Exportation au Koweït: les français absents?

Nommé ambassadeur du Koweït en juillet 2013, Christian Nakhlé veut réveiller l’intérêt des exportateurs français pour le petit mais puissant émirat.

Le Koweit, pays oublié des entrepreneurs français… En effet, dès qu’il s’agit de s’implanter au Moyen-Orient, les Emirats Arabes Unis ont davantage la cote. Résultat, la part de marché de la France au Koweït plafonne à 2,5%, deux fois moins que l’Allemagne.

Opportunités et appels d’offres

Pourtant, le Koweït ne manque pas d’atouts. Même si Anglais, Américains, Allemands ou Coréens s’y disputent déjà les marchés, la pression concurrentielle est sans doute moins forte qu’à Dubaï. Les opportunités sont nombreuses dans le domaine de la santé, des infrastructures, du transport, de l’environnement, de la désalinisation ou de l’énergie, notamment. « S’expriment au Koweït les mêmes besoins d’infrastructures que dans d’autres pays émergents. Port, aéroport, lignes de métro … beaucoup d’appels d’offres devraient prochainement être lancés dans le cadre du plan quadriennal d’investissements», avance Christian Nakhlé, ambassadeur de France dans cet Etat du Golfe.
Depuis un an, la législation laisse plus de liberté aux investisseurs étrangers qui ne sont plus contraints d’avoir un partenaire local majoritaire au capital de leur filiale. Il existe aussi un « guichet unique », la KDIPA (Kuwait Direct Investment Promotion Authority), une structure d’Etat qui permet aux entreprises étrangères de réaliser les démarches nécessaires à leur implantation.

Place aux opérations découvertes

Pour Christian Nakhlé, l’Hexagone jouit d’une image favorable et reste attractif. L’ambassade de France au Koweït produit 50.000 visas par an, plus qu’à Riyad en Arabie Saoudite par exemple. Les Koweitiens apprécient l’art de vivre et les produits de luxe made in France. Reste à mieux promouvoir notre savoir faire technologique. Le nouvel ambassadeur promet de s’y employer. Privilégiant les opérations pragmatiques, il projette d’inviter en France la nouvelle génération d’entrepreneurs koweïtiens, les 25-35 ans, afin qu’ils découvrent en « live » les innovations tricolores.
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