

Rester à la maison

Météo France conseille d’abord de rester chez soi ou d’éviter tout déplacement dans le département concerné, et notamment en montagne en cas d’orage.

Chez soi, il faut éviter d’utiliser le téléphone et les appareils électriques, ranger ou fixer les objets sensibles aux effets du vent ou susceptibles d’être endommagés, et signaler tout départ de feu.

Si le domicile se situe en zone inondable, même rarement touchée par les crues, il est recommandé de prendre les précautions nécessaires à la sauvegarde des biens, de faire une réserve d’eau potable et de prévoir des éclairages de secours.

S’arrêter quand on est en voiture

En cas de déplacement indispensable, une série de consignes sont à respecter. Face au risque d’inondations, Météo France recommande ainsi de ne s’engager « en aucun cas » sur une voie immergée et de signaler son départ ou sa destination à ses proches. Aux conducteurs, il est conseillé de se stopper en lieu sûr.

Depuis la création en 2001 de la carte de vigilance de Météo France, la vigilance rouge pour pluies diluviennes a été déclenchée à quelques rares reprises, notamment dans le Gard et l’Hérault. En janvier 2009, l’organisme avait déclenché la vigilance rouge dans le Sud-Ouest, pour la première fois pour une tempête.

Source: nouvelobs.com