Randonner, bon pour la santé

Une étude américaine publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) démontre que les personnes qui pratiquent une marche rapide trois fois par semaine à partir de 55 ans répondent mieux aux tests de mémoire et augmentent la taille de leur hippocampe, rapporte le site doctor.ndtv. Lire la suite l’article

L’hippocampe «est cette région du cerveau qui joue un rôle primordial dans la mémoire. En vieillissant, l’hippocampe s’atrophie», rappelle le site Canoe. Chez les adultes en bonne santé l’hippocampe rétrécit d’environ 1 à 2% par an, et la diminution est encore plus rapide chez les personnes atteintes de démence. Le rétrécissement du cerveau est associée à une altération de la mémoire chez les personnes âgées, explique doctor.ndtv.

Les chercheurs américains ont étudié un groupe de 120 personnes âgées d’une soixantaine d’années en bonne santé mais sédentaires.

* Un premier groupe devait marcher pendant 40 minutes d’affilée trois fois par semaine.

* Le second groupe n’effectuait que des étirements, des exercices de tonification et du yoga.

Au bout de six mois puis d’un an, les personnes étudiées ont passé des IRM. Les chercheurs ont également examiné plusieurs biomarqueurs associés à la santé du cerveau, dont le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF), une petite molécule qui est impliquée dans l’apprentissage et la mémoire.

Les deux groupes avaient fait des progrès en matière de mémoire spatiale, c’est-à-dire la mémoire qui nous permet de retrouver notre chemin, ou encore de savoir où l’on a laissé nos clefs, par exemple.

En revanche, une grande différence a été relevé entre les deux groupes témoins. Le New York Times explique:

«Au bout d’un an, les scanners du cerveau ont montré que, parmi les marcheurs, l’hippocampe a augmenté en volume d’environ 2% en moyenne; chez les autres, il avait diminué d’environ 1,4%. Alors qu’une telle atrophie est normale chez les personnes âgées, « une augmentation de 2% est assez importante », a déclaré l’auteur principal, Kirk Ericks… Lire la suite sur Slate.fr