Ce qui va changer pour les compagnies aériennes du Golfe

Deux nouvelles passées un peu inaperçues ont pourtant attiré mon attention la semaine dernière. Toutes les deux concernent des compagnies aériennes majeures du Golfe.
D’abord on apprend que le Cheikh Akbar Al Baker, le tonitruant et emblématique Président de Qatar Airways, annule l’achat de trois Airbus 320 Neo, dont la valeur est de 322 millions de dollars, au prétexte que les moteurs fabriqués par Pratt & Whitney ne délivraient pas les performances prévues.
Il n’exclut pas d’ailleurs d’annuler jusqu’à 5 appareils d’ici la fin de l’année. Au cours de cette même conférence de presse, il n’a pas caché qu’après un profit de 445 millions de dollars pour le dernier exercice, il n’excluait pas une perte fiscale pour l’année en cours qui se terminera le 31 mars prochain.
Voilà un premier avertissement sur un potentiel ralentissement dans la croissance effrénée des compagnies du Golfe. Il faut dire que l’année est peu propice au développement des marchés lesquels sont plombés par un fort ralentissement économique et une conjoncture politique pour le moins morose.
Il faut bien se rendre compte en effet que les nouveaux géants du Golfe sont impactés par tout événement pouvant survenir à n’importe quel point de la planète puisqu’ils sont vraiment des acteurs globaux.
Ainsi les démêlés territoriaux entre la Chine et les Philippines en mer de Chine ont une influence sur leur trafic, de même que le ralentissement de la croissance en Asie et en Chine en particulier, ou les attentats dont ont été victimes les pays occidentaux, au premier desquels la France, mais aussi la Belgique et l’Allemagne sans oublier bien sûr la Turquie.
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