Comprendre les courbes de niveau
Une courbe de niveau est une ligne imaginaire qui relie entre eux tous les points situés à une même altitude. Découvrez ce qu’est une courbe de niveau, à quoi ressemble-t-elle et surtout à quoi sert-elle ?
Une courbe de niveau est une ligne imaginaire qui relie entre eux tous les points situés à une même altitude. Découvrez ce qu’est une courbe de niveau, à quoi ressemble-t-elle et surtout à quoi sert-elle ?
La présence de la mer Méditerranée et des Alpes sous un ciel clément a favorisé une activité dominante : le tourisme, qui représente 64 000 emplois directs dans les Alpes-Maritimes. Et nous allons nous intéresser à ces touristes à deux roues. Les sentiers, chemins et pistes des Alpes-Maritimes ouvrent un espace privilégié pour sillonner en toute quiétude, d’admirables sites naturels.
C’est à la terre et au sable dans lequel s’enracine l’arbre que nous devons notre existence. Modifier les comportements individuels et collectifs pour préserver notre planète, telle est, depuis plusieurs années, la vocation, de la Rando du Coeur. L’homme a donc intérêt à respecter et préserver la nature dans lequel il vit. Autrefois, l’attachement des peuples primitifs à la Nature prenait l’apparence de croyances et de superstitions. On est bien loin de cette époque… regardez ce groupe d’abrutis, vous comprendrez.
La chaussure représente la catégorie phare du secteur de l’outdoor. Ses ventes ont connu une hausse de 4,6% en valeur. C’est l’un des enseignements de la dernière étude de l’European Outdoor Group, recoupant les informations de plus de 100 marques issues de toute l’Europe, sur l’état du marché en 2013. En valeur, l’ensemble du marché européen frôlait l’an dernier les 15 milliards d’euros. La vente en gros pesait 4,8 milliards alors que la vente au détail dépassait le cap des 10 milliards. L’ensemble du secteur affichait une hausse de 3,1% en valeur par rapport à 2012. Cette hausse était de 2,8% en volume.
Bien sûr, les dynamiques étaient différentes selon les régions, avec l’Europe de l’Est et la Russie en forte hausse, et un certain regain sur l’Europe du Sud et la Grande-Bretagne. Les trois premiers marchés européens restent l’Allemagne qui pèse un quart du marché, la Grande-Bretagne (13,4%) et la France (12,2%).
L’an dernier, la seule catégorie de produits à rencontrer un écueil se situe dans le matériel. La vente de tentes a progressé de 1,3% en valeur mais s’est repliée de 0,7% en volume. Sur toutes les autres catégories, le marché s’est développé.
La chaussure progresse donc de 4,6% en valeur, le textile de 2,8%, les sacs de 2,2%, les accessoires de 2,3%, les sacs de couchage de 1,4% et l’équipement d’escalade de 0,8%.
Les représentants de l’EOG soulignent que ce dynamisme permet aussi aux acteurs européens de l’outdoor de se développer à l’international.
Par Olivier Guyot
Source: fashionmag.com
L’anse du Diable n’a pas de redoutable que le nom. Coincée entre deux falaises qui tombent à pic dans une eau turquoise, cette crique nichée au cœur des calanques est l’œuvre du vent et des vagues. Les mastodontes de calcaire portent les stigmates d’une bataille. La faille béante qui les sépare semble avoir été provoquée par un prodigieux coup de glaive. C’est le long de cette balafre que les grimpeurs, peu nombreux ce jour-là, cheminent lentement, sans autre protection que leur maîtrise de la chute. Car quelle que soit la voie empruntée par ces Sisyphe des temps modernes, qui épousent la roche à défaut de la pousser, l’issue est toujours la même : une descente vertigineuse vers le monde du silence.
Pour arriver jusqu’ici, il a fallu marcher une demi-heure, fendre la végétation d’épineux qui a poussé comme du chiendent sur les chemins escarpés et sinueux des falaises dominant la calanque de Figuerolles, langue de plage paradisiaque annexée par les touristes pendant la saison haute. « Dans quelques semaines, il ne fera pas bon s’aventurer ici. A moins que tu aimes te baigner dans la crème solaire », anticipe Vincent Albrand, créateur des salles Grimper, premiers établissements d’escalade de bloc à avoir vu le jour en Europe, au début des années 1990.
« RESSOURCES MENTALES »
A 42 ans, cet ancien grimpeur de haut niveau est l’un des ouvreurs du spot de Figuerolles, l’un des rares sites au monde où il est possible de pratiquer le « deep water soloing », autrement appelé psychobloc. « La prem…
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1907. Dans une île encore sauvage au Sud de l’Angleterre, le très original Lord Robert Stephenson Smyth Baden-Powell, dit « Baden-Powell », fait une expérience : il réunit vingt-deux garçons de tous les milieux, les répartit par petits groupes et leur apprend à se débrouiller seuls dans la nature, à vivre en plein air et à s’organiser pour vivre ensemble en choisissant quelques règles simples et un code d’honneur. Le scoutisme était né…
Depuis cette date, un milliard et demi d’hommes et de femmes ont été scouts et ont fait leur « promesse ».
Ce film suit le quotidien de deux camps des scouts et guides de France, dans les Vosges et dans la Sarthe. Le réalisateur est ainsi parti en immersion, en suivant un groupe de pionniers au fil de la Sarthe.
Ce documentaire mesure le chemin parcouru depuis un siècle, et est agrémenté des explications de Michel Seyrat, historien du scoutisme, et de la visite lors d’une veillée d’un invité de marque, le chanteur Hugues Aufray.
Trois mois après l’accident le plus meurtrier de l’histoire de l’Everest, les ascensions n’ont pas repris. Et ne reprendront pas. Les sherpas ont décidé de boycotter la saison d’alpinisme sur le toit du monde.
Le 18 avril dernier, une avalanche sur l’Everest a tué 16 sherpas. C’est l’accident le plus meurtrier dans l’histoire de la conquête de l’Everest, le toit du monde, qui culmine à 8.848 mètres. Cette avalanche a déclenché la colère des porteurs népalais, parce que les indemnisations proposées par le gouvernement aux familles des victilmes sont jugées dérisoires : moins de 300 euros par famille.
Les sherpas réclament plus. Et tant qu’ils n’auront pas obtenu satisfaction, ils ne grimperont plus. Cela signifie que plus personne ne grimpe. Car on ne se lance pas à l’assaut de l’Everest, même par la face népalaise, la moins difficile, sans des porteurs, guides, cuisiniers et éclaireurs : les sherpas.
Au coeur de l’économie népalaise
Au Népal, l’industrie de la grimpe rapporte plus de deux millions d’euros chaque année, et le tourisme, plus de 250 millions d’euro, 2 % de la richesse nationale. Chaque année, des centaines d’alpinistes se lancent à l’assaut de l’Everest, après des mois de préparation et… d’économies pour se payer l’expédition et le concours des sherpas.
Quel est leur métier, unique au monde ? Comment sont-ils considérés et traités par leurs riches clients occidentaux ?
Le guide de haute montagne Michel Pellé répond par téléphone aux questions des abonnés à Mon Quotidien, le quotidien des 10-14 ans.
Comment percer un trou pour la pêche sur la glace au Chalet Kiamika par Benoit Binette.
La période estivale est, traditionnellement, le moment où les gens en profitent pour faire du tourisme ou (pour les moins mous d’entre eux) pratiquer les activités, notamment sportives, qui leurs sont chères. C’est le cas de la randonnée, cette activité pédestre et généralement bucolique que l’humanité pratique, finalement, depuis la nuit des temps et qui permet à la fois de poser le pied là où la main de l’homme n’a que rarement traîné et de dépenser quelques calories autrement que sur une serviette de plage ou à rester connement debout devant un guichet d’administration.
Et si j’introduis ici l’administration de façon presque incongrue dans ces histoires de randonnée, c’est parce que Raymond, un aimable lecteur que je remercie au passage, m’a transmis un édifiant historique de la randonnée en France qui mérite amplement qu’on s’intéresse, le temps d’un billet, aux interactions consternantes entre cette activité pédestre et l’État français. Parce que, voyez-vous, si, pour le profane, la randonnée consiste essentiellement à marcher du point A au point B, en suivant un itinéraire balisé, en prenant l’occasionnelle petite photographie qui justifie le déplacement, pour la Puissance Publique, cette simple description ne pourrait pas être plus grossière et caricaturale ; pour l’État, la rando, c’est du sérieux calibré, normé, millimétré et diplômé. Ça ne s’improvise pas, ça ne se fait pas sur un coin de table, surtout pas aussi simplement que dans un groupe d’amis et sans prévenir. Rappelez-vous : il faut faire attention à l’environnement, notamment parce qu’il peut vous attaquer de toutes parts.
C’est pourquoi le Ministère des Sports a édicté quelques textes roboratifs écartant toute improvisation, amateurisme et vide juridique dramatiques qui risqueraient, s’ils étaient laissés ainsi à la seule charge des individus responsables, d’aboutir à des situations de non-droit, de prises de risques insensées, d’accidents tragiques, d’environnement saccagé et de chatons torturés. Moyennant plus d’une centaine de pages, on va bien baliser la randonnée sur le plan légal avant qu’elle ne le soit effectivement sur le terrain. Non mais. Une brochure de 150 pages environ est donc distribuée par le ministère à la Fédération des associations de randonneurs (la FFRP), créée au début des années cinquante, et qui s’est occupée de couvrir le pays d’un réseau de chemins balisés, les GR (Grande Randonnée) et les GRP (Grande Randonnée de Pays).
À cette époque, tout est simple pour cette fédération : les GR sont créés (le GR20, en Corse ; le GR10 pour la traversée des Pyrénées ; le GR5, celle des Alpes) et, rapidement, les adhérents affluent. À mesure qu’elle grossit, la subvention du ministère augmente elle aussi. Et avec elle, ce besoin si particulier de bureaucratie, de formalisme et de normes dont la France est si friande. En effet, ces jolis chemins de randonnée, il faut les créer, les entretenir, et les baliser (avec un GPS lorsqu’il apparaît, progrès aidant).
Pour cet entretien, des brigades de randonneurs spécialisés (les baliseurs) seront chargés de la tâche, ayant bien évidemment reçu l’accréditation ainsi que les papiers officiels leur permettant d’officier sans éveiller la méfiance des forces de l’ordre locales. Ce serait dommage de déclencher leur courroux.

Et bien sûr, il faut enregistrer tout ça auprès des pouvoirs publics (dans les PDIPR, Plans Départementaux des Itinéraires de Randonnée), toujours pour éviter que des hordes de barbares les envahissent, mélangent les balises et sacrifient des chatons au dieu capitalisme au détour d’un GR touristique et sur un point de vue imprenable (toutes choses inévitables si l’État ne fourre pas son nez dans ces histoires). Moyennant quelques centaines d’ échanges de courriers entre les intéressés (fédérations locales et les préfectures) et la signature de quelques rigolotes conventions indispensables pour bien sécuriser tout ça, le chemin est officiellement validé et reçoit l’onction républicaine indispensable pour éviter les catastrophes.
Ensuite, vous pouvez partir à l’aventure. Mais bon, c’est à vos risques et périls. C’est pourquoi il est plus que recommandé que les animateurs qui vous feront marcher sur ces chemins soient dûment déclarés. Marcher est une activité délicate, qui ne s’improvise pas. Heureusement, grâce à la présence d’adultes responsables et correctement formés, les marcheurs-amateurs (tous de grands enfants un peu benêts) peuvent habilement se départir de leur cerveau. De toute façon, quoi qu’il arrive, ce sera de la responsabilité de ces adultes là, qui ont eu une formation, donc des stages, donc des diplômes, et même des stages pour la formation des formateurs, et qui garantissent que tout se passera bien. Aucun chaton ne sera plus jamais sacrifié pour s’assurer que la randonnée se passera bien, parce qu’on a des gens formés et que d’abondants textes légaux encadrent ces dangereuses pratiques. Ouf.
Non, décidément, la randonnée, ça ne s’improvise pas, c’est du sérieux.
C’est du sérieux, mais est-ce bien ce que cela prétend être, à savoir, un sport ? C’est absolument indispensable de savoir, comprenez-vous, parce que les services de l’État n’aiment pas le flou. Certes, on peut toujours argumenter que faire un pèlerinage à Compostelle (1500 kilomètres en 50 jours), c’est une performance sportive, mais voilà : il en faut plus pour que la pratique soit reconnue comme un sport. Pour les autorités tatillonnes, qui dit sport dit compétition et c’est tout. Moyennant quoi, les joueurs de pétanque sont des sportifs, et les randonneurs, non. Heureusement, l’introduction récente d’un « rando challenge »©®™ permet d’introduire un vrai esprit de compétition chez les gens qui marchent du point A au point B en prenant des photos sur les endroits les plus pittoresques. À l’évidence, ça manquait. On regrette au passage la timidité des organisateurs qui, s’ils avaient ajouté en milieu de parcours un combat dans la boue ou la confiture, n’auraient pas eu de souci pour se faire qualifier de sport.
Et comme c’est un sport, fini de tergiverser et de ne pas imposer le certificat médical ! Bien sûr, si l’argument « le passage chez le docteur permet de déceler les problèmes de santé, voyons, c’est de la prévention, c’est pour votre bien » marche finalement de façon fort médiocre auprès du randonneur moyen, retraité et habitué du passage chez le médecin, celui qui dit « Après tout, les boulistes et autres pétanqueurs le font » finit par remporter l’adhésion. Et puis, ça calmera le lobby médical et celui des assurances, trop heureux d’emboîter le pas des excités du pistage étatique et des fiévreux du formulaire. Quant à la Sécu, après tout, elle paiera. C’est son rôle, non ?
La situation est à présent plus claire : la randonnée est donc un sport, avec des normes, des formations, des diplômes, et des chatons même pas bousculés. Ouf.

Dès lors, tous les avantages d’être ainsi rentré, progressivement, dans le giron de l’État apparaissent enfin : puisque c’est une activité reconnue et balisée, pas question pour toute une myriade d’acteurs périphériques de laisser passer l’occasion d’y mettre leur grain de sel. Par exemple, les offices de tourisme, et leurs affidés, les voyagistes, voudraient bien interdire aux randonneurs le droit d’organiser des voyages de groupe. Après tout, c’est une sale concurrence, ça. Cela doit pouvoir se réguler un bon coup, non ?
De fil en aiguille, de nouvelles dispositions légales font leur apparition, permettant enfin de régler finement les interactions entre les randonneurs et les assurances, les randonneurs et les chasseurs, les randonneurs et le code de la route, les randonneurs — ces sbires des chaussures confortables et de la liberté débridée, donc du libéralisme le plus néo voire ultra — et l’État. Bref : mille et une occasions de produire des textes, encore des textes, toujours des textes. Miam. Et si vous sentez se pointer un « Code de la randonnée », en version Dalloz, c’est normal. Tout est sous contrôle, le législateur veille.
Respirez un bon coup : vos balades en forêt, en montagne ou sur la côte seront bientôt totalement normées !
Source: h16free.com
Quelques scènes d’une randonnée en canot, en plus de plusieurs conseils techniques.