Par La Rando

Forum annuel des investissements à Dubaï

Le Forum annuel des investissements a démarré ses travaux, lundi à Dubaï, avec la participation d’un grand nombre de responsables gouvernementaux, d’investisseurs et hommes d’affaires de plusieurs pays dont le Maroc. Les participants à cette rencontre internationale initiée par le ministère émirati de l’Economie, du 11 au 13 avril, plancheront sur l’examen des opportunités et les défis d’investissement dans le secteur industriel dans les pays émergents.  Lire la suite « Forum annuel des investissements à Dubaï »

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Les investissements de l’aéroport de Dubaï

L’aéroport de Dubaï, aux Emirats Arabes unis, a augmenté sa capacité d’accueil à 90 millions de passagers par an. Un investissement qui a coûté 1,2 milliard de dollars. L’aéroport de Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, déjà au premier rang mondial en terme de passagers internationaux, a inauguré mercredi une nouvelle extension qui porte sa capacité annuelle de 75 à 90 millions de passagers. Lire la suite « Les investissements de l’aéroport de Dubaï »

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Dubai parmi les 30 villes au cœur de l’économie et de la culture du monde

Dubaï est la seule ville du Moyen-Orient dans le rapport PwC « Cities of Opportunity », se classant au 16e rang parmi les 30 villes au cœur de l’économie et de la culture du monde. Dubaï arrive au cinquième rang de l’accessibilité globale qui mesure le coût de la vie, le pouvoir d’achat et les taux d’imposition des sociétés, derrière San Francisco, Los Angeles, Johannesburg et Toronto. Dubaï a également été classé 8ème en tant que passerelle urbaine, grâce à l’efficacité de ses connexions de l’aéroport.

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Annual Investment Meeting (AIM) de Dubaï

A la recherche d’opportunités d’investissement au Maroc, une série de rencontres à Dubaï entre la délégation marocaine et de nombreux opérateurs économiques, de responsables gouvernementaux.

Le pavillon marocain à l’Annual Investment Meeting (AIM) de Dubaï a abrité, lundi soir, une série de rencontres entre la délégation marocaine et de nombreux opérateurs économiques, de responsables gouvernementaux à la recherche d’opportunités d’investissement au Maroc.

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Dubaï, la ville où il faut investir

À Dubaï, le 9 septembre, l’Union économique e monétaire ouest africaine (UEMOA)  a récolté des engagements de 19 milliards de dollars nécessaires à la transformation de sa croissance  forte (7,5% prévue  à la fin 2014)  mais volatile, en une croissance durable et créatrice d’emplois. Les montants ainsi mobilisés vont permettre de construire des  corridors ferroviaires, des autoroutes raccordant les grandes villes et facilitant l’accès au marché et l’évacuation de la production.  De même, des   centrales électriques indispensables au développement ont trouvé financement .

En tout seize projets structurants défendus comme un seul homme par six des huit chefs d’Etat de l’Union se concrétiseront. Cette unité des dirigeants de l’UEMOA est le signe que quelque chose  a changé en Afrique. Les investisseurs émiratis sont impressionnés par la qualité des documents présentés par l’Union économique et monétaire ouest africaine.  Le PER 2 (deuxième phase du programme économique régional) concentre en tout une cinquantaine de projets intéressant les 8 pays membres dans une logique d’intégration et de complémentarité. Sans conteste, l’UEMOA est à ce jour l’organisation régionale qui présente l’un des processus les plus aboutis. La différence est d’ailleurs assez frappante avec les grosses machineries de la CEDEAO. 

Bref, en attendant les décaissements inscrits dans les Mémorandum of  Understanding, nous vous proposons ci-dessous un modeste survol du modèle économique de Dubaï parti, précisons-le, d’un amour propre princier froissé. En effet tout a commencé par une demande d’un prêt de 150 000 dollars formulée par Sheikh Zayed dans les années 70 et refusé par les flegmatiques banquiers londoniens.  A l’époque, le bédouin n’était pas encore à la mode.  La suite, vous la connaissez. Dubaï est devenu Dubaï, destination préférée des expatriés devant Paris et Madrid et devant Londres.  

Cet article, produit d’une brève immersion dans l’une des plus belles villes du monde, peut se résumer en une phrase: sans volonté politique et sans vision claire, pas de développement. On pourrait y ajouter la formule de Sénéque  que les matelots récitent en chœur par temps de houle dans les cales des grands navires: «Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va ».

Et, à l’endroit de ceux qui nous lisent de Ouagadougou à Bamako et de Niamey à Ndjamena, nous osons ce constat évident : « la forte température ne saurait expliquer le sous développement. Le défaut de patriotisme, si!»

Grandeur, superlatif et luxe 

L’aéroport Dubaï International brasse 70 millions de passagers par an. C’est aujourd’hui, avec Wall Street et la City,  l’une des plaques tournantes de la mondialisation, l’un des hauts lieux de flux de personnes, de biens et de services. 

Et pourtant, cette improbable plateforme entre l’Eurafrique, le Moyen Orient et l’Asie, plus grande que la ville de Genève, premier aéroport mondial par le nombre de passagers internationaux, est dépassée.  Déjà trop exigu pour contenir le gigantisme de Dubaï érigé en modèle. 

Le souverain cheikh Mohamed Ben Rached Al-Maktoum, vice premier ministre de la fédération des Emirats Arabes Unis et émir de Dubai,  vient de lancer les travaux d’agrandissement du  deuxième aéroport, Al Maktoum International,  lequel sera, d’ici six ans, le plus grand au monde par le nombre de passagers, soit 200 millions,  détrônant l’aéroport  international Hartsfield-Jackson d’Atlanta et ses 94 millions de passagers transportés en 2013.

Montant de l’investissement: 32 milliards de dollars au grand bonheur d’Emirates, la plus luxueuse compagnie de transport au monde (250 destinations par semaine) qui va disposer d’un terminal en exclusif pour ses A380 et ses longs courriers ultra modernes. 

Ainsi va Dubaï, en perpétuelle course de grandeur dans une logique ultra-libérale fondée sur la création de richesse, l’ouverture totale aux investisseurs  et la réduction de la notion de sécurité sociale au salaire. La règle des 51% aux autochtones est appliquée pour toute entreprise qui vise le marché intérieur.  En revanche, aucune entrave pour les plateformes exportatrices qui attirent les géants de l’agroalimentaire, les leaders des NTICS et, dernièrement, les médias.

A la  protection de la propriété privée, érigée en dogme, s ‘ajoute une garantie des autorités locales sur les avoirs et les investissements. Ici, violer le secret  bancaire conduit à la prison. L’impôt est réduit à sa plus simple expression, ce qui vaut aux Émirats de figurer, discrètement s’entend, dans la liste grise de l’OCDE. Mais ce n’est qu’un détail, tous les pays de cette organisation renouvelant  régulièrement leurs marques de sympathie envers ces princes libéraux.

Dubaï, ville  au luxe des mille et une nuits,  collectionne les trophées et les visiteurs de marque. Cette  nouvelle  Bghdad de Haroun Rachid  fait parler d’elle dans les médias du monde entier, attire des visiteurs et des résidents fortunés des quatre coins de la planète. Le modèle économique de cette renommée  repose sur  l’immobilier, le tourisme et la finance. 

Un modèle économique porté par trois secteurs

Le développement de ces trois branches a donné naissance aux grands groupes: El Nakheel et  Emaar, leaders  dans la promotion immobilière avec des visées désormais mondiales. Idem pour la compagnie De téléphonie Etisalat, désormais actionnaire majoritaire de Maroc Telecom et, à travers le groupe marocain, de Sotelma au Mali, d’Onatel au Burkina Faso, de Gabon Tel, de Mauritel en Mauritanie. 

Dans le domaine de la finance, les Émirats ont profité de la crise financière de 2008 pour jeter le grappin sur des institutions majeures comme la Bourse de Londres ou encore Citigroup en s’offrant de substantielles actions qui leur donnent droit au chapitre dans les décisions. 

les fonds et institutions de Dubaï  sont engagés dans une démarche de diversification. Et, dans cette quête, l’Afrique  est en pôle position. 

En attendant ces orientations dictées par la logique de la durabilité, Dubaï ville  a doublé en l’espace de dix ans pour compter 2,7 millions d’habitants maintenant. De nouvelles inventions sont encore à venir comme le dôme enneigé d’une montagne qui viendra défier les lois de la nature au profit des touristes. 

Abritant déjà la plus grande tour au monde, le Borj Khalifa, qui culmine à 826 mètres de glace et de métal, l’hôtel le plus luxueux au monde,soit  le Borj El Arabe,  construit en forme de voilier sur une presqu’île artificielle, l’un des plus grands ports au monde, le Jbel Ali, Dubaï a construit son modèle sur le superlatif. L’ hymne à la démesure et  au gigantisme attire touristes, hommes d’affaires et chercheurs d’emplois. En plein désert, là où autrefois régnait dunes et erg, l’art architectural a épousé la folie et l’audace donnant à l’œil des perspectives uniques en hauteur dans une interminable succession de gratte ciel à la Manhathan. 

Le coup de génie

En parcourant les allées fleuries qui rappellent parfois la Scandinavie, vite suivies par d’interminables routes et autoroutes droites, des trottoirs peu fréquentés, le visiteur africain est assailli de questions. Comment donc, en plein désert, et à des températures extrêmes ( il y fait 45 degrés à l’ombre en août, soit plus qu’à Ouagadougou) des bédouins qui vivaient depuis le 19 e siècle de la pêche des perles sont parvenus à faire de leur cité hostile un carrefour obligatoire de la mondialisation? Il y a sûrement le pétrole commun aux sept petits États qui forment les Émirats Arabes Unis. Mais l’or noir ne coule pas à Dubaï, ville fondée sur les idées et les défis. 

C’est  surtout la vision qui a fait que Dubaï n’est pas devenue  Tripoli, Bangui  ou Lagos. Le leadership éclairé de Sheikh Zayid dans les années 70 a été décisif dans cette métamorphose.

 Quand ce bédouin qui portera plus tard le nom du «Plus sage des arabes »  se présenta à Londres pour emprunter 150 000 dollars nécessaire à la politique portuaire de son émirat naissant, il lui fit opposé une implacable  fin de on recevoir. Sûr de son fait, le prince  hypothequa Dubaï pour disposer des fonds nécessaires à la construction du port précurseur du succès planétaire de la destination. 

 Ce coup de génie a  largement pesé dans le destin des Émirats dont Dubaï est la vitrine. Les pétrodollars sont réinvestis dans les infrastructures accélératrices de développement comme le métro souterrain et en viaduc qui relie les différents quartiers de Dubaï et qui est devenu le métro automatique le plus long au monde.  

la Sheikh Zayed Road qui relie Dubaï à Abu Dhabi est aujourd’hui parsemée d’ouvrages qui rivalisent d’originalité.  Les quartiers Marina et Al Jumeira voient pousser des building  futuristes qui font le cachet de Dubaï. 

 Cité cosmopolite avec des autochtones minoritaires, enrichi par l’apport des travailleurs et techniciens indiens, pakistanais, chinois et, dernièrement mais de plus en plus, africains de l’Est, Dubaï reste fragile comme toute fleur du désert. La crise financière de 2008 a eu ses effets sur les grands chantiers et le concept même du gigantisme. Aujourd’hui les choses sont réparties de plus belle comme en témoigne la relance des travaux d’agrandissement du deuxième aéroport de Dubaï.

Source: financialafrik.com

Par La Rando

Les investissements des pays du golfe en Occident

Les pays du golfe Persique accaparent méthodiquement des actifs des grandes entreprises occidentales. Les investisseurs des pays du monde arabe ne font pas que profiter d’une conjoncture favorable, ils créent également des structures financières et industrielles stables dans d’autres pays. Cela inquiète déjà en Europe. Plusieurs analystes et la presse commencent à parler d’une expansion économique ciblée des pays arabes en Occident.

Le journal espagnol La Vanguardia a titré « Le nouvel empire arabe ». Les informations rassemblées par le quotidien sont en effet impressionnantes. Par exemple, le Qatar possède la tour The Shard et le grand magasin Harrods à Londres. Doha contrôle le géant français de l’information Lagardère, le légendaire joailler américain Tiffany et les Allemands Volkswagen-Porsche et Siemens. Les Émirats arabes unis (E.A.U.) possèdent la compagnie pétrolière espagnole CEPSA et ont des parts dans de grandes sociétés, telles que General Electric, Airbus et Boeing. Le Koweït a acquis le siège social européen de la Bank of America et investit dans le grand projet urbaniste de Hudson Yards à New York. Qui plus est, ces pays contrôlent pratiquement tout le football.

Les autorités des pays du golfe Persique déclarent qu’il y a une forte concurrence entre eux. C’est pour cela que, lorsque, par exemple, le Qatar annonce un quelconque projet grandiose, l’Arabie saoudite doit répondre par quelque chose d’au moins aussi grandiose. C’est l’Orient ! Les autorités manœuvrent surtout à l’orientale : ces derniers temps, dans les actes, il ne s’agit pas vraiment de concurrence, mais plutôt d’une merveilleuse entente (ne fut-ce que lors du « Printemps arabe »). Cependant, pour Vassili Kouznetsov, directeur du Centre des systèmes politiques et la faculté de politique internationale de l’université d’État Lomonossov de Moscou, il n’est pour le moment pas question d’expansion.

« Évidemment, il y a l’idée de faire croître son influence dans l’économie et la politique internationale. Le fait que la politique des États du golfe Persique soit pour beaucoup subjective représente une certaine difficulté. Dans ces monarchies, la stratégie de politique étrangère est élaborée par un cercle très fermé de personnes derrière des portes closes. Cela augmente l’imprévisibilité politique et plusieurs risques. De façon tout à fait théorique, il peut s’agir de l’institution d’une unité du monde arabe. Toutefois, cette idée n’est pas mise en œuvre par l’élite politique, mais par des groupes précis. »

Il faut dire que ce point de vue est loin d’être partagé par tout le monde. Comment appeler l’énorme injection de fonds des pays arabes dans les projets urbains, industriels et bancaires européens et américains si ce n’est pas une expansion ? Il faut aussi noter que cette expansion est surtout visible dans deux secteurs : le transport aérien et le football. Comme le souligne Olivia Orozco, économiste et historienne du Centre d’études du monde arabe, le golfe Persique est en train de se transformer en nœud, en pont entre l’Europe, les États-Unis et l’Asie. Doha, Dubaï et Abou Dabi construisent actuellement d’énormes terminaux internationaux, à côté desquels seront construits de somptueux hôtels et centres commerciaux. À l’étranger, les transports aériens du Qatar et des E.A.U. se développent avec succès. Leurs compagnies aériennes nationales ouvrent de nouvelles lignes vers les États-Unis, l’Asie, l’Afrique et le Moyen-Orient et sont considérées comme les meilleures au monde. En ce qui concerne le football, le seul exemple espagnol suffira. Dans le cadre d’une campagne de relations publiques bien pensée, deux grands outils de propagande ont su interagir : le Real Madrid est sponsorisé par la compagnie aérienne Emirates, tandis que le FC Barcelone est parrainé par son concurrent Qatar Airways.

Bref, il est évident que Doha, Dubaï et Abou Dabi agissent selon un plan commun réglé comme du papier à musique. Il est pour l’instant question de créer une place d’armes économique. Sergueï Demidenko, expert orientaliste de l’Institut des évaluations stratégiques, estime qu’à l’avenir, l’expansion pourrait se dérouler sur le plan politique.

« Actuellement, les élites financières du golfe Persique font partie de l’élite mondiale. Ces pays ne craignent déjà plus la répression de l’Occident. Ils ont la possibilité de mettre en place une ligne politique complètement indépendante. Ils ne sont plus des parias, des hors-la-loi, mais des partenaires à part entière des grands capitaux et des grandes entreprises occidentales. Des sommes colossales sont placées en Europe. En prenant en compte sa situation, l’Europe ne s’en sortira surement pas sans argent arabe. À cet égard, je prévois qu’il y aura également une expansion politique et culturelle. »

L’expert n’exclut pas que les organisations radicales qui agissent actuellement en Europe soient financées par certains cercles des pays du golfe Persique. Pour le moment, ils font encore attention et restent discrets.

Par: Igor Siletski
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Investir à Dubai dans les Emirats Arabes Unis

Dubai n’est plus à présenter! De nombreuses compagnies aériennes desservent Dubai au départ de la plupart des capitales européennes et de certaines villes de province. Du fait de son attrait pour les investisseurs et touristes du monde entier, Dubai est devenue une ville où un occidental peut vivre en toute sérénité, et trouver facilement ses repères. Cosmopolite et animée, c’est aussi l’une des villes les plus sûres au monde.  Galeries commerciales de luxe, restaurants, services de santé de pointe et vie nocture animée. A Dubai, la législation a sécurisé l’achat pour les étrangers, qui peuvent acquérir des biens en pleine propriété (freehold). Lire la suite « Investir à Dubai dans les Emirats Arabes Unis »