Propriété industrielle et commerciale au Maroc

La contrefaçon, on le sait, est un fléau qui ronge l’économie, plombe l’image commerciale et menace l’emploi. Une étude officielle sera présentée mercredi prochain à Casablanca pour évaluer le phénomène. L’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), en étroite collaboration avec le ministère de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies et de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), organisent le mercredi 13 février prochain au siège du patronat une rencontre de grande importance. On y procèdera en effet à l’annonce de l’analyse des résultats d’une étude réalisée sur «L’impact économique de la contrefaçon au Maroc». L’étude a été bouclée dans le cadre des activités du Comité national pour la propriété industrielle et anticontrefaçon (CONPIAC). Autant dire que ce sera un événement très attendu, aussi bien par les décideurs de l’administration que par les chefs d’entreprise, dont beaucoup sont quotidiennement victimes d’actes de contrefaçon. Devant les risques encourus par les responsables d’unités de production ainsi que par les consommateurs et, in fine, par l’appareil économique lui-même, l’État et l’OMPIC ont pris la mesure du danger généré par ce phénomène en mettant en place dès 2008 la structure du CONPIAC.
Ce faisant, l’OMPIC a souscrit au traité de l’Accord commercial anticontrefaçon (ACTA), dont l’une des missions fondamentales est d’établir un dispositif juridique international pour combattre la criminalité organisée dans le domaine des droits de propriété intellectuelle, en particulier s’agissant de la contrefaçon et du piratage.
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