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Emirates Integrated Telecommunications Company recrute à Dubai

Emirates Integrated Telecommunications Company (EITC) is a telecom operator in the United Arab Emirates. Although Emirates Integrated Telecommunications Company is its legal name, it was commercially rebranded as du in February 2006.Du’s official name is Emirates Integrated Telecommunications Company (EITC). It was commercially branded as du in February 2006. Lire la suite « Emirates Integrated Telecommunications Company recrute à Dubai »

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Dubai Arabtec recrute aux Emirats

Arabtec Construction PJSC is the largest construction company in the Persian Gulf by market value. Arabtec has executed a number of high-profile construction projects, including the Burj Khalifa (the tallest building in the world), the fit out of Burj Al Arab (fourth tallest hotel in the world that was constructed by Al Habtoor Engineering Enterprises in partnership with Murray and Roberts ),
Terminal 1 of Dubai International Airport and passenger terminal of Dubai World Central International Lire la suite « Dubai Arabtec recrute aux Emirats »

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Ces maladresses qu’il faut éviter au travail

Ne sous-estimez pas votre réputation sur le marché du travail à dubai et aux Emirats arabes unis. Même quand vous avez décroché un emploi, des maladresses ou mauvaises habitudes quotidiennes peuvent vous faire passer pour une personne anti- professionnelle. Certains comportements sont bien plus irritants que vous ne pourriez le penser. Lire la suite « Ces maladresses qu’il faut éviter au travail »

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Comment passer une journée de travail parfaite à Dubai ?

Vous arrive-t-il de perdre du temps avec des choses inutiles ou parce que vous avez établi un planning inefficace ? Comment rentabiliser votre journée de manière optimale quand vous habitez une ville comme Dubai qui bouge tout le temps? Comment être le plus productif possible ? Le temps est une denrée précieuse, utilisez-le à bon escient. Ces cinq conseils vous aideront à optimaliser votre journée de travail de manière à en faire un maximum en un temps record. Lire la suite « Comment passer une journée de travail parfaite à Dubai ? »

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Fuite des cerveaux dans le monde ! Par Mohammed bin Rashid Al Maktoum

Les pays occidentaux attiraient les plus brillants des diplômés du monde entier. Ce n’est plus le cas. Les Emirats Arabes Unis, par exemple, attirent désormais plus de cerveaux qu’ils n’en perdent. Par Mohammed bin Rashid Al Maktoum, vice-président et Premier Ministre des Emirats Arabes Unis et Gouverneur de Dubaï.

En 1968, alors que j’étudiais à la Mons Officer Cadet School en Grande Bretagne, je dus me rendre dans un l’hôpital. J’y rencontrai un médecin qui à ma grande surprise maîtrisait parfaitement l’arabe. Il me raconta qu’il venait d’arriver dans le pays ; je lui demandais alors s’il avait l’intention d’y rester longtemps ou s’il comptait rentrer dans son pays. En guise de réponse, il me rappela un dicton arabe qui pourrait se traduire ainsi : « Là où je me restaure est ma maison.» Ses mots me sont restés en mémoire des années durant, parce qu’ils traduisaient la contradiction entre notre vision idéalisée du « foyer » et les dures réalités de la vie qui poussent des individus compétents à le quitter.

Le parfait exemple de la fuite des cerveaux

Ce médecin était le parfait exemple de ce que l’on appelle la fuite des cerveaux, un phénomène qui afflige les pays en développement depuis des décennies. Ces pays investissent leurs maigres ressources dans l’éducation et la formation de médecins, d’ingénieurs et de scientifiques dans l’espoir qu’ils deviendront les moteurs de la prospérité. Mais ils observent ahuris leur migration vers l’Ouest qui anéantit la promesse de leurs talents.

Chacun a bien sûr le droit de désirer une vie meilleure. Nous comprenons les raisons de leur départ. Les opportunités attirent, tel un aimant, les compétences.

Un interminable cercle vicieux

Pour les pays qu’ils laissent derrière eux, cependant, il semble que ce soit un interminable cercle vicieux : ils ont besoin de compétences pour créer des opportunités ; mais sans opportunités, les compétences n’ont d’yeux que pour les lumières qui scintillent en Occident. Les Etats-Unis et l’OCDE ont constaté que les migrations professionnelles ont augmenté d’un tiers depuis 2000. Un diplômé d’université sur neuf en Afrique vit et travaille aujourd’hui en Occident. Beaucoup ne reviendront pas : les professionnels qualifiés ont six fois plus de probabilité de ne pas rentrer.

Une inversion de tendance ?

Mais quelque chose de remarquable est en train de s’opérer. Dans certains pays, la fuite des cerveaux connaît une inversion de tendance. Les causes fascinent, et il y a de bonnes raisons d’être optimiste quant à une sortie de ce cercle vicieux dans un mouvement qui réajustera l’équilibre entre espoir et opportunités entre les pays en développement et les économies développées.

Une nouvelle étude réalisée par LinkedIn, le plus grand réseau professionnel du monde et une plateforme majeure de recrutement en ligne, a mesuré les flux internationaux nets de compétences de ses membres. La première destination de ces cerveaux est mon pays, les Emirats Arabes Unis (EAU), qui ont récupéré 1,3% (en net) de ces talents en 2013. Parmi les autres « aimants de compétences, » on retrouve l’Arabie Saoudite, le Nigéria, l’Afrique du Sud, l’Inde, et le Brésil.

Les pays européens subissent la fuite des cerveaux

Plus intéressant, moins d’un tiers des importateurs nets de cerveaux sont des pays développés : les premiers exportateurs nets de cerveaux dans cette étude sont effectivement l’Espagne, la Grande Bretagne, la France, l’Italie, et l’Irlande. Les pays riches, qui il y a encore peu de temps dissuadaient nos esprits les plus brillants, sont aujourd’hui en train de nous envoyer les leurs. Bien sûr, ces chiffres proviennent d’une seule étude, et nombre de pays pauvres subissent encore un exode de leurs cerveaux. Les données de l’OCDE montrent que de nombreux pays en Afrique et en Amérique Latine ont des taux d’émigration de leurs diplômés supérieurs de l’ordre de 50%.

Nous savons que la fuite des cerveaux relève souvent autant de la sécurité et de la sûreté que d’opportunités économiques. Une partie de la tragédie qui se joue dans les pays du Moyen-Orient enferrés dans les conflits et l’instabilité est que, si seulement leurs fils et filles les plus compétents pouvaient mettre leur connaissances au service de leur pays, ils constitueraient une partie de la solution: ils seraient des agents de paix par le développement. Il est donc de la plus grande importance d’analyser comment certains pays en développement sont parvenus à inverser la tendance de ces flux.

Des opportunités de plus en plus rares en occident

L’ingrédient de base est l’opportunité. Les cerveaux affluent naturellement vers les pays qui créent un environnement favorable à la croissance économique ; voilà qui facilite la vie des entreprises, attire et accueille les investissements, et nourrit une culture de la réussite. Les compétences sont attirées par les défis et les possibilités. Les opportunités à cette échelle deviennent de plus en plus rares en Occident. Mais ce n’est pas le cas dans le monde en développement – du moins dans les pays qui ont l’envie et la détermination de déployer une gouvernance forte et qui continuellement augmentent leur compétitivité.

Deuxièmement, la qualité de la vie est très importante. Dans la génération précédente, de nombreux individus compétents auraient considéré le fait de travailler en dehors de l’Occident comme une « épreuve ». Aujourd’hui, les standards de vie aux EAU, par exemple, sont parmi les plus élevés du monde. Nous avons démontré que faire en sorte d’enrayer la fuite des cerveaux, c’est aussi faire en sorte de créer une vie meilleure pour les citoyens et les résidents. Finalement, l’une des principales activités de tout gouvernement est de créer du bonheur.

Bâtir un îlot d’opportunités

Notre histoire est faite de grands espoirs pour le Moyen-Orient en particulier, où des générations de conflits et de désespoir ont entraîné d’importants mouvements migratoires. J’ai toujours défendu l’idée qu’au delà de la bonne gouvernance, les meilleures solutions aux désaccords et aux conflits du monde arabe reposent sur le développement par la base et les opportunité économiques. Nous avons désormais démontré qu’il est possible d’inverser les forces qui avaient attiré nos plus talentueux jeunes gens.

Une autre source d’espoir : cette transformation peut être remarquablement rapide. Les études montrent que les petits pays sont proportionnellement particulièrement touchés par cette fuite des cerveaux. Mais nous avons aussi démontré que même pour un petit pays comme les EAU, et même dans une région divisée par les conflits, cela vaut la peine de bâtir un îlot d’opportunités.

Un indice du degré de développement

Mais permettez-moi d’être clair : inverser la fuite des cerveaux demande bien plus que de simplement reboucher la fuite. Cela signifie de faire d’un cercle vicieux un cercle vertueux. En attirant les meilleures compétences d’où qu’elles proviennent, nous pouvons créer une société dynamique et diversifiée qui génère l’innovation et la prospérité – et qui donc ne cesse d’attirer toujours plus de compétences.

Pour que cela fonctionne, nous devons avoir foi dans les individus. Les hommes – leurs idées, leurs innovations, leurs rêves et leurs relations – sont le capital de l’avenir. Dans ce sens, « la récupération des cerveaux » n’est pas tant une prouesse en soi : elle n’est que le principal indice du degré de développement, parce là où se retrouvent de grands esprits, de grandes choses se réaliseront demain.

Traduit de l’anglais par Frédérique Destribats

Mohammed bin Rashid Al Maktoum est vice-président et Premier Ministre des Emirats Arabes Unis et Gouverneur de Dubaï.

Copyright: Project Syndicate, 2014. www.project-syndicate.org

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Vous travaillez de nuit à Dubai ?

Marie-Anne Gautier, médecin du travail à l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des maladies professionnelles et des accidents du travail) explique quels sont les méfaits du travail de nuit sur la santé…

Selon une étude de la Dares publiée jeudi, 15,4 % des salariés français travaillaient la nuit en 2012. Un travail qui «comporte davantage de facteurs de pénibilité physique et de contraintes de vigilance», selon la Dares.

20 minutes fait le point sur les risques pour la santé du travail nocturne avec Marie-Anne Gautier, médecin du travail et experte médicale chargée des horaires atypiques et du travail de nuit à l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des maladies professionnelles et des accidents du travail).

Quels sont les effets à court terme du travail de nuit sur la santé des salariés?

Tout d’abord, il y a peu d’effets néfastes pour ceux qui travaillent occasionnellement de nuit. En revanche, travailler régulièrement de nuit peut nuire à la santé. Ces salariés sont par exemple souvent sujets à des troubles du sommeil. En effet, le sommeil diurne est de moins bonne qualité que le sommeil nocturne, car il est morcelé et perturbé par la lumière. Ce qui conduit à une diminution du temps de sommeil hebdomadaire chez ces salariés. D’où des risques de somnolence accrus pour eux et donc d’accidents (par exemple de la route). Par ailleurs, ils se plaignent souvent de problèmes digestifs, qui peuvent être dus au moindre temps passé pour leurs repas ou encore à leur moins bonne qualité.

Et quels sont les effets à long terme?

De nombreuses études épidémiologiques montrent que le travail nocturne augmente chez certains sujets les risques de maladies cardiovasculaires, notamment en raison d’une mauvaise hygiène de vie. Car les personnes travaillant la nuit ont tendance à moins bien manger, donc à prendre du poids, à fumer davantage et à moins faire d’activité physique. Ce rythme serait aussi à l’origine de l’apparition de cancer du sein, de la prostate ou du colon. Enfin, il peut affecter certaines grossesses: retards de croissance du fœtus, augmentation des risques de fausses couches et de prématurité.

L’équilibre psychologique peut-il aussi être affecté?

Oui, car la fatigue qui se cumule peut engendrer une certaine anxiété, tout comme le fait d’avoir une moindre vie sociale. Certains supportent mal aussi d’être privés de la lumière du jour. Au final, cela peut entraîner dans certains cas des dépressions.

Quels sont les salariés les plus vulnérables face à ces risques?

Sans conteste ceux qui travaillent en horaires postés, c’est à dire ceux dont les horaires changent sans cesse et qui travaillent un coup le matin, un coup le soir. Leur organisme est tout le temps obligé de s’adapter, ce qui provoque une certaine usure.

Mais tous les salariés travaillant de nuit ne le vivent pas mal et choisissent quand même de travailler de nuit car cela présente certains avantages …

Ceux qui ont choisi de travailler à ces horaires et qui s’en retirent des bénéfices (salaire majoré, moindre stress de la part des supérieurs, possibilité de s’occuper des enfants la journée…) supportent bien mieux les contraintes.

Comment les entreprises peuvent-elles parvenir à concilier leur désir de rentabilité tout en préservant la santé de leurs salariés qui travaillent la nuit?

La loi oblige les entreprises à mettre en place les mesures nécessaires  pour protéger la santé de leurs salariés.  Avant la mise en place d’une organisation du travail avec des horaires de nuit, il leur est conseillé d’en mesurer les avantages et les inconvénients et de prévoir des dispositions qui minimisent les impacts négatifs sur la santé. Des discussions peuvent avoir lieu lors des Chsct (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) qui sont des instances qui représentent les salariés. A l’INRS, nous conseillons les organisations avec des  plannings les plus réguliers possibles, et en particulier une équipe de nuit permanente (des salariés qui travaillent toujours la nuit). Il est recommandé également d’organiser les rotations en sens horaire (matin, après midi, nuit), de repousser au maximum l’horaire de prise de poste du matin (à partir de 6 heures), et de privilégier les rotations intermédiaires (changement d’horaire tous les 2 à 5 jours). Une pause d’au moins 20 minutes pour permettre au salarié un moment de repos permet de prévenir la somnolence et un environnement lumineux avec de la lumière forte en début de nuit et moins vive au petit matin aide l’organisme à s’adapter à ce rythme. Enfin, il faut assurer un suivi médical régulier de ces salariés et s’assurer qu’ils tolèrent toujours bien ses horaires.

Propos recueillis par Delphine Bancaud
Source: 20minutes.fr