Par La Rando

Conflit entre le Sénégal et Emirats-Arabes-Unis sur Dubaï Port World

Selon la très sérieuse « Lettre du Continent », reprise par le site dakaractu.com, une brouille oppose le Sénégal aux Emirats-Arabes-Unis autour de Dubaï Port World de Dakar qui, est la filiale de Dubaï Port World (DPW), concessionnaire depuis 2007 du terminal à conteneurs du port de Dakar. Pour ceux qui l’ignorent encore, quatrième opérateur aéroportuaire mondial, DPW, dont le principal actionnaire est le gouvernement de Dubaï, se plaint des conflits sociaux perlés qui paralyseraient l’entreprise, ainsi que les fréquentes convocations de ses dirigeants à l’Inspection générale d’Etat. Certains croient voir derrière ces tracasseries l’ombre du groupe Bolloré, qui a perdu en 2007 le contrôle du terminal à conteneurs de Dakar au profit de DPW. Lire la suite…

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Séries mondiales de plongeon à Dubaï

DUBAÏ, Émirats arabes unis – Meaghan Benfeito et Roseline Filion ont continué de montrer qu’elles constituent une valeur sûre à la tour de 10 mètres tandis que Jennifer Abel et Pamela Ware ont affiché leurs couleurs plus tôt que prévu, jeudi, à l’occasion de la deuxième étape des Séries mondiales de plongeon.
Les deux duos féminins en synchro ont accédé au podium, alors que Benfeito et Filion ont décroché l’argent, tandis que le duo nouvellement formé de Abel et Ware a raflé le bronze.
Benfeito et Filion ont ainsi décroché une deuxième médaille d’argent en autant de sorties en Séries mondiales jusqu’ici cet hiver. Abel et Ware avaient terminé au cinquième rang à Pékin, le week-end dernier, à leur toute première sortie ensemble.
Abel plongeait jusqu’ici avec Émilie Heymans, qui a annoncé sa retraite après les Jeux olympiques de Londres. Lire la suite…

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Home and Cook à Dubaï

Un nouveau magasin Home and Cook à été ouvert à Dubaï (Emirats Arabes Unis), le 15 février dernier, par notre partenaire et distributeur Al Khayyat.
Le magasin est situé dans le centre commercial Mirdif, implanté dans les quartiers résidentiels et sur l’une des principales artères de la ville de Dubaï. Lire la suite…

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Forum mondial des affaires en Afrique à Dubaï

A la lumière des flux commerciaux et des investissements croissants entre l’Afrique et le Moyen-Orient, la chambre de Commerce et d’Industrie à Dubaï (Dubai Chamber of Commerce and Industry), en collaboration avec l’agence régionale d’investissement du COMESA (COMESA Regional Investment Agency), organiseront le 1er et le 2 mai le Forum mondial des affaires 2013 à Dubaï, sous le thème Dubaï-COMESA. Établir un pont entre le continent et le reste du monde. Organisé sous le patronage de Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, vice-président des Émirats arabes unis, premier ministre et gouverneur de Dubaï, Africa Global Business Forum 2013 mettra en vedette d’importantes personnalités africaines et émiratis, dont des ministres et des chefs d’entreprises, qui discuteront des perspectives commerciales en Afrique et la façon dont Dubaï représente un pont entre le continent et le reste du monde.
L’événement, qui durera 2 jours, offrira une plate-forme pour plus de 2000 responsables politiques mondiaux et représentants d’entreprises, avec une forte représentation de l’Afrique, des pays du CCG, de l’Asie et de l’Europe. Lire la suite…

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Art Dubaï: foire d'art contemporain du Moyen-Orient

DUBAI – Art Dubai, la plus importante foire d’art contemporain du Moyen-Orient, a ouvert ses portes mercredi soir en donnant une place de choix aux artistes d’Afrique de l’Ouest.
Quelque 75 galeries de 30 pays, dont des maisons françaises et américaines, représentant environ 500 artistes, participent à cette 7ème édition d’Art Dubai.
Si la moitié des artistes viennent des pays du Moyen-Orient et du sous-continent indien, la foire consacre cette année un pavillon spécial au thème des « villes en évolution » en Afrique de l’ouest, avec des galeries du Nigeria, du Cameroun, du Mali, du Ghana et du Sénégal.  « Dubai s’impose comme un centre international de l’art (..) nous offrons une fenêtre sur une scène artistique régionale très fertile« , a déclaré Antonia Carver, directrice de la foire. Lire la suite…

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Central Veterinary Research Laboratory (CVRL) de Dubaï

Une poule qui peut donner naissance à des canards. Science-fiction ? Non, la dernière trouvaille des scientifiques du Central Veterinary Research Laboratory (CVRL) de Dubaï (Emirats arabes unis).
Selon le Times, à l’origine de l’information, les chercheurs du CVRL expliquent avoir injecter des cellules germinales de canard – contenant l’ADN nécessaire à la production de sperme et d’oeufs – dans l’appareil reproducteur d’un embryon d’une poule.
Arrivé à l’âge adulte, l’animal se serait avéré capable de produire du matériel génétique de canard. Les scientifiques, qui travaillaient à l’origine à accroître la fertilité des femelles de l’espèce, comptent désormais employer ce même protocole pour permettre aux poules de pondre des oeufs d’autres espèces. Pour Mike McGrew, un scientifique du Roslin Institute (Midlothian ; Ecosse), dont les équipes travaillent avec les chercheurs de Dubaï, l’objectif est désormais d’ « utiliser ce système pour permettre la prolifération d’espèces en danger ou même potentiellement de ramener à la vie » certaines d’entres-elles ». Lire la suite…

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L’émirat du Qatar vu par l'Occident

L’émirat du Qatar, à peine plus grand que la Corse, grâce à ses immenses réserves gazières, peut tout s’offrir sur la planète : des clubs sportifs, des pans entiers de l’industrie européenne, des palaces, la Coupe du monde 2022. Qatar. Les secrets du coffre-fort (éditions Michel Laffon, mars 2013). Sous ce titre, les journalistes Christian Chesnot et George Malbrunot, spécialistes du Moyen-Orient et auteurs de plusieurs ouvrages sur la question, démontent, dans une enquête à plusieurs tiroirs, les appétits de ce «nain à l’appétit d’ogre» qu’est le Qatar. L’émirat du Qatar, à peine plus grand que la Corse, grâce à ses immenses réserves gazières, peut tout s’offrir sur la planète : des clubs sportifs, des pans entiers de l’industrie européenne, des palaces, la Coupe du monde 2022.
Les deux grands reporters esquissent les raisons de cette boulimie et montrent comment le Qatar, pour asseoir sa puissance et ses ambitions débordantes, a choisi de se créer un empire en achetant le monde.
Les auteurs montrent comment le Qatar est passé de la diplomatie du carnet de chèques à l’armement des rebelles libyens et syriens, comment il cherche à noyauter des institutions telles que la Ligue arabe ou l’Unesco. Et les fantastiques moyens d’information dont est dotée Al Jazeera, ses prises de participation dans les médias occidentaux… Et ce, au terme d’une longue enquête fondée sur des témoignages de proches de la famille régnante, de diplomates et hommes d’affaires arabes et occidentaux, sur de nombreux voyages sur plusieurs années dans l’émirat et la région.

Georges Malbrunot et Christian Chesnot qui, au cours de leurs recherches, découvrent les raisons de leur libération d’Irak où ils étaient retenus en 2004 – et le rôle joué par El Jazeera dans cette libération –  lèvent le voile sur un pays fascinant, tout en paradoxes, avec ses zones d’ombre et ses éclats, dirigé par une famille au sein de laquelle trois membres jouent les principaux rôles : l’émir lui-même, cheikh Hamad Bin Khalifa Al Thani, la deuxième de ses trois épouses, l’ambitieuse et brillante cheikha Moza, et un Premier ministre qui propose de régler financièrement les problèmes diplomatiques, Hamad Bin Jassem Al Thani, dit HBJ.
Il y a la deuxième génération appelée à reprendre les rênes du pouvoir : les enfants de l’émir Tamim, prince héritier, et les filles Mayassa (qui préside la Qatar Museum Authority et le Doha Film Institute) et Hind, directrice de cabinet de son père. Lire la suite…

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Usine de caviar aux Emirats Arabes Unis

Abu Dhabi n’a de cesse de se lancer dans les entreprises les plus osées et les plus luxueuses. C’est pourquoi, en plein désert, l’émirat a construit la plus grande usine de production de caviar, et a aussi importé une vingtaine d’esturgeons vivants le mois dernier par avion.Les poissons ont été chargés à bord d’un avion à Francfort (Allemagne) et sont arrivés à la plus grande usine d’aquaculture au monde à Abu Dhabi.
L’édifice de 60.000 m2 devrait produire 32 tonnes de caviar d’ici la fin de l’année.
L’idée de créer un marché du caviar était audacieuse pour cette ville logée en plein désert. Mais comme l’appétit pour les biens et les mets de luxe se développe dans le Golfe, l’idée n’était pas si folle. A noter qu’Abu Dhabi à un des PIB les plus élevés au monde grâce à ses réserves de pétrole et de gaz.

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Les raisons d'Al Jazeera en français

Le septième forum d’Al Jazeera s’est tenu à Doha du 16 au 18 mars. Comme chaque année, plusieurs dizaines d’intellectuels, de journalistes et d’analystes du monde arabe et européen, s’y sont croisés. La thématique générale des échanges portait sur : « Le monde arabe à l’ère transitionnelle : opportunités et défis ».
Contre toute attente, cette édition a donné lieu à une déclaration qui pourrait, dans le sillage du lancement de beIN sport, accentuer la présence qatarie au cœur du tissu médiatique français.

Première confirmation officielle

Profitant de la séance de clôture, le cheikh Ahmed Ben Jassem Al-Thani, membre de la famille royale et directeur d’Al Jazeera Satellite Network depuis septembre 2011, a annoncé que le groupe qatari avait « le plaisir d’annoncer » qu’il était « dans une étape avancée d’une étude pour lancer une chaîne en français, qui vise à établir des ponts avec les cultures et les peuples amis ».
La portée de cette affirmation est à prendre en considération. C’est la première fois que l’ouverture d’un canal francophone de la chaîne Al Jazeera est officiellement confirmée par un haut responsable qatari.
Longtemps confiné dans le registre de la rumeur, ce lancement ne va pas manquer de susciter des réactions en tout genre car l’ouverture d’Al Jazeera, redoutée par certains milieux du paysage audiovisuel français, risque de sensiblement bousculer l’équilibre des opérateurs dans le marché francophone de l’information.
A ce stade, il est possible de tirer trois enseignements.

1 – La riposte de l’émirat face au « Qatar bashing »

Il ne fait guère de doute que l’officialisation de l’intérêt qatari pour une chaîne en langue française s’inscrit dans le dispositif de riposte de l’émirat face au « Qatar bashing » qui a pris une tournure sévère ces derniers mois. Plus une semaine ne passe sans qu’un reportage, un dossier ou une émission cible le Qatar avec, souvent, un regard soupçonneux. Des accusations d’ingérence au profit des groupes jihadistes en Syrie aux unes tapageuses sur le « Qatargate » en passant par les fausses informations sur un financement qatari de la dernière campagne israélienne, Doha a visiblement été excédée par l’image sulfureuse que le Qatar traîne aujourd’hui auprès de l’opinion.
L’une des expressions notables de ces campagnes de presse, qui amplifient le nuage de méfiance autour de l’émirat, concerne le procès en ingérence fait au Qatar dans leNord-Mali. Malgré les démentis officiels du côté français et qatari et le rapport des services français qui disculpaient l’émirat d’une présence militaire, les préjugés ont la vie dure. Ce procès permanent est résumé par les propos d’Alain Chouet, ex-chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE :

« Nous n’avons pas de preuves d’un soutien financier du Qatar à ces différents groupes et vous n’en trouverez pas mais tout le monde en est à peu près convaincu. »

C’est certainement pour désamorcer cette machine à fantasmes, qui entoure le traitement du sujet « Qatar » en France, que les élites à Doha ont décidé d’accélérer la mise en place d’un canal qui, jusqu’à récemment, ne faisait pas partie des axes prioritaires de développement du groupe. Lire la suite sur mon Blog Le Monde…

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BeIN Sport, made in Qatar

1,15 million d’abonnés, des droits TV prestigieux : neuf mois après leur lancement, les chaînes BeIN Sport sont bien installées dans le paysage télévisuel. Malgré des pertes abyssales, elles semblent être là pour durer. N’en déplaise à Canal + qui se défend pied à pied face à un adversaire hors norme.  Elle n’a que neuf mois et, pourtant, elle a déjà tout d’une grande. La courte histoire de la chaîne BeIN Sport est celle d’une ascension fulgurante, que personne n’a réellement vu venir. Pas même Canal+, son grand rival. Avec 1,15 million d’abonnés, les deux chaînes sportives du Qatar ont réussi leur lancement tonitruant et sont désormais bien installées dans le paysage télévisuel français .

Un coup de maître, il faut le reconnaître. Canal+, positionné sur trois produits d’appel : le sport, le cinéma et le X, en a réuni un peu plus de 5 millions en trente ans… Ligue 1, Euro de football, Jeux Olympiques de Londres, Ligue des champions, NBA… : BeIN Sport cumule les droits des compétitions sportives les plus prestigieuses. Bilan des courses : environ 400 millions d’euros dépensés dans les droits TV en quelques mois ! Pour les journalistes qui travaillent aujourd’hui chez BeIN Sport, c’est la poule aux oeufs d’or.

Il y a quelques jours, les chaînes ont connu une petite révolution avec le départ de celui qui s’est acharné, corps et âme, à leur donner une ossature, Charles Biétry -qui en reste consultant . Un peu moins d’un an après son lancement, BeIN Sport entre ainsi dans une nouvelle ère. Désormais, le nouveau maître des lieux s’appelle Youssef al-Obaidly, très actif depuis les débuts, mais dans l’ombre -il n’a pas souhaité s’exprimer dans le cadre de cette enquête. Il assure maintenant seul la direction opérationnelle des chaînes, aux côtés de Nasser al-Khelaïfi, président et émissaire du prince héritier Tamim al-Thani. Charles Biétry a rempli sa mission. Lire la suite…