Vente du Rafale Dassault aux Emirats

La France reste bien décidée à vendre 60 Rafale aux Emirats. Mais pour y arriver, elle devra améliorer son offre sur le plan de la coopération industrielle.  Même si elle n’a pas réussi à le faire sous l’ère Sarkozy, la France reste bien décidée à vendre 60 Rafale aux Emirats, en surfant sur la relation de confiance retrouvée entre les deux pays. Face à l’Eurofighter poussé par BAE Systems et Londres, Dassault peut arguer de performances supérieures. Pour ce qui est du prix, là encore, le match apparaît favorable à l’avion tricolore comme l’a démontré sa victoire sur son concurrent européen en finale de l’appel d’offres indien.

Sur le plan diplomatique, les jeux sont plus équilibrés. Paris est un allié historique du royaume du golfe au point de d’avoir conclu un accord d’auto défense en 2007 assorti de l’implantation d’une base militaire sur place. Mais Londres n’est pas en reste et négocierait un important accord de défense avec son ancien protectorat.

Dernier critère qui permettra de départager les deux camps : la coopération industrielle. Sur ce volet, les Britanniques semblent avoir pris une longueur d’avance. « Ils ont beaucoup proposé », reconnaît-on dans le camp français. Lorsque le Rafale était seul en lice, l’avionneur et la DGA avait mis sur la table la possibilité pour les deux pays de partager le coût de certaines améliorations techniques du Rafale. Il va sans doute falloir aller plus loin en associant les industriels locaux.Lire la suite sur Lesechos.fr