Quelle est la ville plus chère au monde ?

Hong Kong se fait détrôner de la première place, selon l’étude annuelle du cabinet américain Mercer. Quelle est la ville plus chère au monde pour les expatriés ? Réponse : Luanda qui a repris ce titre à Hong Kong, indique Mercer qui publie mercredi son classement annuel (cf le graphique Statista ci-dessous ). Son « Annual cost-of-living survey », qui en est à sa vingt-troisième édition, fait autorité car les gouvernements et les entreprises le prennent en compte pour calculer les indemnités d’expatriation de leurs employés.

On note donc quelques soubresauts dans le haut du palmarès de l’édition 2017. Détrônée en 2016, la capitale angolaise retrouve son rang « malgré la dépréciation de sa devise par rapport au dollar américain », observe Mercer.

Rétrogradée à la deuxième place, Hong Kong demeure la ville asiatique  » la plus onéreuse » du fait de l’indexation de sa devise sur le dollar, facteur de renchérissement de l’hébergement local « . Et Tokyo, qui a gagné deux places, complète le podium. Sa progression s’explique notamment par l’appréciation du yen et le dynamisme du marché du logement.

Les villes russes fond un bond

A noter : cette année deux villes russes font un bond au classement Moscou (14e, avec 53 places gagnées) et Saint-Pétersbourg (36e, +116) « sous le double effet de la forte appréciation du rouble et du coût des biens et des services « . Tout comme Sao Paulo (27e, +101) et Rio de Janeiro (56e, +100) au Brésil qui subissent de plein fouet le raffermissement du real brésilien.

Idem en Australie où Sydney (25e), Melbourne (46e) et Perth (50e) opèrent une remontée d’une vingtaine de places. Les métropoles indiennes (Mumbai, New Delhi, Chennai, Bangalore, Calcutta) grimpent de dix à trente places du fait d’une croissance économique rapide, de l’inflation (…) et de la stabilité de la devise ».

A l’inverse, la plupart des villes européennes reculent au classement, en particulier au Royaume-Uni à cause de l’affaiblissement de la livre sterling. Paris (62e, -8), Vienne (78e, -24) et Rome (80e, -22) suivent la même tendance.

Enfin, la chute de la livre égyptienne a entraîné celle du Caire (183e, -92), qui se rapproche de la fin du classement, occupée cette année par Skopje (Macédoine), Bichkek (Kirghizistan) et Tunis.

MÉTHODOLOGIE : NEW YORK ET LE DOLLAR COMME RÉFÉRENCE
Réalisée en mars l’enquête de Mercer prend pour référence la ville de New York (9e cette année) et le dollar américain. Plus de 200 métropoles sont comparées, sur des dizaines de critères, comme le coût du transport, de la nourriture, de l’habillement, des loisirs, des appareils ménagers et du logement.

Sources: Reuters et LesEchos