Nucléaire : Coopération entre les Émirats et la France

A l’invitation de l’Autorité fédérale de réglementation nucléaire (FANR), une délégation de l’IRSN s’est rendue en juin 2014 aux Émirats Arabes Unis. Cette visite de deux jours était axée sur l’organisation de crise en cas d’accident nucléaire, les moyens mobiles d’intervention, la R&D ou encore la communication de crise.

L’intérêt porté par la FANR pour l’organisation de crise en France est motivé par la volonté de l’organisme émirien de développer une expertise indépendante dans des situations d’urgence.

En mai 2014, une délégation de la FANR avait assisté à un exercice national de crise à la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher). La FANR a ainsi pu observer l’exercice de différents points de vue : celui de l’autorité de sûreté à l’ASN, celui de l’expertise à l’IRSN, celui de l’exploitant chez EDF et celui des autorités locales avec la préfecture.

Deux réacteurs en construction
Les Émirats Arabes Unis construisent actuellement à Barakah, leurs deux premiers réacteurs à eau pressurisée, chacun d’une capacité de 1 400 MWe. Compte tenu des délais serrés avant leur entrée en service – le premier réacteur en 2017 et le second en 2018 -, la FANR a sollicité l’IRSN pour discuter de la façon de mettre en place un dispositif de gestion de crise, en particulier organiser les procédures d’exploitation pour les interventions d’urgence, mettre en place la logistique d’organisation ou encore former le personnel appropriés.

La FANR a également manifesté son intérêt pour plusieurs projets de R&D menées par les plates-formes européennes de recherche dans lesquelles l’IRSN joue un rôle de premier plan.

Source: irsn.fr