Selon le rapport publié par le cabinet de conseil EC Harris, le secteur de la construction pourrait subir une inflation annuelle de 18% au Qatar. Le consultant international explique ses prévisions par le boom que connaît actuellement le secteur du BTP au Qatar (+12%). En effet, quelque 160 milliards de dollars devraient être investis dans les infrastructures au cours de la prochaine décennie. Afin d’éviter le risque d’inflation qui pourrait porter à plusieurs milliards de dollars le coût de la construction au Qatar, EC Harris préconise une série de mesures visant à renforcer les capacités de la chaîne d’approvisionnement Lire la suite…
La visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Doha a été ponctuée, hier, de la conclusion d’importants accords d’investissement, dont celui portant réalisation d’un complexe sidérurgique à Bellara (Jijel) d’un montant de 2 milliards de dollars.
L’Algérie et le Qatar viennent de signer 4 accords d’investissement dans les domaines de l’industrie, de l’énergie et des mines. La conclusion de ces accords a été annoncée, hier, à l’occasion de la visite de travail officielle effectuée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Doha (Qatar). «Cette visite de travail de M. Sellal au Qatar a été ainsi ponctuée par la signature de plusieurs accords de nature à renforcer la coopération économique entre les deux pays», rapporte l’APS en citant l’entourage de la délégation algérienne. Le premier accord porte sur la réalisation d’un complexe sidérurgique à Bellara, dans la wilaya de Jijel.
Annoncé depuis plusieurs mois, ce projet d’une capacité de production à terme de 5 millions de tonnes/an devra enfin se concrétiser. Ce complexe devra être réceptionné en 2017. L’investissement coûtera 2 milliards de dollars dans une première phase et permettra de produire 2 millions de tonnes d’acier par an. Une production qui va, selon les termes du contrat signé, s’élever progressivement pour atteindre les 5 millions de tonnes. Regroupés en société mixte, le capital du futur complexe sera détenu à 51% par l’entreprise Sider et le Fonds national de l’investissement (FNI), et à 49% par Qatar International, une joint-venture entre Qatar Steel et Qatar Mining.
Ce projet devrait générer quelque 2000 emplois et augmenter la production nationale de produits sidérurgiques, d’autant que les importations de ce produit stratégique pour l’économie algérienne sont annuellement d’environ 10 milliards de dollars, soit 20% du montant global des achats à l’international de l’Algérie. Les deux pays ont également confirmé leurs intentions de créer des projets de partenariat dans le domaine de l’énergie. Trois accords ont été ainsi signés. L’un porte sur l’acquisition de deux méthaniers de transport de GNL d’une capacité de 117 000 m3 chacun avec un coût global de 450 millions de dollars. La SNTM-Hyproc, filiale de Sonatrach, représente la partie algérienne, alors que le Qatar est représenté par les sociétés Qatar Petroleum et Qatar Gas. En vertu de cet accord, l’Algérie exploitera le premier méthanier pour une durée de 20 ans. Le second navire fait encore l’objet de concertations entre les deux parties.
Les deux pays veulent aussi asseoir un partenariat dans la pétrochimie. Dans ce sens, un second accord portant sur la réalisation de deux usines d’engrais a été conclu.
La première usine fabriquera l’acide phosphorique à Oued Kebrit (Souk Ahras) et la seconde qui sera implantée à Hadjar Essed produira de l’ammonium. Le projet algéro-qatari de Oued Kebrit porte sur la réalisation d’un complexe d’engrais phosphatés et azotés. L’Algérie est représentée dans cet accord par les filiales Menal et Asmidal, relevant du groupe Sonatrach. Le Qatar et la Norvège représentent le partenaire étranger. Les deux usines dont le coût de réalisation s’élève à 3,5 milliards de dollars fourniront, dès leur entrée en service (prévue en 2017), plus de 1200 emplois directs. Le troisième et dernier accord porte sur la réalisation d’une unité d’ammoniaque pour la production d’acide nitrique, de nitrate d’ammonium et d’engrais azoté d’un coût global de 2 milliards de dollars.
L’accord a été signé par la filiale Asmidal (pour l’Algérie) et le groupe norvégien Yara. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a été reçu, hier, par le prince héritier de l’Etat du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, est chargé aussi de représenter le président Bouteflika au 24e sommet de la Ligue arabe qui se tiendra, aujourd’hui et demain, à Doha.
Les autorités de Damas ont exprimé aujourd’hui leur colère contre le Qatar, responsable selon eux de la décision de la Ligue arabe d’attribuer le siège syrien de l’organisation à l’opposition. « L’émir du Qatar, la plus grande banque de soutien au terrorisme de la région, a débuté sa présidence de la Ligue arabe en procédant à son détournement par de l’argent et du pétrole sales », écrit l’agence de presse officielle SANA. Lire la suite…
À l’occasion de la sortie de son livre et à la veille du Sommet arabe qui se déroule à Doha, Olivier Da Lage, rédacteur en chef à Radio France Internationale, a bien voulu aborder, pour nos lecteurs, le pourquoi et le comment de l’ascension fulgurante du petit émirat du Qatar sur la scène internationale. Décryptage.
Liberté : Avec les déboires que connaissent actuellement l’Égypte et la Syrie conjugués à l’effacement (inexpliqué) de l’Arabie Saoudite, le Qatar aspire-t-il, aujourd’hui, à un leadership sur le monde arabe ?
Olivier Da Lage : Peut-être pas un leadership de la même nature que celui de Nasser dans les années 1960, mais un rôle “dirigeant” très certainement. L’effacement réel ou supposé de l’Arabie Saoudite n’est pas complètement inexplicable : il tient au fait que ce pays est dirigé par une gérontocratie. Le roi et les principaux princes sont octogénaires et en mauvaise santé. Ce qui ne facilite pas la compréhension du monde actuel dans lequel les évènements se précipitent à une vitesse vertigineuse et encore moins une prise de décision rapide. C’est là, en revanche, un domaine dans lequel excelle l’émir du Qatar…
On parle surtout du Qatar comme d’une “machine à corrompre” et on l’accuse de mener la “diplomatie du carnet de chèques”. Ce pays est-il devenu le symbole de la suprématie de l’argent ? Son intrusion à l’ère de la financiarisation de l’économie est-il un signe des temps ?
Pour tout dire, le Qatar n’a rien inventé en la matière. Dans le monde arabe, l’Arabie Saoudite, la Libye, l’Irak ont eu, dans le passé, souvent recours à la diplomatie dite du carnet de chèques pour influer sur les orientations d’autres États. Ainsi, d’après moi, le Qatar s’inscrit certainement dans cette lignée. Il me semble, cependant, que son objectif est surtout de s’imposer comme un médiateur, un partenaire incontournable dans le jeu mondial, à la différence des pays cités plus haut qui, eux, voulaient voir adopter telle ou telle politique par d’autres États. Le Qatar veut, en quelque sorte, se rendre indispensable. Il le fait pour assurer son influence et, par là même, garantir sa sécurité et son avenir.
Mais comment un État “lilliputien” de par sa taille et sa population en est venu à acheter (presque) “tout le monde” ? Est-ce seulement grâce à ses moyens financiers considérables ? N’y a-t-il pas d’autres puissances (ou facteurs) qui ont contribué à son ascension ?
Le Qatar a des moyens financiers considérables en raison de ses immenses réserves de gaz dont l’exploitation génère des recettes d’autant plus importantes que la population du Qatar est très réduite. Mais il ne fait pas de doute que l’influence actuelle du Qatar ne s’explique pas seulement par sa richesse. Cheikh Hamad, à la tête du pays depuis qu’il a renversé son père en juin 1995, a clairement une vision stratégique partagée avec son cousin, Hamad Ben Jassim, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères chargé de la mettre en œuvre.
Il faut noter aussi le fait que dans ce petit pays, le circuit de décision est extrêmement court : quand l’émir prend une décision, elle est immédiatement appliquée. Bien entendu, le soutien des États-Unis, qui ont été le premier pays à reconnaître cheikh Hamad après son coup d’État, est un élément essentiel de son influence et ce soutien ne lui a jamais fait défaut depuis son avènement. Beaucoup craignent aujourd’hui la domination de ce micro-État sur le Moyen-Orient et le Maghreb. À quoi obéissent, selon vous, ses alliances avec les courants islamistes dont certains sont radicaux ?
Le terme de domination me paraît exagéré. Il faut quand même garder le sens des proportions. Mais son emprise n’est pas contestable tant elle pèse de plus en plus sur la vie politique interne de plusieurs pays, comme on l’a vu en Libye, en Tunisie ou en Égypte.
Depuis le milieu des années 1960, le Qatar est proche des Frères musulmans. Le signe le plus visible en est l’asile accordé à l’époque à cheikh Youssef Qaradhaoui qui a depuis acquis la nationalité qatarienne et dont l’influence, notamment grâce à son émission sur Al-Jazeera, a pris de l’ampleur. Il faut d’ailleurs noter que le soutien du Qatar aux Frères musulmans irrite profondément les autres monarchies du Golfe qui voient ce mouvement comme une menace et soutiennent plutôt les mouvements salafistes.
Ceci dit, si le soutien du Qatar, un pays que l’on pourrait qualifier d’islamo-conservateur, à la mouvance islamiste n’est pas discutable, il me semble que ce n’est pas non plus sa priorité stratégique. Contrairement, par exemple, à l’Arabie Saoudite, l’aide du Qatar n’est pas conditionnée à la mise en œuvre d’objectifs politico-religieux.
Et qu’en est-il de son aide apportée aux djihadistes au Sahel ?
Il y a eu, en effet, beaucoup de questionnements, notamment en France, sur les liens du Qatar avec les djihadistes au Mali. Le Qatar ne reconnaît, pour sa part, qu’une aide caritative, via le Croissant-Rouge qatari, mais il ne serait pas surprenant qu’une partie de cette aide soit parvenue à des militants radicaux.
Cela dit, je ne crois pas un instant à un double jeu du Qatar qui soutiendrait en sous-main des terroristes islamistes pour déstabiliser des pays occidentaux, dont la France. Toute la stratégie mise en œuvre depuis 1995 repose sur un partenariat aussi étendu que possible et à long terme avec les pays occidentaux. On a du mal à imaginer que cheikh Hamad mettrait en péril cette stratégie au bénéfice d’Aqmi ou du Mujao !
Son influence économique et politique en France commence à être sérieusement critiquée. Qu’en pensez-vous ?
Pas seulement en France, mais c’est vrai, surtout en France. Cela tient à deux facteurs : un débat propre à la France sur la place de l’islam dans ce pays qui a atteint, faut-il noter, un niveau sans équivalent ailleurs en Europe.
Mais il y a aussi un phénomène qui ne se limite pas à la France : du fait même de ses succès, le Qatar commence à rencontrer des oppositions. On a pu le voir en Tunisie lors de la visite de cheikh Hamad en 2012.
Beaucoup de Tunisiens ont eu le sentiment qu’il venait comme en pays conquis et sa venue a provoqué des manifestations hostiles.
En France, il y a à la fois la crainte d’un financement occulte de mouvements islamistes dans les banlieues et celle d’une présence dans des secteurs stratégiques, notamment celui de l’aéronautique. C’est pourquoi le Qatar n’a pas été autorisé — du moins pour l’instant — à entrer au capital de la société aérospatiale EADS. Mais le fait est que la France a besoin d’investisseurs étrangers et le Qatar est prêt à y investir des montants colossaux. C’est une contradiction que la France devra résoudre.
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On ne badine pas avec l’image au Qatar. Pour avoir provoqué et participé à une bagarre générale sur le terrain, le joueur brésilien Nene vient d’écoper de neuf matchs de suspension et de 67 000 euros d’amende de la part de la Fédération qatarienne de football. Autant dire que sa saison est d’ores et déjà terminée puisqu’il ne restait que trois journées de championnat à disputer.
Engagé à la fin du mercato d’hiver par le club d’Al-Garrafa, l’ancien joueur du PSG disputait ce jour-là une demie finale de la Coupe nationale. Dans les arrêts de jeu de la partie, l’ex-Parisien commet une vilaine faute sur un adversaire du club de Al-Arabi Sports, une faute qui provoque son expulsion.
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Début mars, des échos laissaient entendre que Qatar Airways maintiendrait la liaison Nice-Doha via Milan (3 vols par semaine). Hélas, il se confirme que la ligne pourrait être interrompue à partir du 29 mars 2013. Les systèmes de réservation Nice-Milan Doha ne font plus apparaître le vol sur la section Nice-Milan. Pour se rendre à Doha, il faudra effectuer des correspondances via Francfort, Bruxelles ou Munich… On attend confirmation de la suspension de la ligne par la compagnie. Lire la suite…
En ouverture du sommet arabe à Doha ce mardi, l’émir du Qatar cheikh Hamad a proposé la création d’un fonds pour Jérusalem d’un milliard de dollars, auquel son émirat contribuerait à hauteur de 250 millions.
Il s’agit, a poursuivi l’émir, de « défendre al-Qods », la Jérusalem musulmane, troisième lieu saint de l’islam après La Mecque et Médine. Qui dans le monde musulman s’y opposerait ?
Le fonds serait géré par la Banque islamique de développement qui relève de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), basée à Djeddah en Arabie saoudite.
L’émir – dont le pays a noué très secrètement des liens avec l’Etat hébreu au début des années 90 via la multinationale américaine Enron, proche du groupe de pression pro-israélien à Washington – a profité de la tribune offerte par le sommet arabe pour critiquer « Israël et ses agissement » à l’égard des Palestiniens. Qui dans le monde arabo-musulman s’en plaindrait?
Cette excellente idée de sauver al-Qods serait encore meilleure, si le Qatar versait à l’Autorité palestinienne ce qu’il avait promis de lui offrir en 2007 lors de la conférence des pays donateurs pour la Palestine qui s’était tenue à Paris. Or, Doha n’a jamais rien donné à Mahmoud Abbas, dont le budget est cruellement à sec.
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Karim Ziani a remporté son premier titre depuis qu’il joue au Qatar, dimanche avec son club d’Al Jaish. Le milieu de terrain algérien s’est imposé en finale de la Qatar Stars Cup, équivalent de la Coupe de la Ligue en France, aux dépens du club d’Al Arabi (2-0). Pour rappel, c’est dans cette même compétition qu’en début de semaine.
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Une police du tourisme sera prochainement créée à travers le pays, a annoncé hier le secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme et de l’Artisanat chargé du Tourisme, M. Mohamed Amine Hadj Saïd.«La relance que connaît actuellement le secteur du tourisme nous incite à mettre en place ce type de structures en étroite collaboration avec la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN)», a indiqué M. Hadj Saïd lors d’une visite de travail d’une journée dans la wilaya de Bechar. Selon lui, cette instance Lire la suite « Police du tourisme en Algérie »
Nous sommes partis à la rencontre d’une jeune expatriée aux Emirats Arabes Unis qui effectue un stage pour ses études, et s’est découverte une vraie passion pour l’expatriation !Lire la suite « Interview d'une expatriée à Dubaï »