Par La Rando

Pascal Maigniez, Directeur de l'Office du Tourisme de Dubaï (interview)

Dubai Magazine: Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Pascal Maigniez: Je m’appelle Pascal Maigniez, je dirige le bureau parisien du Dubai Department of Tourism & Commerce Marketing.
Dubai Magazine: Quelles sont vos différentes missions au sein de l’Office de Tourisme de Dubaï ?
Pascal Maigniez: Développer le tourisme à Dubai depuis les marchés France et Benelux.
Informer : les professionnels du tourisme et le grand public sur les attraits de Dubai en tant que marché pour les premiers et en tant que destination touristique pour les seconds.
Stimuler les flux de visiteurs par des actions de sensibilisation et de communication auprès des professionnels du tourisme et des médias : ateliers de formation, workshops, roadshow, salons, éductours, voyages de presse, campagnes de publicité, campagnes de co- branding…
Dubai Magazine: Quelles sont les grandes lignes et orientations stratégiques Web & Social Media de l’Office de Tourisme de Dubaï ?
Pascal Maigniez: Parlant au titre du bureau parisien, nous avons été convaincus très tôt de l’intérêt de développer une communication via le web. Nous avons en effet été le premier bureau parmi l’ensemble de notre réseau international, à créer un page Facebook –nous avons 295 000 fans – et les premiers à choisir d’effectuer nos campagnes sur le canal online. Nos investissements sur les médias online comme sur les réseaux sociaux, ont pour stratégie d’impacter nos cibles à coût optimum avec pour objectif de donner une image positive, contemporaine, ouverte et dynamique de la destination et d’accroître le spectre de contacts qui échappaient à nos campagnes de communication sur les médias traditionnels offline. Ce, particulièrement auprès de la cible des jeunes adultes et des couples dans la tranche 30-45 ans.
Dubai Magazine: Comment abordez-vous la saison touristique qui s’annonce ?
Pascal Maigniez: Avec beaucoup d’énergie et d’optimisme, à l’image de Dubai ! Nous visons à accroître encore notre part de marché et d’atteindre un objectif de 300 000 touristes français à Dubai fin 2017. En 2015 et 2016 nous sommes la seule destination arabo-musulmane à avoir continuer de progresser en nombre de touristes français, ce malgré un contexte économiquement compliqué et malgré un climat particulièrement anxiogène en France, vis-à-vis de tout ce qui touche à l’Islam.
Dubai Magazine: Quelle sera votre stratégie pour conquérir le public ?
Pascal Maigniez: Une présence renforcée en communication institutionnelle (une campagne de publicité sur le réseau d’un grand distributeur de films), des actions de relations publiques visant notamment les femmes afin de réduire les appréhensions de certaines vis-à-vis de Dubai. Accentuer l’information sur les activités culturelles et ludiques qui sont en fortes progression à Dubai, dont les parc de loisirs IMG et Dubai Parks & Resorts. La famille sera une de nos cibles prioritaire également avec des campagnes partenariales avec des grandes marques de distribution. Enfin une présence partenariale forte sur les grands canaux de réservation de voyages en ligne, car Dubai se réserve principalement sur le web.
Dubai Magazine: Quelles sont les qualités nécessaires pour travailler dans l’office du tourisme à Dubaï ?
Pascal Maigniez: A l’image de Dubai, il faut être prêt à travailler intensément. Je pense qu’il faut bien connaître les différentes composantes du secteur du tourisme, comme l’aérien, l’hôtellerie, le tour opérating, la distribution offline et online. Il faut également être un marketeur doublé d’un communiquant, être un bon orateur et savoir à la fois convaincre et faire preuve de diplomatie et enfin, être très réactif.
Dubai Magazine: Pouvez vous parler de votre point de vue sur le marché du tourisme en général et la place que Dubaï occupe actuellement et en 2020?
Pascal Maigniez: Le tourisme est un secteur en croissance continue depuis des lustres et amené à se développer pour de longues années encore. Les gens voyagent plus souvent et plus loin. Enfin une part toujours croissante de population accède aux vacances. Quant à Dubai, c’est d’ores et déjà l’exemple d’une réussite fulgurante dans l’histoire du tourisme. Rappelons-nous qu’il y a 15 ans seulement, il n’y avait que 3 millions de touristes et qu’en 2016 on en attend 5 fois plus! Dubai est désormais dans le top 5 des villes les plus visitées au monde, ce n’est pas rien en si peu de temps ! Pour 2020, l’Expo Universelle représente une véritable opportunité pour l’émirat de se dévoiler dans ses plus beaux atours auprès d’une audience mondiale et comptons sur les autorités pour tirer le plus grand bénéfice de ce fantastique coup de projecteur!
Dubai Magazine: Peut-on-dire quelques mots sur les difficultés que les professionnels du secteurs doivent faire face à Dubaï, et en quoi l’intervention de votre organisme pourrait être pertinente?
Pascal Maigniez: Pour ce qui concerne le marché français dont je m’occupe, les professionnels doivent faire face à quelques contraintes, comme celle de la concurrence des gros opérateurs britanniques et allemands qui ont une puissance d’achat que les opérateur français n’ont pas. Ces derniers, comme nous, doivent convaincre sur la destination car les français ont pour certains encore, des clichés sur la destination qui perdurent. Enfin les événements liés au terrorisme en France sont un frein pour le tourisme vers la destination et en réduisent la croissance. Cela dit, beaucoup de destinations concurrentes rêveraient d’avoir nos performances dans ce contexte, alors cela doit vouloir dire que nous ne faisons pas trop mal notre travail et nous pouvons nous estimer plutôt satisfaits au final vis-à-vis de la concurrence.
Dubai Magazine: Le mot de la fin?
Pascal Maigniez: Espérons que la situation s’améliore en France sur le plan économique et sécuritaire car Dubai en tirera les bénéfices et bien plus de Français encore, pourrons goûter aux mille et un plaisirs d’une destination de choix !

Par La Rando

Lucie Coquereau, expatriée à Hong Kong

Dubai Magazine: Qui es-tu ?
Lucie: Lucie Coquereau, 25 ans, Française et Parisienne, passionnée de voyage, véritable amoureuse de la Culture, de l’Art et du Luxe et toujours partante pour de nouveaux challenges !
Dubai Magazine: Tu habites où?
Lucie: Originairement de Paris, j’habite depuis maintenant 3 ans à Hong Kong dans le quartier historique de Sai Ying Pun, un mix parfait entre vie locale et tendance western montante.
Dubai Magazine: Tu fais quoi à Hong Kong ?
Lucie: Comme je l’ai dit, je suis arrivée il y a déjà 3 ans à Hong Kong, suite à mon master Finance à Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à mon MBA à Sup de Luxe, décidée à partir pour une nouvelle « aventure » sans visa ni travail en poche. En quelques semaines à force de networking et de belles rencontres, je trouvais un job. L’Asie est plus particulièrement Hong Kong, est un véritable « hub » du Luxe, un lieu où l’esprit « réseau » prend tout son sens. Après 6 mois en vente chez Dinh Van, j’ai rejoint Richemont Asie-Pacifique au sein de Montblanc en tant qu’Assistant to Retail Director APAC puis dans l’équipe Supply Chain & Sales Support. Un parcours qui m’a permis d’avoir en quelques années une vision claire et précise du fonctionnement d’une entreprise et de développer une véritable expertise du Luxe. Depuis maintenant 1 an, j’ai rejoint la Maison Cartier en tant que Personal Assistant to the Managing Director Travel Retail Asia.
Dubai Magazine: Ton quartier préféré à Hong Kong et pourquoi?
Lucie: Hong Kong est une ville tellement diverse qu’il est difficile d’identifier un lieu en particulier que je préfère, c’est un véritable « melting pot » dans tous les sens du terme ! Je dirais que le quartier que j’affectionne le plus et dans lequel je passe le plus clair de mon temps est Sheung Wan, le Soho de Hong Kong, pour son caractère cosmopolite, arty, et son paysage en constante mutation. Pour le weekend, cela serait sans hésitation Sai Kung dans les Nouveaux Territoires, et plus particulièrement Tai Long Wan pour ses hikes magnifiques (bien que très sportives) et ses plages paradisiaques, un vrai break à quelques minutes de la jungle urbaine !
Dubai Magazine: Pourquoi avoir choisi Hong Kong ?
Lucie: Après avoir passé 22 ans à vivre et étudier à Paris, il était temps de découvrir de nouveaux horizons. Bien que j’ai eu la chance de beaucoup voyager, j’avais envie de connaitre la vie d’expat’. Me destinant à une carrière dans le Luxe et après de multiples conversations avec des proches ayant vécus à l’étranger et/ou travaillant dans le secteur, l’Asie et en particulier Hong Kong me semblait être l’endroit idéal. Un choix que je ne regrette pas une seconde d’avoir fait !
Dubai Magazine: Comment-as-tu réussi à construire ton réseau sur Hong Kong?
Lucie: A Hong Kong on rencontre très facilement des gens venus du monde entier et provenant d’horizons complétement différents. Je pense que la meilleure façon d’y construire son réseau est de sortir, d’aller vers les autres, rester ouvert et profiter de chaque rencontre. Bien sur le réseau des anciens de Sup de Luxe et des réseaux professionnels tels que BNI ou la Chambre Française sont également de vrais avantages.
Dubai Magazine: Le mot de la fin ?
Lucie: When you go Expat you never come back ! L’expatriation est un lifestyle à part entière, une vie pleine de voyages, de nouvelles rencontres et opportunités, une expérience que je recommande vivement.

Par La Rando

Interview avec Jennifer, étudiante à Dubai

Dubai Magazine: Qui es-tu ?
Jennifer: Je suis Jennifer Marie-Paule
Dubai Magazine: Tu habites où?
Jennifer: Je réside à Dubaï Marina
Dubai Magazine: Tu fais quoi à Dubaï ?
Jennifer: J’étudie mon master en économie global « Global Economy » à Synergy University. Actuellement je suis dans mon dernier semestre.
Dubai Magazine: Ton quartier préféré à Dubaï et pourquoi?
Jennifer: Mon quartier préféré c’est là où je vis, la Marina. D’abord parce qu’il est entre deux autres merveilleux quartiers Jumeirah Lakes Tower et Jumeirah Beach Residence. Aussi, c’est un quartier très animé, la plage, le mall, le « marina walk » où je peux me promener ou faire mon jogging…
Dubai Magazine: Pourquoi avoir choisi Dubaï ?
Jennifer: Mon cursus universitaire s’est déroulé dans une école russe, donc après ma licence je devais continuer sur Synergy University de Moscow mais je devais faire six mois de cours de langue Russe ce que je ne voulais pas. Voyant l’opportunité de poursuivre mes études dans un programme en anglais au niveau de la représentation à Dubaï de mon université, je n’ai peiné à choisir vu mon niveau moyen en anglais. Ma volonté de découvrir d’autres horizons en était pour quelque chose.
Dubai Magazine: Comment-as-tu réussi à construire ton réseau sur Dubaï ?
Jennifer: Ce n’est pas tâche facile l’intégration dans un milieu où on a aucun point de repère. Vous imaginez… mais le temps faisant les liens, j’ai tout de même pu tisser des liens avec des personnes formidables, ce qui a facilité mon insertion . Outre l’école, j’ai fais des « part time jobs » dans la vente, le marketing et la communication, ce qui m’a permis de m’impliquer un peu plus dans la vie active de Dubaï, de rencontrer de nouvelles personnes, de me créer des relations avec des patrons et employés. Cela m’a beaucoup aidé. Actuellement, je suis à la recherche d’un autre « part time jobs » pour me permettre d’agrandir encore plus mon réseau…
Dubai Magazine: Le mot de la fin ?
Jennifer: C’est une très belle expérience vivre à Dubaï même si la vie y est relativement chère mais on s’y plait très vite.
Vous pouvez contacter Jennifer Marie-Paule ici:
Email: jennifermariepaule@gmail.com
Phone: +971568954779
Watsapp: +22966542026

Par La Rando

Guillaume, expatrié aux Emirats Arabes Unis

Nouvelle série sur Contrepoints, avec les différents visages de l’expatriation. Pour Guillaume, « l’expatriation doit correspondre à un sincère élan individuel ». Une petite présentation ? Mon nom est Guillaume, j’ai 48 ans, je suis marié et sans enfants ; j’ai grandi à Issy-Les-Moulineaux, qui était encore, dans mon enfance, une ville industrielle. Je vis actuellement aux Émirats Arabes Unis.

D’abord Londres

Après un VSNE1 (VIE) à Londres dans une SSII, j’ai travaillé 16 ans dans le secteur pétrolier, pour ce qui était la deuxième entreprise américaine du secteur à l’époque, et qui a fini par se faire absorber par la première. J’y ai été employé deux ans à Londres, puis huit ans à Paris, et sept ans à Bruxelles.

Pour eux, j’ai eu la chance d’avoir des missions diverses, que ce soit en vente, new business development, logistique, gestion de projets, analyse financière. Sur la base d’un profil école de commerce, j’ai acquis par l’expérience un bagage technique non négligeable. J’ai aussi dû m’adapter à un milieu presque exclusivement composé d’ingénieurs, presque tous des gens charmants, je tiens à le préciser. J’ai la grande chance d’y avoir eu des missions qui couvraient tout le sud de l’Europe, puis le Moyen-Orient et l’Afrique de l’Ouest. J’ai vraiment découvert le monde et appris des masses de choses, et connu de beaux succès.

J’y ai développé une admiration sans borne, je l’avoue sans honte, même si ça peut être mal vu, pour cette industrie dont tout le monde dépend, même ceux qui ne l’affectionnent guère. Comme l’a dit une fois un des dirigeants de cette entreprise : « Quand vous êtes très grand, américain, que vous êtes une multinationale présente dans le monde entier, que vous avez beaucoup de beaux succès et de gros profits, et que vous produisez des produits dangereux, voire explosifs et toxiques, il y a beaucoup de gens qui ne vous aiment pas. » C’est un fait, on n’y peut pas grand chose, c’est une toile de fond avec laquelle il faut bien vivre.

J’ajoute juste que ma conviction intime, en mon âme et conscience, est que le souci de cette industrie pour la sécurité des personnes et de l’environnement est à des années-lumière de l’image qu’on cherche parfois à lui donner. La question de ses relations avec les États qui accordent les concessions est par contre délicate.

Puis Bruxelles…

Cette entreprise m’a d’abord expatrié à Bruxelles et j’avoue sans détour avoir été choqué par la différence que ce « package » a fait pour mon revenu net, et ce, je pense, sans coûter beaucoup plus à mon employeur. J’ai pu constater de mes yeux les distorsions créées par la fiscalité, dont j’ai bénéficié. Le tout pour habiter à 1h25 de la gare du Nord en train. Les mystères de nos politiques sont insondables. J’ai résidé 12 ans à Bruxelles, ville extrêmement vivable malgré de petits problèmes de propreté, et où j’ai pris la peine d’apprendre le néerlandais.

Lors de ma première expatriation, vers Bruxelles, c’était donc, comme expliqué plus haut, une offre qui ne se refusait pas, ainsi qu’une mission intéressante, au cours de laquelle je suis vraiment un peu retourné à l’école pour apprendre de nouveaux savoir-faire. Entretemps, j’ai été employé deux années, toujours en Belgique, par un des géants français de l’eau ; j’ai eu la chance de m’occuper principalement de l’Allemagne (merci à mes professeurs d’allemand du collège et du lycée) ; puis j’ai rejoint mon entreprise actuelle, une PME d’origine belge, qui possède des technologies de pointe uniques au monde pour prolonger la durée de vie des huiles dans les machines les plus chères et les plus critiques du monde, telles les turbines des centrales électriques et les compresseurs géants de la chimie et des pétroles, entre autres.

Par le simple fait de pousser un cran plus loin le soin apporté aux huiles, on peut littéralement obtenir une réduction significative du temps que ces machines doivent passer à l’arrêt, ce qui représente un très gros gain. Comme c’est une très petite structure, j’y ai vu la passionnante difficulté de convaincre des entreprises, naturellement peu enclines à modifier leurs habitudes opérationnelles, d’adopter une nouvelle génération de meilleures pratiques.

C’est cette entreprise qui m’a à son tour expatrié aux Émirats Arabes Unis, pour développer notre marché au Moyen-Orient, en Afrique et en Inde.

Et les Émirats Arabes Unis… Pourquoi ce pays ?

Les EAU, comme Singapour pour la zone Asie, sont souvent considérés comme les plus accueillants pour avoir un siège régional pour cette partie du monde.

Au passage, le mot expatrié a une consonance flatteuse, mais ma situation actuelle n’en est pas moins celle d’un immigré, ni plus ni moins. Mon pays d’accueil compte d’ailleurs près de 90% d’immigrés, et une paix, un ordre, une propreté, une organisation et une infrastructure remarquables. Je sais très bien que cette remarque peut en fâcher certains, mais on ne peut travestir les faits.

Avez-vous eu des doutes, et comment les avez-vous gérés ?

Bien entendu, se lancer dans ce genre de projet et ne ressentir aucun doute serait plutôt un mauvais signe. Il existe beaucoup d’inconnues, et une bonne dose de circonspection s’impose.

Si je devais insister sur les précautions à prendre par rapport à ces doutes, la première serait de faire l’investissement modéré et nécessaire de consulter au minimum un avocat sur place pour appréhender le plus favorablement possible les structures à adopter dans un nouveau pays, ainsi que les relations éventuelles avec des partenaires locaux, et quels pièges cela peut comprendre.

Concernant les aspects privés, on ne peut négliger non plus l’énergie dépensée à repartir de zéro pour tous les aspects de la vie, des plus routiniers aux plus capitaux, comme par exemple la santé. Tout réclame alors planification et adaptation. On découvre que les choses peuvent se faire différemment de ce qu’on connait et néanmoins fonctionner ; mais prétendre traverser ceci sans de grosses frustrations est clairement illusoire.

Côté budget, il est important de bien comprendre tous les aspect du coût de la vie. Ici, par exemple, le logement est cher, et augmente assez vite. Pour qui a des enfants, il convient de bien se renseigner sur tous les coûts, non seulement la scolarité, mais aussi les activités extra-scolaires, les loisirs et les gardes. Bien se renseigner est essentiel sous peine d’aller au-devant de désillusions. Il faut bien s’assurer qu’on peut s’accommoder d’une culture nouvelle, c’est une question primordiale.

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Par La Rando

Interview de Paula Etcheverry à Dubaï


Dubai Magazine:
Qui es-tu ?

Paula: Je m’appelle Paula Etcheverry, Je suis née à Buenos Aires en Argentine, j’ai habité un peu partout, mais surtout à Paris durant plus de 14 ans!

Dubai Magazine: Tu habites où?

Paula: J’habite Sport City dans un appart-hôtel mais j’envisage de changer, même si le service va me manquer, après mûres réflexions, il y a, tout de même, beaucoup plus d’avantages…

Dubai Magazine: Tu fais quoi à Dubaï ?

Paula: Je suis en train de monter la « Spanish Comedy Dubai ». J’ai une formation de comédienne, et comme ma langue maternelle est l’espagnole, j’ai décidé de combiner mes deux passions. Je suis également examinatrice de l’Institute Cervantes. Je participe encore à des plateaux de Stand up & Show à Paris au Theatre du Gymnase. Jusqu’à présent, je jouais très souvent en Français, c’est assez drôle, je dois l’avouer, mais le faire dans ma langue maternelle est un nouveau challenge pour moi. De manière générale, je souhaiterais collaborer à la vie culturelle de Dubai. C’est une ville qui est toujours en plein développement et que je trouve très cosmopolite.

Dubai Magazine: Ton quartier préféré à Dubaï et pourquoi?

Paula: Mon quartier préféré à Dubaï est Jumeraih, j’aime le côté plage, la sensation d’être toujours en vacances. C’est très vivant, on peut se balader sans soucis, faire son sport, et même prendre un verre sur une terrasse avec la famille.

Dubai Magazine: Pourquoi avoir choisi et être venue à Dubaï ?

Paula: Je suis une globe-trotteuse , j’ai vécu aux États Unis pour faire mes études, quelques années en Espagne, puis je me suis installée à Paris où j’ai pu fonder une famille avec des enfants. Aujourd’hui, avec mon mari, nous nous sommes installés à Dubai, car c’est une ville très dynamique, et nous sommes tous les deux entrepreneurs.

Dubai Magazine: Comment as-tu réussi à construire ton réseau sur Dubaï ?

Paula: J’utilise beaucoup les réseaux sociaux pour cela, je parle toujours beaucoup autour de moi. J’ai plein de nouvelles et bonnes amies bien que je sois arrivée seulement en décembre! La vie sociale à Dubai est fantastique, il y a toujours quelqu’un d’intéressé, par exemple nous sommes déjà une troupe de 12 filles pour créer la Spanish comedy, j’ai déjà pu participer à divers évènements comme invité, où j’ai pu jouer en espagnol dans divers endroits. Prochainement, je vais participer au « Dubai Latin Fest ». Tout va si vite à Dubai! Je ne suis là que depuis 3 mois pourtant. J’adore cette ville.

Paula Etcheverry / Spanish Comedy Dubai

https://www.facebook.com/SpanishComedyDubai/

Twitter: @EtcheverryPl @Comedy_Dubai

Par La Rando

Interview de Zakarya BEN HASSINE, agent immobilier à Dubai

Dubai Magazine: Qui es-tu ?
Zakarya BEN HASSINE: Je suis Zakarya Ben Hassine.

Dubai Magazine: Tu habites où?
Zakarya BEN HASSINE: J’habite à Dubaï Marina

Dubai Magazine: Tu fais quoi à Dubaï ?
Zakarya BEN HASSINE: Je travaille pour une société qui propose des investissements notamment dans l’immobilier et offre des services de création de société aux Emirats et des ouvertures compte bancaire.

Dubai Magazine: Ton quartier préféré à Dubaï et pourquoi?
Zakarya BEN HASSINE: Mon quartier préféré à Dubaï c’est la Marina, j’aime le mélange entre Urbain et Balnéaire. C’est très vivant, on peut se balader à pied faire son sport, aller à la plage…

Dubai Magazine: Pourquoi avoir choisi et être venu à Dubaï ?
Zakarya BEN HASSINE: J’ai fait le choix de l’expatriation à Dubaï car j’avais envie de découvrir ce pays qui faisait beaucoup parlé de lui. Je suis d’abord venu en vacances et j’ai eu un coup un foudre, je suis donc resté. Au bout de 2 semaines j’avais trouvé un travail. Aujourd’hui ça fait 3 ans et 1 mois que je suis à Dubaï et toujours dans la même société.

Dubai Magazine: Quelles sont les qualités nécessaires pour devenir agent immobilier à Dubaï?
Zakarya BEN HASSINE: Un agent immobilier à Dubaï est avant tout un vendeur, il doit avoir les qualités d’un bon commercial. Le commercial doit fournir un gros volume travail, être à l’écoute de ses potentiels clients afin de leur offrir le produit et/ou le service le plus adapté.
L’agent immobilier à Dubaï doit maîtriser son environnement duquel il n’est pas natif. Il doit connaitre l’histoire du pays, sa géographie, le marché, la concurrence et avoir un large réseau de contact car les concurrents sont nombreux. Il est aussi très important d’être professionnel et de rassurer sa clientèle puisqu’elle est étrangère au pays dans lequel il investit. L’agent immobilier est un point de contact essentiel.
Dubai Magazine: Comment-as-tu réussi à construire ton réseau sur Dubaï ?
Zakarya BEN HASSINE: J’ai construit mon réseau par mon travail et ma rigueur. Je parle de mon travail aussi souvent que possible, rencontre des personnes… De cette manière on tisse des relations, on se rend compte assez rapidement qu’il y a toujours une affaire à faire. Le point commun de tous les gens habitants à Dubaï, c’est qu’ils sont essentiellement là pour le business.

 
Par La Rando

Interview écrite avec Asma Brahimi, Présidente et Fondatrice de Sorbonne Khaleej

bonjourdubai.com/blog: Tu viens d’où?
Asma: Je suis née à Alger, arrivée à Paris à l’âge de 3 mois avec ma maman, j’ai grandi entre Noisy le Sec et Bondy, en région parisienne, avec mes parents, ma sœur Mayssa, et mon frère Ilies.
J’ai fais mes études à Paris en sciences humaines : histoire, géopolitique, sciences politiques et langues vivantes ! J’ai pu apprendre à parler plus de 5 langues différentes… (Sourire)
Les études sont un axe important dans ma vie. J’y ai accordé beaucoup de temps, de patience, de passion et de sacrifices.

bonjourdubai.com/blog: Tu fais quoi à Dubai?
Asma: Bronzer à la plage d’Atlantis, faire du shopping à Dubai Mall, conduire ma Aston Martin…(Rires). Je plaisante. Je fais de la recherche principalement pour amorcer un Doctorat.
Je veux être une spécialiste des émirats et du Moyen Orient reconnue dans le monde scientifique. Pour cela un très bon master recherche ne suffit pas, il faut une thèse. Mes recherches ont porté sur l’histoire des émirats, mais aussi la géopolitique et la politique étrangère de ce pays, et cette région.
Je suis une vraie passionnée des émirats depuis plus de 7 ans, et du Moyen Orient depuis toujours. Cela fait de nombreuses années que j’effectue des voyages entre Paris, Londres, Abu Dhabi, Dubai, Ras el Khaima, Oman, et d’autres émirats, et bientôt New York, à cet effet.

bonjourdubai.com/blog: Ton quartier préféré à Dubai et pourquoi?
Asma: JBR, et plus précisément, le Hilton Resort et sa plage privée. Je sais, c’est pas le « real » Dubai, mais c’est là où j’ai séjourné lors de mon premier voyage à Dubai, j’y étais venue avec ma maman, et pour dire vrai, c’était il y a plusieurs années déjà, mais chaque fois que j’y repense, on avait passé de supers moments à deux. Du coup, c’est mon meilleur souvenir et mon endroit préféré !
Oui, je sais, je suis très nostalgique des moments passées avec ma petite maman.
Une des choses que j’ai apprise ici c’est l’importance de la famille, et d’être entourée de bons amis, pas mal d’expats me comprendront ! (Rires)

bonjourdubai.com/blog: Ton bon plan sortie (restaurants, etc) ?
Asma: A Dubai, il y’en a pour tous les goûts, personnellement, je suis plus attirée par des plans soirées entre amis, genre barbecue et private pool party. Ou se faire un bon petit repas entre copines avec Chicha et Arab Idol en décor. (Rires)
Ma colocatrice est syrienne, on est très proches, du coup, elle cuisine super bien et j’apprends pleins de bons trucs aussi ! C’est aussi ça Dubai, pour moi, partage et découverte.

bonjourdubai.com/blog: Ton spot secret à Dubai?
Asma: Ça c’est super secret…Mais je dirais le Yatch d’un ami de longue date. (Rires)

bonjourdubai.com/blog: Pourrais-tu nous en dire plus sur tes projets à Dubai ?
Asma: Oui avec grand plaisir ! Je monte actuellement une association entre la France et les pays du Golfe, nommée Sorbonne Khaleej.
L’association a pour but de faire connaître, d’initier ou de promouvoir les cultures arabes de la région du golfe arabo-persique à un public très large allant des spécialistes aux étudiants, et à toute personne qui s’intéresse à cette région.
En particulier le Bahrein, les Émirats, le Koweit, Oman, le Qatar et l’ Arabie Saoudite. Nous avons a déjà pu collaborer avec des étudiantes d’Abu Dhabi, le service Culturel de Paris Sorbonne pour la réalisation d’un concert gratuit d’un artiste émirien. Le chanteur était venu spécialement à Paris pour l’occasion.
Le projet a été soutenu par l’Ambassade des Émirats à Paris, et la délégation des Émirats à l’Unesco, et les deux ambassadeurs ont pu être présents ainsi que d’autres diplomates, des étudiants émiriens inscrits dans des écoles Françaises, et mêmes des journalistes de la MBC de Dubai !
C’était vraiment formidable. Il y peu avoir de nombreux échanges entre l’artiste, les étudiants, les parents, les professeurs, les diplomates. C’est l’esprit de Sorbonne Khaleej : partage découverte et respect de l’autre, un peu à l’image de ce que j’ai vécu aux émirats.

bonjourdubai.com/blog: Pourrais-tu m’en dire plus ?
Asma: Actuellement, nous sommes en coopération avec plusieurs établissements (Universités, lycée, collège), nos adhérents sont partout en France, Paris, Lyon, Caen, Montpellier, etc… Et aussi à l’international, Dubai, Abu Dhabi, Londres, New York, Alger et même en Chine ! (Rires)
Nous sommes également en collaboration avec des fondations, des entreprises, des organismes gouvernementaux dans les pays de Golfe. Nous avons la chance d’être très soutenus à Paris.

bonjourdubai.com/blog: Pourquoi un tel projet ? Quelles étaient tes motivations ?
Asma: Je voulais vraiment créer un espace de partage et de découverte à mon retour à Paris l’été dernier. L’objectif est de rassembler les gens et les cultures au delà des préjugés, pour découvrir, comprendre, et respecter l’autre.
J’espère le réaliser à travers nos évènements, concerts, workshop, projets éducatifs, expositions, dégustation gastronomiques… (Sourire)
Je crois que je ne serai jamais arrivée à un tel projet, sans le soutien de mes proches, sur Paris, et aux Émirats. Je pense à Honorine, Amine, Oussama, Nahed, Abdella, Khaled, Saleh, et tant d’autres … Je ne les remercierai jamais assez de m’avoir toujours soutenue dans mes recherches et mes projets depuis des années, et de m’avoir fait découvrir le « Real Dubai »

bonjourdubai.com/blog: Comment faire pour adhérer à Sorbonne Khaleej ?
Asma: Me contacter tout simplement, par mail : asma.brahimi@yahoo.fr Facebook Asma Brahimi. En se présentant avec son Nom, prénom et numéro de téléphone.

coach sportif
Par La Rando

Interview avec Meddy, coach sportif à Dubai

coach sportif

Des conseils pour se préparer physiquement avant un séjour à Dubaï ?

Si vous en envisagez un séjour découverte où il faut crapahuter dans de nombreux endroits et places branchés de Dubaï, je vous conseille une petite remise en forme au préalable. Avant de partir sur Dubaï je m’étais inscrit en tant que coach personnel sur paris sur l’application superprof. Lire la suite « Interview avec Meddy, coach sportif à Dubai »