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Par Randonnée

Survie : comment conserver ses aliments ?

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Faut-il mettre les tomates au frigo ? Coller les bananes aux clémentines ? Ne fourrez pas toutes vos victuailles indifféremment dans le réfrigérateur ou la corbeille à fruits. Des règles existent. Les voici.

Vous voulez conserver les aliments dans de bonnes conditions, voici quelques règles simples :

- Les tomates dehors avec les fruits

Ah ah ! Vous l’aviez oublié. Contrairement à quelques idées reçues, la tomate est bel et bien… un fruit. Et doit rester hors du frigo avec ses congénères.

La culture des tomates au potager bio

Si vous souhaitez effectuer une plantation de la tomate dans votre jardin, choisissez un emplacement chaud et en plein soleil et ne surtout pas négliger les rotations : le mildiou ou l’alternaria sont véhiculés par des spores de champignons capables de survivre plusieurs années dans le sol. Vous pourrez y cultiver plusieurs sortes de variétés de tomates : un seul conseil, choisir des plants de qualité avec des pieds bien développés et une tige de la circonférence d’un crayon. Pour en savoir, nous vous invitons à découvrir ces conseils avisés pour réussir la culture des tomates.

Car si vous la collez au froid, « elle perd son goût et son arôme. Ceux-là partent plus vite au froid qu’à température ambiante », souligne Jean-François Maingonnat, directeur de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra). Dans son unité de « sécurité et qualité des produits d’origine végétale », sa collègue Catherine Renard a passé au chromatographe deux tomates – l’une gardée au frigo, l’autre à l’air libre pendant une semaine – pour M6. Résultat : des senteurs et des arômes bien moindres dans la première.

Et « c’est aussi vrai pour beaucoup de fruits », poursuit la scientifique dans la vidéo. Notamment les « fruits des pays chauds » comme les ananas, les mangues et les bananes : « Ils peuvent développer des maladies du froid, par exemple les bananes qui vont devenir un petit peu brunes. »Mais attention, si vous pouvez conserver une tomate hors du frigo, pas un mois entier : « Si vous la laissez trop longtemps à l’extérieur, elle va progressivement perdre ses qualités nutritionnelles et gustatives voire développer des agents pathogènes. Le froid est la meilleure garantie contre ça », précise Laurent Laloux, directeur du laboratoire de sécurité des aliments à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).

- Haro sur la corbeille à fruits

Cessez d’entasser tout en pile. Il faut au contraire de l’air entre les fruits. Car certains d’entre eux, dits climactériques (bananes, pommes, poires, tomates, melons, pêche, abricots, avocat…) produisent de l’éthylène. [1]. L’éthylène, késako ? C’est un gaz produit par les fruits lorsqu’ils murissent, mais c’est aussi une hormone végétale. En clair, quand les fruits perçoivent l’éthylène déjà produit par leurs voisins, ils mûrissent encore plus vite, produisent de l’éthylène, etc. D’où l’emballement de la maturation dans la corbeille à fruits. Mieux vaut donc multiplier les réceptacles et espacer les fruits. Inversement, si vous voulez faire mûrir des pommes ou pêches trop raides, mettez-les dans un sac en papier, ils s’auto-alimenteront en éthylène.

- Bien nettoyer son frigo

Le frigo c’est bien, à condition d’être propre. « Les gens négligent ça totalement. C’est une de nos préoccupations majeures. Normalement la recommandation veut qu’on nettoie son frigo au moins une fois par mois », souligne Jean-François Maingonnat. « C’est difficile de donner un rythme idéal. Pour quelqu’un qui fait attention à son rangement, entretient son frigo, un nettoyage deux fois par an peut être satisfaisant », contredit Laurent Laloux. Attention cependant : « L’application d’eau de javel concentrée sur les parois du réfrigérateur risque d’agresser la surface et de provoquer des crevasses favorables à l’implantation de micro-organismes », souligne le site de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travai). Vous pouvez à la place utiliser une solution de vinaigre blanc et d’eau chaude ou de l’eau savonneuse suivie d’une eau légèrement javellisée. Tout ça pour éviter la prolifération des bactéries et garder vos aliments plus longtemps. « Ça pousse plus lentement au froid, mais ça pousse quand même ! », souligne Jean-François Maingonnat.

- Bien ranger son frigo

La règle est énoncée par l’Anses. Les poissons crus, les viandes, les préparations maison à base de viande ou d’oeufs ? Dans la zone la plus froide (entre 0°C et 4°C) qui se situe soit en haut soit en bas selon les appareils. Car une telle température permet de ralentir la croissance des micro-organismes. Les yaourts et les fromages iront dans l’autre partie (soit en bas, soit en haut, vous avez bien suivi), les œufs et le lait dans la porte, précise le site du gouvernement. Les légumes et les fruits (ceux qui n’ont pas été laissés à l’extérieur) dans le bac dédié. Non, ce n’est pas de la coquetterie, précise Laurent Laloux : « Quand on met des légumes au frigo, ils n’ont pas forcément été bien lavés. Il faut donc éviter les contaminations croisées entre ces produits que l’on cuira – la température permettra de lever le risque – et d’autres que l’on consommera crus. Si on met en contact une pomme de terre pleine de terre et chargée de bactéries avec une tranche de saumon fumé, on transfère une partie du danger vers le saumon. »

- Oter les emballages

Mais attention, mieux vaut « ôter les emballages des aliments (cartons autour des yaourts, par exemple, ndlr) ». Car cela « permet d’éviter la contamination des aliments et du réfrigérateur par les micro-organismes véhiculés par ces cartons et plastiques. D’autre part, cela favorise la circulation de l’air froid », souligne l’Anses. « Quand on l’achète, un pack de yaourt a eu toute une vie, il a été trimballé, palettisé avant de se retrouver dans le panier de la ménagère et le réfrigérateur. Oter l’emballage permet de retirer la couche superficielle et de limiter la contamination », souligne Laurent Laloux.

- Et le beurre ?

Dans le frigo mais attention pas n’importe où. « Comme tous les corps gras, il prend énormément les odeurs. Si vous le laissez à côté d’un hareng ou de l’ail, il va sentir. Et il vaut mieux le mettre dans une boîte étanche », souligne Jean-François Maingonnat.

[1] Les agrumes, le raisin, la fraise, la cerise sont non climactériques, leur maturation est indépendante de l’éthylène

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Randonnée en Nouvelle Calédonie

Nouvelle Calédonie randonneeLa Nouvelle-Calédonie est un archipel d’Océanie situé dans l’océan Pacifique à 1 500 km à l’est de l’Australie et à 2 000 km au nord de la Nouvelle-Zélande, à quelques degrés au nord du tropique du Capricorne. Les monts Koghi… L’endroit idéal pour randonner à pied. On s’élève à 470m d’altitude, pour avoir une super vue sur Nouméa, sur la plaine de Doumbéa et sur le col de Katiramona. Découvrez la rando de ces jeunes touristes en Nouvelle Calédonie.

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Randonnée en Republique Dominicaine

Republique DominicaineDeux jours sur Constanza et Jarabacoa avec la decouverte de la reserve scientifique d’Ebano Verde. Petit trekking sympatique avec retour en stop au point de depart… La République dominicaine, en espagnol República Dominicana, est un pays des Grandes Antilles. Elle occupe environ les deux tiers de l’île d’Hispaniola, en mer des Caraïbes, Haïti occupant le tiers ouest de l’île. L’espagnol est la langue officielle de ce pays qui compte plus de 10 millions d’habitants.

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Randonnée Pic du Madrès

Pic du MadrèsRandonnée au Pic du Madrès, au départ du Col de Jau. Le pic de Madrès est un sommet des Pyrénées françaises. Il est situé à cheval sur le département de l’Aude, dont il est le point culminant, et les Pyrénées-Orientales (région Languedoc-Roussillon), à proximité de l’Ariège. Ce pic domine vers l’Est la haute vallée de l’Aude et à l’Ouest la vallée de la Têt et le Conflent. Par temps clair, la vue s’étend sur les sommets du Capcir et de la Cerdagne jusqu’à la plaine du Roussillon, Perpignan et la Méditerranée. Ce pic, au demeurant d’ascension facile, est souvent balayé par un fort vent glacial.

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Ne pas utiliser sa voiture est bon pour la santé

voiture randonnéeS’il fallait une preuve scientifique, la voici ! Des chercheurs de l’Université d’East Anglia, au Royaume-Uni, constatent qu’aller au travail à pied ou à vélo est bon pour notre santé mentale, tandis que l’usage quotidien de la voiture contribue au mal-être.


D’après une recherche récente menée par des spécialistes en économie de la santé, à l’Université d’East Anglia et au Centre de recherche pour l’alimentation et l’activité physique (CEDAR), aller au travail à pied ou à vélo est meilleur pour notre santé mentale qu’y aller en voiture.

Leur étude révèle que les personnes ayant abandonné la voiture au profit de la marche à pied ou du vélo pour aller au travail s’en trouvent mieux. En particulier, ceux qui faisaient la navette entre la banlieue et leur lieu de travail en faisant de l’exercice se sentaient plus à même de se concentrer et moins sous pression que s’ils prenaient leur voiture.

Ces bienfaits viennent en tête dans la liste des bénéfices en termes de santé physique liés à la pratique de la marche ou du vélo, qui sont déjà largement reconnus.

Les transports en commun meilleurs pour le mental que la voiture

Les experts ont également remarqué que prendre les transports en commun est meilleur pour notre bien-être psychologique, qu’être au volant de sa voiture.

Le directeur de recherche Adam Martin du CHU Norwich – Université d’East Anglia précise : « Chose surprenante, les voyageurs réguliers ont confié être en meilleure forme quand ils prenaient les transports publics plutôt que leur voiture. On pourrait penser que des facteurs comme des pannes techniques ou des foules de voyageurs auraient pu être une cause majeure de stress.

Mais puisque les bus ou les trains permettent aux gens de se détendre, de lire, d’avoir des contacts, et que souvent est inclus un trajet à pied jusqu’à l’arrêt de bus ou la station ou la gare, il s’avère que l’ensemble met les gens de bonne humeur. »

Des données recueillies sur dix-huit ans

L’équipe de chercheurs a étudié des données recueillies en Angleterre auprès de 18 000 voyageurs âgés de 18 à 25 ans et s’étalant sur une période de dix-huit années. Les données leur ont permis d’observer de multiples aspects de la santé psychologique, parmi lesquels le sentiment de perdre son temps, l’insatisfaction, un sommeil perturbé et le sentiment de ne pas arriver à faire face.

Les chercheurs ont aussi fait état de nombreux facteurs connus pour affecter le bien-être : le salaire, les enfants, un déménagement ou un changement d’affectation et un réseau relationnel qui se modifie.

L’étude montre également que le temps de trajet entre en ligne de compte. Adam Martin a indiqué : « Notre étude montre que plus les gens passent de temps dans leur voiture, plus leur bien-être psychologique en pâtit. Et de la même façon, les gens se sentent mieux quand ils doivent effectuer une plus longue marche sur le chemin du travail. »

3, 1 % seulement d’utilisateurs de vélo

Des données datant du recensement de 2011 (en Angleterre et au Pays de Galles) révèlent que parmi les gens qui permutent au quotidien, 67,1 % utilisent un véhicule personnel, alors que 17,8 % utilisent le réseau public de transport, 10,9 % vont à pied et seulement 3,1 % prennent leur vélo.

Ce récent rapport vient contredire une étude réalisée par le Bureau National des Statistiques au Royaume-Uni, intitulée « Faire la Navette et Être en Forme, 2014 », parue en février, étude statistique qui constatait que les gens allant au travail à pied ressentaient davantage d’insatisfaction, comparés aux gens prenant leur voiture, et que les cyclistes étaient moins heureux et plus angoissés que les autres voyageurs réguliers.


La recherche a été menée au CHU Norwich de l’UEA par le Département de l’Economie de la Santé, et au Centre de l’Economie de la Santé, Université de York. Elle a été financée par le CEDAR, une collaboration inter-disciplinaire entre l’UEA, l’Université de Cambridge et le département MRC de Cambridge.

« Se rendre au travail en faisant de l’exercice améliore-t-il notre bien-être psychologique ? Des preuves de 18 études successives du British Household Panel Survey » est publié dans le journal Preventive Medicine du lundi 15 septembre.


Source : Eurek Alert / Traduit par Anouk Martin pour Reporterre

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Fermeture de sentiers de randonnée au Népal

Népal randonneeKATMANDOU, Népal – Des responsables népalais ont fermé une section d’un populaire chemin de randonnée dans l’Himalaya, dimanche, après que des sauveteurs, débordés à la suite des tempêtes de neige de la semaine dernière ayant tué au moins 38 personnes, ont dû secourir d’autres randonneurs qui s’étaient aventurés sur les mêmes pistes meurtrières.

Parmi les victimes des blizzards et des avalanches ayant frappé la section la plus élevée du circuit de randonnée Annapurna, dans le nord du Népal, figurent plusieurs touristes étrangers — dont quatre Canadiens, y compris trois Québécoises —, des guides népalais et des villageois. La majorité des centaines de randonneurs s’étant retrouvés coincés dans la neige ont été ramenés sains et saufs, et un responsable gouvernemental a fait savoir que le rythme des vols d’évacuation diminuait.

Mais alors que les conditions météo s’amélioraient, de nouveaux randonneurs ont commencé à circuler sur les mêmes pistes, poussant le gouvernement à fermer le sentier, a mentionné le responsable, Bahadur Chokhyal. À certains endroits, les pistes étaient entièrement recouvertes de neige.

M. Chokhyal a expliqué que la nécessité de ramener à bon port ces nouveaux randonneurs ajoutait un poids supplémentaire sur les épaules des équipes d’urgence.

Jusqu’à maintenant, 25 corps ont été identifiés. Huit des morts sont népalais, tandis que les autres proviennent du Canada, de l’Inde, d’Israël, de la Slovaquie, de la Pologne et du Japon. Treize autre corps n’ont pas encore été identifiés.

Les tempêtes de neige de mercredi dans l’Himalaya ont été déclenchées par la fin d’un cyclone ayant frappé la côte indienne quelques jours auparavant. Les randonneurs ont été pris par surprise lorsque la météo a changé rapidement.

La plupart des victimes se trouvaient sur ou près du circuit Annapurna, une série de pistes s’étendant sur 220 kilomètres à travers la chaîne de montagnes. Le plus grand nombre de morts a été recensé dans le passage de Thorong La, l’un des endroits les plus élevés du circuit.

Source: journalmetro.com