Par La Rando

Ce qui va changer pour les compagnies aériennes du Golfe

Deux nouvelles passées un peu inaperçues ont pourtant attiré mon attention la semaine dernière. Toutes les deux concernent des compagnies aériennes majeures du Golfe.
D’abord on apprend que le Cheikh Akbar Al Baker, le tonitruant et emblématique Président de Qatar Airways, annule l’achat de trois Airbus 320 Neo, dont la valeur est de 322 millions de dollars, Lire la suite « Ce qui va changer pour les compagnies aériennes du Golfe »

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Les travailleurs expatriés dans les Pays du Golfe

Comment les responsables politiques de la Chine et des États du Golfe devraient-ils gérer le nombre important de travailleurs expatriés vivant au pays ? En Arabie saoudite, les étrangers comptent pour environ le tiers de la population. Au Qatar et dans les Émirats arabes unis, neuf résidents sur dix sont des expatriés. Les autorités du pays doivent-elles continuer à investir massivement dans le développement de forces de travail indigènes, avec pour objectif de diminuer la dépendance sur les travailleurs étrangers ? Lire la suite « Les travailleurs expatriés dans les Pays du Golfe »

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Obama et les Pays du Golfe

C’est un euphémisme : le voyage d’adieu de Barack Obama en Arabie saoudite n’a guère soulevé d’émotion dans le royaume. La quatrième et dernière venue du président des Etats-Unis chez les Saoud, mercredi 20 et jeudi 21 avril, à huit mois de son départ du pouvoir, devait être l’occasion, officiellement, de resserrer les liens entre ces deux alliés historiques. Lire la suite « Obama et les Pays du Golfe »

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Une diversification économique des monarchies pétrolières du Golfe

Les monarchies pétrolières du Golfe doivent impérativement diversifier leurs sources de revenus et réduire leurs dépenses pour s’adapter à une persistance des bas prix du brut, a indiqué lundi le Fonds monétaire international (FMI). La croissance économique dans les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG – Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) sera ramenée cette année à 1,8%, contre 3,3% en 2015, a précisé le FMI. « (Avec) la poursuite des bas prix du pétrole (cette année), nous allons peut-être assister à une baisse de revenus pour les exportations de pétrole de 100 milliards de dollars (89 milliards d’euros) ou plus », a déclaré le directeur régional du FMI pour le Moyen-Orient, Masood Ahmed, dans un entretien avec l’AFP. « Cela commence à affecter non seulement les finances, mais aussi l’économie » des pays du CCG, a-t-il ajouté à Dubaï où il a présenté le rapport actualisé du FMI sur les perspectives économiques régionales. Lire la suite « Une diversification économique des monarchies pétrolières du Golfe »

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Politique d’indexation des monnaies des monarchies du Golfe sur le dollar

Koweït (AFP) – La chute des prix du pétrole met à rude à épreuve la politique d’indexation des monnaies des monarchies du Golfe sur le dollar américain, sans toutefois amener ces pays à abandonner cette pratique, selon des analystes.L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Qatar, Oman et Bahreïn indexent leurs monnaies sur le billet vert, tandis que le Koweït, leur sixième partenaire au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG), lie son dinar à un panier de devises, dont le dollar. Lire la suite « Politique d’indexation des monnaies des monarchies du Golfe sur le dollar »

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Pays du Golfe: Réduction des subventions sur les carburants

La réduction des subventions sur les carburants dans les pays arabes du Golfe réduira la pression sur leurs budgets mais ne suffira pas pour combler leurs déficits causés par la chute des prix du pétrole, selon l’agence de notation internationale Moody’s. L’agence de notation financière estime que les économies générées par la hausse des prix des carburants dans les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ne représenteront que 0,5% du Produit Lire la suite « Pays du Golfe: Réduction des subventions sur les carburants »

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Le développement des compagnies du Golfe en France

A l’occasion de la conférence annuelle de l’Union des Aéroports Français (UAF), son président, Jean-Michel Vernhes, a plaidé pour l’octroi de droits de trafic à des compagnies opérant en long-courrier au départ des plates-formes régionales.

C’est principalement aux trois principales compagnies du Golfe – Emirates, Etihad, Qatar Airways – auxquelles pensait Jean-Michel Vernhes quand il a milité, lors de la traditionnelle conférence de presse annuelle de l’UAF, pour l’ouverture de liaisons directes au départ des aéroports régionaux vers des destinations situées hors de l’Union européenne.

Sur ce point, l’UAF, qui dénonce la tentation d’instaurer de véritables « lignes Maginot » réglementaires pour freiner le développement des compagnies du Golfe, est en désaccord avec les préconisations du rapport Leroux. L’argument avancé étant que ces nouvelles lignes seraient de formidables outils de développement économique local, selon la formule indiquant que l’induction de 100.000 nouveaux passagers génère 100 emplois directs et 400 emplois indirects.
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Qu’en est-il des transactions immobilières à Dubaï ?

Le rythme des transactions immobilières à Dubaï, quelque peu ralenti au cours des cinq derniers mois, reste encore assez vigoureux pour attirer l’intérêt des investisseurs basés dans la région du Golfe. Récemment, PineBridge Investments Middle East, basée à Bahreïn, a ainsi terminé la première phase d’un fonds immobilier CCG ciblé, après avoir levé plus de 140 millions de dollars (Dh514 millions). La société vise un total de près de 200 millions de dollars, le premier investissement étant dans un logement et une école à Dubaï. D’autres catégories de l’immobilier dans l’émirat sont à l’étude.

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Emirats arabes unis, le nouvel âge d’or !

En un demi-siècle, les petits pays du Golfe sont passés d’une économie de subsistance au capitalisme le plus effréné (mardi 9 décembre à 20 h 50 sur Arte)

Il y a soixante ans à peine, Abou Dhabi n’était qu’un village de pêcheurs de perles ruinés du golfe Persique. De 80 000 habitants en 1920, la population était tombée à 2 000 à la fin des années 1950. La faute aux perles de culture popularisées par le Japon, qui ont mis pêcheurs et commerçants du Golfe sur la paille.

A l’époque, le plus grand des « émirats de la trêve », sous protectorat britannique, était dirigé par un vieillard méfiant, le cheikh Chakhbout, qui, tel Harpagon, cachait les premiers dollars tirés de l’extraction pétrolière balbutiante dans les caves de son palais, où les rats se faisaient un malin plaisir de grignoter ses économies.

Il a fallu attendre l’arrivée au pouvoir du cheikh Zayed ben Sultan Al-Nahyane en 1966, à la suite d’un coup d’Etat familial, pour qu’Abou Dhabi sorte de sa torpeur. Capitale des Emirats arabes unis depuis l’indépendance, accordée par les Britanniques en 1971 – plus qu’elle n’a été demandée par les élites locales, saisies à l’époque par la peur du vide  –, Abou Dhabi compte aujourd’hui 2 millions d’habitants et s’apprête à inaugurer un Louvre local, dessiné par Jean Nouvel, au côté duquel prendront place, en 2017, un Guggenheim dessiné par Frank Gehry, ainsi que la Cité des arts de Zaha Hadid, le Musée maritime de Tadao Ando et le Musée Cheikh Zayed de Norman Foster… En quarante ans, l’espérance de vie a progressé de vingt ans. Le taux d’équipement de téléphone portable est de deux par personne. Les multiples chocs pétroliers sont passés par là.

Une marque planétaire

A Dubaï, 130 kilomètres plus au nord, se trouve l’autre « vedette » de la fédération émiratie, Dubaï, un ancien port de commerçants et de pirates, devenu désormais une véritable « world company ». Plus qu’un port, plus qu’un aéroport (trois en fait), mondialement connu, plus que le plus grand souk d’or au monde, plus que le siège de la plus haute tour du monde, Dubaï est un concept, une idée, une marque planétaires. On y vient comme on se rendait à Venise au XVsiècle, visiter le centre du monde. Dubaï est le symbole par excellence du miracle pétrolier, voire de ses excès. Mais Dubaï, c’est déjà l’après-pétrole : l’émirat a épuisé ses réserves, il vit de la finance, de l’immobilier, du tourisme, du divertissement…

Le monde entier s’y donne rendez-vous pour faire du shopping, se divertir, investir. Chacun vient avec ses préjugés, son identité et ses idéaux. Mais une seule religion prévaut à Dubaï : la consommation. C’est une vision irénique et cauchemardesque de l’avenir de l’humanité où tous les conflits se dénouent dans l’ivresse consumériste. La mondialisation version Orwell.

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