Par La Rando

Les pays arabes prêts à financer l’intervention américaine en Syrie

Les pays arabes ont proposé de prendre en charge les frais d’une éventuelle intervention américaine en Syrie, a déclaré mercredi à Washington le secrétaire d’Etat états-unien John Kerry.

« Les pays arabes nous ont effectivement proposé de couvrir les frais de l’opération militaire (…). Nous examinons cette proposition », a indiqué le chef de la diplomatie américaine s’exprimant devant le comité des Affaires étrangères de la Chambre des représentants.

La Ligue arabe a exclu la Syrie de ses rangs, tandis que certains pays arabes à majorité sunnite fournissent des armes à l’opposition syrienne combattant les forces fidèles au président Bachar el-Assad. L’Arabie saoudite et le Qatar sont considérés comme les principaux sponsors des anti-Assad.

Washington accuse le régime de Bachar el-Assad d’avoir employé le 21 août dernier des armes chimiques contre l’opposition armée et la population civile dans une banlieue de Damas.

Le président américain Barack Obama a pris la décision de lancer une opération militaire contre les autorités syriennes sans mandat du Conseil de sécurité de l’Onu, mais a demandé l’aval du Congrès.

Source: fr.rian.ru

Par La Rando

Victoire à Qousseir de la Syrie

L’armée syrienne a promis, hier, “d’écraser” les rebelles à travers le pays, quelques heures après la capture du fief rebelle de Qousseir par ses forces épaulées des combattants du Hezbollah libanais. “Après les exploits successifs dans sa guerre contre le terrorisme organisé, nos forces armées affirment qu’elles n’hésiteront pas à écraser les hommes armés, où qu’ils soient et dans chaque recoin du territoire syrien”, a-t-elle affirmé dans un communiqué. “Nos forces armées ont pu à l’aube rétablir la sécurité à Qousseir et la nettoyer des terroristes (les rebelles, ndlr) après une série d’opérations délicates menées dans cette ville et dans les localités alentour”, ajoute le texte. L’armée a parlé d’ “une victoire réalisée par nos héros. C’est un message clair à tous ceux qui participent à l’agression contre la Syrie, à leur tête l’ennemi sioniste (Israël) et ses agents dans la région et sur le terrain”. “Les forces armées sont prêtes à faire face à toute agression contre notre patrie.

Bataille de Al Qusseir: Reportage de la chaîne Al Mayadeen TV

 

Notre bataille contre le terrorisme se poursuit pour ramener la sécurité et la stabilité sur chaque parcelle de notre territoire”, ajoute le texte, publié par l’agence officielle Sana. Dans le même temps, l’armée a promis de “faire preuve de clémence envers ceux qui baissent les armes, fuyant Qousseir ou tout autre lieu en Syrie”. Elle a appelé “les citoyens de Qousseir à rentrer sans inquiétude dans leurs foyers dans quelques jours”, assurant que “des civils ont été évacués de Qousseir et que les blessés sont soignés.” L’ONU avait demandé début juin aux belligérants d’épargner les civils et de les laisser quitter la ville. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) avait fait état de la présence de milliers de civils à Qousseir, dont un millier de blessés, et d’une situation sanitaire et médicale très mauvaise.

Source: Liberte Algerie

Par La Rando

Syrie: Poutine met en garde Israël

Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde mardi contre tout acte qui déstabiliserait davantage la situation en Syrie, à l’issue d’entretiens avec le premier ministre israélien, dont le pays a mené des frappes aériennes près de Damas au début du mois. La visite imprévue en Russie du chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, avait été annoncée samedi, aussitôt après la confirmation par Moscou de son intention de livrer au régime de Damas des systèmes sol-air sophistiqués S-300, un équivalent russe des Patriot américains. Un membre du gouvernement israélien avait souligné dimanche que M. Netanyahu était «tout à fait déterminé» à dissuader M. Poutine d’effectuer ces livraisons.

«Il est crucial dans ce moment important d’éviter tout acte pouvant déstabiliser la situation», a cependant déclaré en retour M. Poutine à l’issue des entretiens à Sotchi (sud de la Russie), selon les agences de presse russes. «La question (de la livraison de S-300) a été soulevée. La Fédération de Russie a présenté ses arguments, qui sont bien connus», a confirmé le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, qui a précisé que l’entretien s’était «bien» déroulé. La confirmation par Moscou d’informations de presse sur son intention de livrer des S-300 à la Syrie avait fait suite aux frappes aériennes menées par Israël près de Damas au début du mois. Ces frappes avaient été menées, selon un responsable israélien, pour empêcher le transfert d’armes au Hezbollah libanais allié du régime de Bachar al-Assad. Les agences russes n’ont fait état d’aucune communication sur la question des systèmes S-300 à l’issue des entretiens.

Lire la suite sur Laporesse.ca

Par La Rando

Aide de la Russie à la Syrie

Le président syrien Bachar al-Assad a persisté jeudi dans son attitude de défi malgré plus de deux ans d’un conflit dévastateur, alors que ses troupes s’apprêtent à lancer l’assaut final contre la ville de Qousseir, théâtre depuis une dizaine de jours de violents combats entre rebelles et forces loyalistes.
Dans une interview à la chaîne Al-Manar du Hezbollah libanais diffusée jeudi, le président syrien a admis implicitement avoir reçu de son allié russe des systèmes sophistiqués de défense anti-aérienne et s’est dit sous «pression» pour ouvrir le front du Golan avec Israël. Il a aussi répété être «très confiant» dans la victoire de ses troupes face aux rebelles et n’a pas écarté de se présenter à la présidentielle de 2014, au grand dam de l’opposition politique et militaire qui exige son départ du pouvoir.
Malgré les difficultés à organiser une conférence de paix internationale visant à trouver une solution politique au conflit en Syrie, l’ONU a annoncé la tenue d’une réunion préparatoire le 5 juin à Genève entre représentants des États-Unis, de Russie et des Nations unies. Le régime Assad a donné son accord de principe à cette conférence initiée par Washington et Moscou, tout en refusant toute condition. L’opposition a quant à elle exclu sa participation tant que «des militants iraniens et du Hezbollah envahissent la Syrie» en allusion aux deux soutiens du pouvoir.
M. Assad a reconnu pour la première fois que le puissant mouvement chiite libanais du Hezbollah combattait aux côtés de ses troupes dans la ville stratégique de Qousseir (centre-ouest), proche de la  frontière libanaise, que les loyalistes affirment être sur le point d’en reprendre totalement le contrôle.
Alors qu’Israël s’inquiète de la livraison par la Russie de missiles S-300 au pouvoir à Damas, M. Assad, interrogé sur cette question, a implicitement reconnu en avoir reçus. Lire la suite sur Lapresse.ca

Par La Rando

John Kerry à Oman

Le secrétaire d’État américain John Kerry a entamé une visite au Proche-Orient afin d’appeler les parties du conflit syrien à négocier.

Il a quitté Washington lundi et est attendu mardi à Oman, un sultanat arabe du Golfe qui entretient des relations relativement bonnes avec l’Iran.

Lors de la visite de M. Kerry, Oman devrait signer un accord sur l’achat d’un système de défense antimissile de la production américaine pour un montant de 2 milliards de dollars.
Source:  french.ruvr.ru

Par La Rando

La Syrie en colère contre le Qatar

Les autorités de Damas ont exprimé aujourd’hui leur colère contre le Qatar, responsable selon eux de la décision de la Ligue arabe d’attribuer le siège syrien de l’organisation à l’opposition. « L’émir du Qatar, la plus grande banque de soutien au terrorisme de la région, a débuté sa présidence de la Ligue arabe en procédant à son détournement par de l’argent et du pétrole sales », écrit l’agence de presse officielle SANA. Lire la suite…

Par La Rando

Rien ne va plus en Syrie!

La Syrie est en deuil. Le président syrien Bachar Al Assad a décrété un deuil national à compter d’aujourd’hui suite à l’attentat-suicide à Damas qui a coûté la vie jeudi à 49 personnes, dont le célèbre et très respecté dignitaire religieux sunnite, cheikh Mohamed Saïd Al Bouti, et blessé près de 90 personnes, s’engageant à « nettoyer » le pays des extrémistes. « Je présente mes condoléances au peuple syrien pour le martyre de cheikh Mohamed Saïd Al Bouti, ce grand personnage de la Syrie et du monde musulman », a dit le président syrien dans un message publié dans la nuit de jeudi par les médias officiels.
Dans un télégramme de condoléances adressé pour l’érudit Al Bouti, sa famille et les familles des victimes, le président Al Assad a noté que le martyr Al Bouti, qui représentait la vraie voix de l’Islam, était tombé en martyr alors qu’il enseignait la vraie religion.
« Vous manquez à la tribune de la mosquée des Omeyyades ainsi qu’à la nation musulmane tout entière. Vous avez transmis le message correct de l’Islam (…) Ils vous ont tué pour avoir élevé la voix face à leurs idées obscurantistes visant à détruire les principes de notre religion clémente », a indiqué le président syrien.
Et d’ajouter : « Je jure au peuple syrien que ton sang, celui de ton petit-fils et de tous les martyrs de la patrie n’aura pas coulé gratuitement, car nous serons fidèles à tes idées en anéantissant leur obscurantisme et leur incroyance jusqu’à la purification du pays. »
Les autorités syriennes ont condamné dès jeudi l’attentat commis dans la mosquée Al Imane dans le quartier de Mazraa, où cheikh Al Bouti avait l’habitude de donner des cours de religion les lundis et jeudis, accusant les terroristes d’être derrière l’attaque, faisant allusion aux « rebelles jihadistes » armés, dont beaucoup font partie d’Al Qaïda, et représentent « l’opposition » à l’origine du déclenchement de la crise syrienne depuis deux ans.
Menaces de mort
Ces derniers ayant revendiqué nombre d’attaques armées dont des attentats-suicide et le mode opératoire de l’attentat de jeudi rappelle leur façon de faire, ont fait remarquer les autorités.
Bien que l’attentat n’ait pas été revendiqué, l’opposition syrienne, aidée par l’Occident et ses relais qatari et saoudien, a tenté de s’en laver les mains après s’être trouvée pointée du doigt.
Ainsi, jeudi soir, le chef de la coalition nationale de l’opposition syrienne, l’islamiste Ahmed Moaz Al Khatib, a condamné l’attaque en disant soupçonner « le régime » d’être derrière l’attentat.
« C’est un crime à tout point de vue que nous rejetons complètement », a-t-il déclaré. Mais des discours virulents à l’encontre du cheikh Al Bouti ont été tenus par les leaders de l’opposition et les religieux les ayant soutenus.
Les personnalités médiatiques controversées, connues pour leurs prêches sulfureux, tels que les milliardaires qatari, Youssouf El Qaradaoui – qui a appelé en direct au meurtre de Kadhafi sur Al Jazeera – et koweïtien, Mohamed Al Arifi – qui prétend que des anges sur des chevaux blancs font la guerre sainte en Syrie – ont appelé publiquement à l’assassinat de « toute personne, y compris les savants religieux, s’opposant à l’armée syrienne libre », le bras armé de l’opposition syrienne.
Présenté comme pro-régime syrien, Cheikh Al Bouti était célèbre pour ses prêches en faveur de la paix. Retransmis à la télévision de l’État tous les vendredis, il n’avait de cesse appelé les différents protagonistes de la crise syrienne à la retenue et au dialogue, privilégiant les solutions pacifiques et mettant en garde contre le recours à la violence.
Anti-impérialiste
Membre d’une grande tribu kurde, cheikh Al Bouti, né en 1929, était respecté dans tout le monde musulman. Fermement opposé à l’extrémisme et à l’obscurantisme, le religieux était connu pour des positions en faveur d’un « Islam tel qu’enseigné par le Coran, et non tel que dicté pas les Américains ».
Connu en Algérie pour avoir été le premier homme de religion arabo-musulman à condamner le terrorisme islamiste responsable du massacre de la population algérienne dans les années 1990, quand ce dernier était soutenu médiatiquement et financièrement par les wahhabites.
Cheikh Saïd Al Bouti dénonçait souvent, dans ses interventions, les courants salafistes et takfiristes des monarchies wahhabites du Golfe, principaux alliés des États-Unis dans la région, et mettait en garde contre l’application de l’agenda américain et de l’Otan dans la région.
Bien que des lieux de culte aient déjà été pris pour cible, la crise syrienne prend une tournure des plus alarmantes avec l’assassinat d’un des plus imminents théologiens musulmans de son époque.
Les réactions des pays voisins et des instances musulmanes, notamment de l’Organisation des Oulémas musulmans, qui a pour président son ennemi juré, Youssef El Qaradaoui, tardent à venir.
Seuls l’Iran et la Russie ont condamné l’attentat aux côtés des différents groupes de la résistance palestinienne, qui perd un important ami.
Un grand homme de paix
L’éminent théologien syrien d’origine turque est né en 1929. Il est diplômé de l’université d’Al Azhar au Caire et est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages traitant de religion, de philosophie et de littérature.
Le savant était régulièrement invité dans des conférences et colloques à travers le monde et était respecté de tous les musulmans.
Le cheikh Mohamed Saïd Ramadan Al Bouti a été présenté comme pro-Bachar Al Assad après le début de la crise syrienne en mars 2011.
Le religieux condamnait l’agenda américain des « rebelles » et ne cautionnait cependant pas le meurtre de civils par des militaires.
Il était célèbre pour avoir de tout temps dénoncé le salafisme et le takfirisme des wahhabites du Golfe, et s’est opposé à l’Organisation des Oulémas musulmans, notamment après être devenue « le bras religieux » de l’Otan, avec le « printemps arabe ».
Il a été le premier savant à condamner, les larmes aux yeux, les exactions des terroristes islamistes en Algérie.
Mehdia Belkadi
Source
Par La Rando

Catastrophe alimentaire en Syrie selon le Koweit

Suite au conflit armé qui dure depuis deux ans en Syrie, l’agriculture du pays a été détruite à 50%, ce qui risque de provoquer une catastrophe alimentaire, a annoncé mardi Rania Abdel-Rahman al-Mulaifi, porte-parole de la délégation koweitienne au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, citée par l’agence KUNA. « La situation s’aggrave de jour en jour. En raison des hostilités, la superficie des terres labourables s’est considérablement réduite et de nombreuses fermes publiques et privées ont été détruites », a déclaré Mme al-Muleifi à Genève.
Lors de la conférence des donateurs pour la Syrie qui a eu lieu fin janvier au Koweït, les 60 pays réunis ont promis de verser plus de 1,5 milliard de dollars d’aide humanitaire au peuple syrien.
Selon les Nations unies, plus de la moitié des hôpitaux et un quart des écoles ont été détruits lors des hostilités qui se déroulent sur 60% du territoire syrien. Les affrontements entre les troupes gouvernementales et les groupes armés de l’opposition ont provoqué une flambée des prix, une hausse du chômage et des interruptions dans la livraison de denrées alimentaires et de médicaments.
Plus de deux millions de Syriens ont été déplacées à l’intérieur du pays et plus de 540.000 autres se sont réfugiés à l’étranger.Ria Novosti

 

Par La Rando

La page Facebook de la Qatar foundation piratée par des syriens

La page Facebook de la Qatar Foundation (QF), une institution non gouvernementale créée en 1995 par la Première dame du Qatar, cheikha Mozah bint Nasser al-Misned, a été piratée vendredi.
« A Qatar Foundation, nous soutenons le terrorisme », lisait-on dans l’un des nombreux messages-pirates publiés sur la page vers 10h du matin. Des photos insultantes du prince Hamad bin Khalifa al-Thani ont également été publiées. Lire la suite « La page Facebook de la Qatar foundation piratée par des syriens »