Par La Rando

Les Emirats Arabes Unis attirent les cerveaux

Les pays occidentaux attiraient les plus brillants des diplômés du monde entier. Ce n’est plus le cas. Les Emirats Arabes Unis, par exemple, attirent désormais plus de cerveaux qu’ils n’en perdent. Par Mohammed bin Rashid Al Maktoum, vice-président et Premier Ministre des Emirats Arabes Unis et Gouverneur de Dubaï.

En 1968, alors que j’étudiais à la Mons Officer Cadet School en Grande Bretagne, je dus me rendre dans un l’hôpital. J’y rencontrai un médecin qui à ma grande surprise maîtrisait parfaitement l’arabe. Il me raconta qu’il venait d’arriver dans le pays ; je lui demandais alors s’il avait l’intention d’y rester longtemps ou s’il comptait rentrer dans son pays. En guise de réponse, il me rappela un dicton arabe qui pourrait se traduire ainsi : « Là où je me restaure est ma maison.» Ses mots me sont restés en mémoire des années durant, parce qu’ils traduisaient la contradiction entre notre vision idéalisée du « foyer » et les dures réalités de la vie qui poussent des individus compétents à le quitter.
Le parfait exemple de la fuite des cerveaux

Ce médecin était le parfait exemple de ce que l’on appelle la fuite des cerveaux, un phénomène qui afflige les pays en développement depuis des décennies. Ces pays investissent leurs maigres ressources dans l’éducation et la formation de médecins, d’ingénieurs et de scientifiques dans l’espoir qu’ils deviendront les moteurs de la prospérité. Mais ils observent ahuris leur migration vers l’Ouest qui anéantit la promesse de leurs talents.

Chacun a bien sûr le droit de désirer une vie meilleure. Nous comprenons les raisons de leur départ. Les opportunités attirent, tel un aimant, les compétences.
Un interminable cercle vicieux

Pour les pays qu’ils laissent derrière eux, cependant, il semble que ce soit un interminable cercle vicieux : ils ont besoin de compétences pour créer des opportunités ; mais sans opportunités, les compétences n’ont d’yeux que pour les lumières qui scintillent en Occident. Les Etats-Unis et l’OCDE ont constaté que les migrations professionnelles ont augmenté d’un tiers depuis 2000. Un diplômé d’université sur neuf en Afrique vit et travaille aujourd’hui en Occident. Beaucoup ne reviendront pas : les professionnels qualifiés ont six fois plus de probabilité de ne pas rentrer.
Une inversion de tendance ?

Mais quelque chose de remarquable est en train de s’opérer. Dans certains pays, la fuite des cerveaux connaît une inversion de tendance. Les causes fascinent, et il y a de bonnes raisons d’être optimiste quant à une sortie de ce cercle vicieux dans un mouvement qui réajustera l’équilibre entre espoir et opportunités entre les pays en développement et les économies développées.

Une nouvelle étude réalisée par LinkedIn, le plus grand réseau professionnel du monde et une plateforme majeure de recrutement en ligne, a mesuré les flux internationaux nets de compétences de ses membres. La première destination de ces cerveaux est mon pays, les Emirats Arabes Unis (EAU), qui ont récupéré 1,3% (en net) de ces talents en 2013. Parmi les autres « aimants de compétences, » on retrouve l’Arabie Saoudite, le Nigéria, l’Afrique du Sud, l’Inde, et le Brésil.
Les pays européens subissent la fuite des cerveaux

Plus intéressant, moins d’un tiers des importateurs nets de cerveaux sont des pays développés : les premiers exportateurs nets de cerveaux dans cette étude sont effectivement l’Espagne, la Grande Bretagne, la France, l’Italie, et l’Irlande. Les pays riches, qui il y a encore peu de temps dissuadaient nos esprits les plus brillants, sont aujourd’hui en train de nous envoyer les leurs. Bien sûr, ces chiffres proviennent d’une seule étude, et nombre de pays pauvres subissent encore un exode de leurs cerveaux. Les données de l’OCDE montrent que de nombreux pays en Afrique et en Amérique Latine ont des taux d’émigration de leurs diplômés supérieurs de l’ordre de 50%.

Nous savons que la fuite des cerveaux relève souvent autant de la sécurité et de la sûreté que d’opportunités économiques. Une partie de la tragédie qui se joue dans les pays du Moyen-Orient enferrés dans les conflits et l’instabilité est que, si seulement leurs fils et filles les plus compétents pouvaient mettre leur connaissances au service de leur pays, ils constitueraient une partie de la solution: ils seraient des agents de paix par le développement. Il est donc de la plus grande importance d’analyser comment certains pays en développement sont parvenus à inverser la tendance de ces flux.
Des opportunités de plus en plus rares en occident

L’ingrédient de base est l’opportunité. Les cerveaux affluent naturellement vers les pays qui créent un environnement favorable à la croissance économique ; voilà qui facilite la vie des entreprises, attire et accueille les investissements, et nourrit une culture de la réussite. Les compétences sont attirées par les défis et les possibilités. Les opportunités à cette échelle deviennent de plus en plus rares en Occident. Mais ce n’est pas le cas dans le monde en développement – du moins dans les pays qui ont l’envie et la détermination de déployer une gouvernance forte et qui continuellement augmentent leur compétitivité.

Deuxièmement, la qualité de la vie est très importante. Dans la génération précédente, de nombreux individus compétents auraient considéré le fait de travailler en dehors de l’Occident comme une « épreuve ». Aujourd’hui, les standards de vie aux EAU, par exemple, sont parmi les plus élevés du monde. Nous avons démontré que faire en sorte d’enrayer la fuite des cerveaux, c’est aussi faire en sorte de créer une vie meilleure pour les citoyens et les résidents. Finalement, l’une des principales activités de tout gouvernement est de créer du bonheur.
Bâtir un îlot d’opportunités

Notre histoire est faite de grands espoirs pour le Moyen-Orient en particulier, où des générations de conflits et de désespoir ont entraîné d’importants mouvements migratoires. J’ai toujours défendu l’idée qu’au delà de la bonne gouvernance, les meilleures solutions aux désaccords et aux conflits du monde arabe reposent sur le développement par la base et les opportunité économiques. Nous avons désormais démontré qu’il est possible d’inverser les forces qui avaient attiré nos plus talentueux jeunes gens.

Une autre source d’espoir : cette transformation peut être remarquablement rapide. Les études montrent que les petits pays sont proportionnellement particulièrement touchés par cette fuite des cerveaux. Mais nous avons aussi démontré que même pour un petit pays comme les EAU, et même dans une région divisée par les conflits, cela vaut la peine de bâtir un îlot d’opportunités.
Un indice du degré de développement

Mais permettez-moi d’être clair : inverser la fuite des cerveaux demande bien plus que de simplement reboucher la fuite. Cela signifie de faire d’un cercle vicieux un cercle vertueux. En attirant les meilleures compétences d’où qu’elles proviennent, nous pouvons créer une société dynamique et diversifiée qui génère l’innovation et la prospérité – et qui donc ne cesse d’attirer toujours plus de compétences.

Pour que cela fonctionne, nous devons avoir foi dans les individus. Les hommes – leurs idées, leurs innovations, leurs rêves et leurs relations – sont le capital de l’avenir. Dans ce sens, « la récupération des cerveaux » n’est pas tant une prouesse en soi : elle n’est que le principal indice du degré de développement, parce là où se retrouvent de grands esprits, de grandes choses se réaliseront demain.

Traduit de l’anglais par Frédérique Destribats

Copyright: Project Syndicate, 2014. www.project-syndicate.org

Par La Rando

Augmentation du PIB de Dubaï en 2013

L’économie de Dubaï enregistrait en 2013 une croissance de 4,6 pour cent, contre 4,1 pour cent en 2012, selon le Centre des Statistiques de Dubaï (DSC).
Un rapport du DSC montre que le secteur le plus dynamique de Dubaï l’année dernière était une fois de plus l’hospitalité, avec une croissance de 13 pour cent, affichant pour la troisième année consécutive une croissance à deux chiffres.
L’industrie occupe la deuxième place avec une croissance de 8,1 pour cent, devant les services sociaux et personnels avec 6,8 pour cent de croissance et le transport, le stockage et la communication, augmentant de 5,6 pour cent.
“Le taux de croissance officiel pour Dubaï est largement en ligne avec les prévisions de 4,5 pour cent,’’ déclare Khatija Haque, chef de la région MENA chez Emirates NBD.
Dubaï représente environ 30 pour cent du PIB des Emirats. Le secteur de la construction s’est élargi pour la première fois depuis 2008, quoique légèrement, à seulement 1,3 pour cent, alors que les services immobiliers et commerciaux ont augmenté de 4,7 pour cent. Le commerce de détail et de gros, qui représente environ 30 pour cent de l’économie de Dubaï, a augmenté de 3,5 pour cent l’an dernier contre 1,4 par cent en 2012.
La croissance des services financiers a également accéléré à 3,6 pour cent l’an dernier, contre 2,2 pour cent en 2012. Par contre, les services publics ont augmenté de 1 pour cent en 2013, en baisse de 6,4 pour cent.
Le Fonds monétaire international (FMI) et l’Institute of International Finance (IIF) prévoient une croissance du PIB de Dubaï de plus de 5 pour cent en 2014. Bien que les secteurs de la construction et de l’immobilier devraient stimuler la forte croissance du commerce d’autres secteurs clés, le transport et
tourisme devraient rester robuste.
Les principaux indicateurs financiers tels que les valorisations des marchés boursiers, les prix de l’immobilier, l’indice de confiance des entreprises et l’évolution des swaps pointent vers une forte croissance du secteur non pétrolier cette année. 

 

Source: Agence de Presse des Emirats, WAM

Par La Rando

L’Arabie saoudite crée un nouveau fonds souverain

La création prochaine par l’Arabie saoudite d’un fonds souverain chargé de recycler les excédents budgétaires provenant des exportations d’hydrocarbures ne manquera pas de bouleverser l’univers de ces institutions qui gèrent les avoirs en devises des Etats, producteurs notamment de matières premières.

 

Le Parlement du royaume wahhabite doit examiner prochainement le projet de loi créant un nouveau Sovereign Wealth Fund (SWF) dont la mission est d’investir 30 % de l’énorme surplus des finances publiques créé par la rente pétrolière. Dans un souci de diversification de l’économie, le premier producteur de pétrole au monde entend confier à ce fonds une partie des avoirs en devises de la banque centrale.

Les actifs de l’institut d’émission s’élèveraient à 700 milliards de dollars, soit autant que la cagnotte du fonds de réserve norvégien, le plus important au monde. Le cours du rial est étroitement lié à celui du dollar, la monnaie de référence du commerce pétrolier. Pour les experts, la création d’un nouveau fonds est également destinée à protéger la devise locale contre la volatilité du billet vert.

 

Selon les estimations de la City, la nouvelle entité disposerait au départ d’actifs totalisant au moins 70 milliards de dollars. Ce montant placerait l’institution saoudienne au 17e rang mondial, au niveau des SWF libyen, australien ou kazakh, à lire le classement 2013 du bureau d’études londonien Preqin qui fait autorité en la matière.

MONTANT INCONNU

Actuellement, outre la banque centrale, l’Arabie saoudite dispose d’un petit fonds souverain dont les ressources s’élèvent à 5,3 milliards de dollars, essentiellement placés dans les actions et l’immobilier.

En raison de ses liens privilégiés avec Riyad, la City est en pole position pour tirer profit des richesses de la future entité. « Le fonds souverain saoudien poursuit une stratégie prudente de diversification du portefeuille, en investissant dans des actions de compagnies cotéesou dans des projets d’infrastructure régionaux liés à l’eau et à l’électricité », souligne Amy Bensted, analyste auprès de Preqin.

 

Les Saoudiens passent pour des investisseurs pragmatiques qui privilégient les placements à long terme, à l’instar de l’Abu Dhabi Investment Authority, le fonds souverain des Emirats Arabes unis.

La performance du nouveau SWF saoudien risque toutefois d’être pénalisée par l’interdiction de la spéculation stipulée par la charia qui guide le secteur financier saoudien. Par ailleurs, malgré les engagements à la transparence qu’illustre la mise en place de règles de gouvernance internationales, il est toujours impossible de séparer les avoirs de l’Etat de ceux de la famille royale régnante. La gestion demeure opaque. Le montant exact des avoirs reste inconnu.

Malgré ces points noirs, cette initiative souligne que les fonds souverains sont plus que jamais des acteurs incontournables du paysage financier mondial.

 

Source : Lemonde.fr

Par La Rando

BASE Jump au Burj Khalifa

Deux français sautent de la plus grande tour du monde, le Burj Khalifa. Une vidéo exceptionnelle à ne pas louper! Vince Reffet et Fred Fugen, deux Français, spécialistes du Base jump ont sauté depuis la tour Burj Khalifa à Dubaï ce lundi 21 avril 2014. Ils ont ainsi pu battre un record du monde en ayant sauté depuis le plus haut gratte-ciel au monde (828 mètres). Ces deux Français n’en sont pas à leur coup d’essai : leurs exploits répétés, comme ci-dessous en Norvège, leur ont même valu les honneurs de M6. Découvrez la vidéo.

Par La Rando

L’industrie islamique de Dubaï

Le conseil d’administration du Centre de développement de l’économie islamique de Dubaï (DIEDC) a examiné les initiatives du gouvernement visant à faire de Dubaï la capitale de l’économie islamique, comme envisagée par Son Altesse Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Vice-président et Premier ministre des Emirats Arabes Unis et Souverain de Dubaï.
La réunion, en ligne avec les directives de Cheikh Hamdan bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Prince héritier de Dubaï et Président du Conseil exécutif de Dubaï, était présidée par Mohammed Abdullah Al Gergawi, Président du Bureau exécutif de Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Président du Conseil de la DIEDC et Ministre émirien des Affaires du Cabinet.
Il déclare : “Nous avons de grandes attentes pour l’économie islamique et nous devons nous engager à concentrer nos énergies vers des objectifs spécifiques, devenant un modèle unique au monde pour les différents secteurs de l’économie islamique.’’
Abdullah Mohammed Al Awar, CEO du DIEDC, a donné un exposé détaillé sur les activités du centre pendant le premier semestre de 2014 et des initiatives mises en œuvre par la municipalité de Dubaï, le Département du Développement économique (DED), Tecom Investments et Dubai Silicon Oasis afin de soutenir le projet.
Pour Issa Kazim, Secrétaire général du DIEDC, “Les initiatives qui ont été mises en place avec succès améliorent la crédibilité de Dubaï en tant que centre financier mondial, et attirent de nouvelles opportunités d’investissement qui permettront de définir une économie islamique prospère.”
Il ajoute : « Les solides piliers stratégiques du DIEDC couvrent différents secteurs économiques clés et donnent Dubaï une longueur d’avance dans les efforts pour se transformer en une capitale mondiale de l’économie islamique. L’économie islamique contribuera sans aucun doute de manière significative à la performance financière de Dubaï et accéléra la croissance du PIB dans les années à venir. »
Le conseil a approuvé la proposition de la DED d’établir un centre mondial pour la gouvernance des institutions et des organisations islamiques.
Le DED a également recommandé la création de partenariats mondiaux pour positionner l’émirat comme une entreprise de fabrication et de redistribution de produits halal.
Malek Al Malek, directeur général de Tecom Business Parks a proposé un «incubateur d’entreprises» pour les entrepreneurs et les PME dans le domaine de l’économie islamique numérique. Le conseil DIEDC, pour sa part, a recommandé la formation d’un comité de la charia pour offrir conseil et l’accréditation des contenus numériques. Tecom Investments a également présenté un plan pour identifier et développer un cluster spécifique pour la mise en place d’industries halal dans Dubai Industrial City.
Dr Mohammed Al Zarouni, vice-président et CEO de la Silicon Oasis Authority de Dubaï, a également présenté un plan visant à établir une pépinière d’entreprises pour soutenir les entrepreneurs et les PME dans l’espace de l’économie numérique islamique, tandis que d’autres propositions concernent la création d’un environnement favorable pour les entreprises et l’accréditation des normes alimentaires. 

Source: Khaleej Times

Par La Rando

Dubai Time Lapse

Découvrez Dubai en Time lapse! Aujourd’hui, la dénomination accéléré est souvent abandonnée dans le grand public, au profit de time-lapse, qui est un effet d’ultra accéléré, réalisé image par image, technique caractéristique de l’animation, mais aussi technique de base de la photographie. L’économie des Émirats arabes unis, dont la balance commerciale est largement excédentaire, est étroitement liée à l’industrie du pétrole et du gaz naturel qui représentent un tiers du PIB.  Depuis 1971, les Émirats arabes unis sont passés d’un niveau de vie très bas au quatrième PIB par habitant au niveau mondial. La ville en témoigne et cette vidéo aussi. Découvrez cette belle vidéo de Dubai.

Par La Rando

Laurent Spinosi aux Emirats arabes unis

Comme nous vous l’annoncions il y a quelques semaines, Laurent Spinosi a rejoint l’ancien entraîneur marseillais Erik Gerets aux Émirats Arabes Unis. C’est ce qu’indique L’Équipe du jour.

L’ancien entraîneur des gardiens marseillais, libéré de son contrat par l’OM, s’est engagé pour deux saisons avec le club d’Al-Jazira.

Source: lephoceen.fr

Par La Rando

Service militaire aux Emirats arabes unis

Alors qu’en Europe on désarme et supprime le service militaire, les Emirats Arabes Unis viennent de promulguer une loi qui instaure pour la première fois le service militaire pour les nationaux âgés de 18 à 30 ans. Une mesure qui sera obligatoire pour les garçons, facultative pour les filles. Les Emirats sont le deuxième pays du Golfe à avoir pris cette décision, après le Qatar en mars dernier.

Avec notre correspondante à Abu Dhabi, Nathalie Gillet

Le service militaire nouvellement créé aux Emirats Arabes Unis serait de deux ans pour ceux qui n’ont pas le niveau du baccalauréat et de neuf mois pour les autres. C’est désormais officiel. D’ici le début de l’année prochaine, les Emirats Arabe Unis devraient accueillir leurs premiers conscrits. Seront exemptés les fils uniques et ceux qui présentent une incapacité médicale. Les réfractaires en revanche encourront une peine de prison et une amende.

C’est un système de contrainte inhabituel dans ce pays adepte de l’Etat providence. Alors que les Emirats ne font l’objet d’aucune menace immédiate et sont protégés par des accords de défense internationaux, ce sont des raisons sociales plus que militaires qui expliquent cette nouvelle décision.

Renforcer le sentiment d’identité nationale

Parmi ces raisons, il y a la volonté de renforcer le sentiment d’identité nationale et souder une population très minoritaire dans son pays, mais aussi d’occuper une jeunesse dorée, souvent inactive, qui atteint des taux records d’obésité. Ce peut être aussi l’occasion d’organiser un brassage de population entre tous les Emirats de la fédération y compris les plus pauvres du Nord ; mais aussi l’occasion d’enseigner l’usage de l’équipement militaire dont les Emirats sont l’un des plus grands acheteurs au monde.

Le contexte de tensions régionales lié aux révoltes arabes et à la guerre d’influence entre les Saoudiens et l’Iran a été un élément déclencheur d’une décision pensée bien avant.
Reste une inconnue : celle du calendrier et surtout la façon dont cet immense chantier sera mené dans un délai aussi court.

 

Source: RFI.fr

Par La Rando

Within the combined symptom strays the associated fence

Cras dolor libero, dapibus id enim at, ullamcorper vehicula sapien. Integer malesuada facilisis ligula, venenatis convallis ipsum ultrices ut. Fusce sollicitudin scelerisque magna vitae facilisis. Fusce et mauris ut dolor laoreet tempor. Vivamus ac magna sit amet lacus laoreet ultrices lacinia id dolor.  Phasellus malesuada enim interdum nisl lobortis ullamcorper. Donec ut convallis felis.

Quisque eget mollis lorem. Aenean massa nibh, sollicitudin nec venenatis placerat, porttitor sit amet dolor. Mauris bibendum sem ut purus eleifend, ut mollis ex aliquet. Aenean eu nulla nec urna placerat convallis sit amet vel urna.

Sed eu tellus laoreet, commodo eros vitae, sodales augue. Curabitur molestie molestie nibh convallis placerat

Morbi nec vehicula tortor, id ullamcorper leo. In laoreet accumsan molestie. Pellentesque lobortis lectus lectus, sit amet lobortis arcu pulvinar vel. Nam dolor nunc, posuere non nibh mattis, accumsan mattis libero. Sed congue dui nisi, in tincidunt metus ultricies ut.

 

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Qualem igitur hominem natura inchoavit? Cur post Tarentum ad Archytam? Et ille ridens: Video, inquit, quid agas; Minime vero, inquit ille, consentit. Duo Reges: constructio interrete. Idem adhuc;

  1. Dempta enim aeternitate nihilo beatior Iuppiter quam Epicurus;
  2. At enim hic etiam dolore.
  3. Non enim ipsa genuit hominem, sed accepit a natura inchoatum.
  4. Aut unde est hoc contritum vetustate proverbium: quicum in tenebris?

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Equidem e Cn. Quod cum dixissent, ille contra. Quaerimus enim finem bonorum. Ratio enim nostra consentit, pugnat oratio. Murenam te accusante defenderem. Duo Reges: constructio interrete.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Beatus autem esse in maximarum rerum timore nemo potest. Est enim tanti philosophi tamque nobilis audacter sua decreta defendere. Immo istud quidem, inquam, quo loco quidque, nisi iniquum postulo, arbitratu meo. Cur igitur, cum de re conveniat, non malumus usitate loqui? Si quicquam extra virtutem habeatur in bonis. Duo Reges: constructio interrete. Consequens enim est et post oritur, ut dixi. Que Manilium, ab iisque M.

Maximus dolor, inquit, brevis est. Quos quidem tibi studiose et diligenter tractandos magnopere censeo. Est enim effectrix multarum et magnarum voluptatum. Itaque ad tempus ad Pisonem omnes. Primum cur ista res digna odio est, nisi quod est turpis? Ipse Epicurus fortasse redderet.

Quae hic rei publicae vulnera inponebat, eadem ille sanabat. Hinc ceteri particulas arripere conati suam quisque videro voluit afferre sententiam. Hoc ipsum elegantius poni meliusque potuit. Illud quaero, quid ei, qui in voluptate summum bonum ponat, consentaneum sit dicere. Si quicquam extra virtutem habeatur in bonis.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Quo modo autem philosophus loquitur? Erat enim Polemonis. Quid de Pythagora? Nihil sane.

Bonum incolumis acies: misera caecitas. Venit ad extremum; Non semper, inquam; At coluit ipse amicitias. Tollenda est atque extrahenda radicitus. An tu me de. Commodo eros vitae, sodales augue

Get crazy. If your topic is coffee makers, try talking about « filtering » out life’s distractions.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ex quo illud efficitur, qui bene cenent omnis libenter cenare, qui libenter, non continuo bene. Quia dolori non voluptas contraria est, sed doloris privatio. Plane idem, inquit, et maxima quidem, qua fieri nulla maior potest. Pugnant Stoici cum Peripateticis. Duo Reges: constructio interrete. Sedulo, inquam, faciam.

Isto modo ne improbos quidem, si essent boni viri. Istam voluptatem, inquit, Epicurus ignorat? Quorum sine causa fieri nihil putandum est. Quid ergo attinet gloriose loqui, nisi constanter loquare? Haec dicuntur fortasse ieiunius; Sed id ne cogitari quidem potest quale sit, ut non repugnet ipsum sibi.

Sed quot homines, tot sententiae; Estne, quaeso, inquam, sitienti in bibendo voluptas? Sin aliud quid voles, postea. Equidem, sed audistine modo de Carneade? Restatis igitur vos; Nulla erit controversia.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed nimis multa. Frater et T. Immo alio genere; Quid ait Aristoteles reliquique Platonis alumni? Si longus, levis. Sed fac ista esse non inportuna; Non semper, inquam.

Blog images are often under-thought. Develop a specific visual aesthetic.
Blog images are often under-thought. Develop a specific visual aesthetic.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ea possunt paria non esse. Hoc sic expositum dissimile est superiori. Nihil opus est exemplis hoc facere longius. Nulla erit controversia.

Duo Reges: constructio interrete. Quid enim possumus hoc agere divinius? Disserendi artem nullam habuit. Proclivi currit oratio. Prioris generis est docilitas, memoria;

Ex rebus enim timiditas, non ex vocabulis nascitur. Quod equidem non reprehendo; Hic nihil fuit, quod quaereremus.

Par La Rando

Coupe du monde au Qatar: Les 3 scénarios possibles pour la FIFA

Et si le Mondial 2022 échappait au Qatar ? La désignation de l’émirat comme pays hôte est si controversée depuis des mois qu’un retournement de situation n’est plus à exclure. Selon les informations du reporter d’ESPN Jorge Ramos, la FIFA préparerait un plan B et aurait demandé aux États-Unis de se tenir prêts. Décryptage de Nabil Ennasri, auteur de « L’énigme du Qatar » (Iris).

Le Mondial de football vient de débuter et les yeux du monde sont rivés sur le Brésil. Au centre de l’attention planétaire, le pays organisateur retient son souffle. Pendant un mois, ce sont des centaines de milliers de spectateurs et des milliards de téléspectateurs qui vont communier autour de la même passion.

Mais en plein Mondial au Brésil, la planète football se préoccupe aussi d’une autre Coupe du monde, celle de 2022 qui doit normalement avoir lieu au Qatar. Depuis son attribution, l’événement est au centre d’une polémique sans fin.

Après les controverses sur la condition des travailleurs asiatiques, la chaleur estivale, un éventuel changement de calendrier ou les accusations de corruption, c’est peu dire que l’organisation de ce futur tournoi suscite une levée de boucliers.

Rarement dans l’histoire du sport, le choix d’un pays n’a provoqué autant de crispations et ce, huit années avant le début effectif de la compétition.

Un engouement de courte durée

Le 2 décembre 2010, le comité exécutif de la FIFA attribue l’organisation du Mondial 2022 au Qatar. Fait unique dans son histoire, la FIFA concède la Coupe du monde à deux pays simultanément : l’émirat est désigné pour 2022 et la Russie l’emporte pour 2018.

Pour la première fois également, les frontières du ballon rond pénètrent le monde arabe. Le signal se veut fort et il a pour objet de démontrer que le foot est un sport à la popularité universelle.

L’engouement est de courte durée. Très vite, une nuée de critiques va s’abattre et de pays à la légitimité footballistique inexistante à un émirat accusé d’abuser de la « diplomatie du carnet de chèques », le Qatar est pris sous une avalanche d’accusations.

En janvier 2013, l’hebdomadaire sportif français « France Football » publie l’enquête « Qatargate » qui prétend apporter les preuves que le Mondial a littéralement été « acheté ». Il y a quelques jours, c’est le « Sunday Times » qui titrait sur « le complot destiné à acheter le Mondial ».

Le journal britannique assure avoir les éléments prouvant que le qatari Mohamed bin Hammam – ancien membre exécutif de la FIFA radié à vie de l’organisation en 2011 – s’était servi de fortes sommes d’argent pour soudoyer plusieurs hauts responsables afin de les convaincre de voter pour son pays.

Un soft power en déséquilibre

Pour le Qatar, cela commence à faire beaucoup. Basant en partie la construction d’une réputation mondiale par l’exercice d’une dynamique « diplomatie sportive », ces mauvaises couvertures de presse à répétition mettent à mal son ambition.

Etat faisant un exercice immodéré du soft power et de la diplomatie du rayonnement, l’émirat est aujourd’hui confronté à ce qu’il redoutait le plus : une opinion publique mondiale qui commence à douter de sa probité. Pour ne rien arranger, le président de la FIFA lui-même s’en est allé de sa petite phrase en déclarant que le choix du Qatar était finalement « une erreur ».

Dans l’œil du cyclone alors qu’il reste encore huit ans avant le début de la compétition, le monde du football s’interroge : faut-il maintenir le Mondial au Qatar ou repartir sur une nouvelle procédure de vote ?

Avant d’y répondre, il faut d’abord relever certains angles morts du dossier. Deux éléments compromettent en effet le caractère désintéressé du procès en corruption adressé à l’endroit du Qatar :

1. La rivalité Blatter vs. Platini

L’évolution des prises de position de l’actuel président de la FIFA trahit une sourde lutte d’influence à la tête de l’institution qui régit le football mondial. Au départ enthousiaste face à une candidature qui présentait l’avantage de toucher de nouveaux territoires, le rétropédalage de Sepp Blatter est, d’après nous, non dénué d’arrière-pensées stratégiques.

Sentant le vent tourner face à un émirat à la réputation sulfureuse, le revirement de Blatter doit aussi être mis en perspective avec sa candidature à sa propre succession. L’un de ses challengers les plus en vue n’est autre que Michel Platini, lequel a avoué avoir voté pour le Qatar en 2010.

Noircir le dossier « Qatar » peut donc être une manœuvre de Blatter de jeter une patate chaude dans les mains de son principal concurrent qui fait, depuis, cet aveu, l’objet d’un procès d’intention. Au pouvoir depuis 1998 et désirant briguer un cinquième mandat, le Suisse se sait affaibli.

La candidature qatarie se voit donc indirectement prise en otage dans un règlement de compte entre deux rivaux.

2. Le fonctionnement de la FIFA mis en cause

L’autre interrogation repose sur la contradiction que met à nu cette affaire. Si corruption il y a eu, faudrait-il davantage blâmer le Qatar pour avoir tenté de fausser le résultat ou la FIFA qui a laissé se mettre en place un système quasi-mafieux ?

Dans son récent livre « Omerta, la FIFA de Blatter, une histoire de mafia », le journaliste écossais Andrew Jennings dénonce un fonctionnement opaque à base d’achats de vote, de tromperie et de trucages en tout genre.

Mark Pieth, professeur de droit de l’université de Bâle qui a réalisé un audit de la FIFA au sein d’une Commission indépendante (CIG), a même dressé un bilan catastrophique :

« À notre arrivée, en 2011, nous avons fait connaissance avec un univers dominé par les jeux de pouvoir, le patronage et les patriarches, installés depuis des décennies. »

En ce sens, si la corruption était prouvée, ce ne serait plus le Mondial au Qatar qui vacillerait mais tout l’édifice de la FIFA. D’autant que si des dysfonctionnements étaient avérés pour le vote de la Coupe du monde 2022, quid du choix de la Russie en 2018 ? Le Qatargate suivi du Russiagate sonneraient alors comme le chant du cygne pour une FIFA qui ne se relèverait pas.

D’autant que certains seraient tentés de revenir en arrière pour lever le voile sur la désignation controversée de certains pays organisateurs, en commençant par celle du Mondial en Allemagne en 2006. Face à tant de grabuges, il n’est pas étonnant d’entendre certaines voix plaident pour une dissolution pure et simple de la FIFA…

Quels scénarios possibles ?

En attendant les conclusions définitives de Michael Garcia, président de la chambre d’investigation du Comité d’éthique de la FIFA qui vient de finir un rapport sur les attributions des Mondiaux 2018 et 2022, les alternatives qui se présentent pour sortir le Mondial 2022 du bourbier sont les suivantes.

1. Élargir l’organisation à d’autres pays

Une possibilité d’élargir l’espace d’organisation du tournoi. Cette option verrait par exemple le Mondial 2022 être co-organisé par d’autres pays arabes comme l’Egypte ou les Émirats arabes unis.

Déjà soumise par quelques personnalités, cette idée permettrait de réduire la pression sur le Qatar et de « faire porter » cet événement par d’autres nations du monde arabe. Ce ne serait plus le Mondial du Qatar mais celui du monde arabe, ce qui accentuerait la portée symbolique d’un tel événement.

2. Retirer le Mondial au Qatar

Ce serait certainement le choix le plus désastreux. D’abord parce que cette alternative ne pourrait se justifier que lorsque les accusations de corruption seront définitivement corroborées, ce qui n’est pas aujourd’hui le cas.

Le rapport final Garcia est à ce titre capital car il permettra de sérier les responsabilités de chacun. De même, il faut aussi s’interroger sur les raisons qui poussent certains acteurs à soutenir une telle option.

L’Australie, candidate malheureuse pour l’organisation en 2022, pousse dans cette direction. Il est en effet de bonne guerre de voir les perdants d’hier reprendre du poil de la bête en mettant à profit la polémique d’aujourd’hui pour arriver à un nouveau vote.

3. Maintenir le Mondial au Qatar

De notre point de vue, c’est la décision qui, à l’heure actuelle, serait la moins mauvaise. D’abord parce que le Qatar est innocent jusqu’à ce qu’il soit reconnu coupable. De plus, le Mondial 2022 et l’extrême focalisation qu’il suscite ont induit un certain nombre de changements positifs au sein de l’émirat.

En ce sens, il faut rappeler la décision historique des autorités de bannir définitivement le système de la Kafala afin d’améliorer la condition des ouvriers étrangers. Cette réforme est, à n’en point douter, une conséquence directe de l’attention médiatique qui peut ainsi être utilisée comme un levier d’amélioration des droits de l’homme.

Enfin, cette option présente aussi l’avantage d’inscrire le monde arabe dans le circuit de la mondialisation alors qu’un retrait aurait des conséquences symboliques désastreuses et ne ferait que renforcer les tenants du choc des civilisations.

Par Nabil Ennasri pour Bonjourdubai.com