Par La Rando

Les Emirats arabes unis, cinquième pays producteur de pétrole

ADNOC, la principale compagnie pétrolière des Emirats arabes unis, envisage de supprimer plusieurs milliers d’emplois en raison de la chute des cours. Les Emirats arabes unis, cinquième pays producteur de pétrole de l’Opep n’échappe pas aux conséquences de la surproduction de brut. La société d’état ADNOC (pour Abu Dhabi National Oil Company) a engagé un plan de restructuration avec une suppression de postes, a rapporté dimanche une source en interne à l’AFP. « Ils ont déjà envoyé des lettres à des personnes de plus de 60 ans, leur annonçant que leur emploi serait supprimé d’ici la fin de l’année », a indiqué la source industrielle, en précisant que cela concernait « ADNOC et toutes ses filiales ».

Cette même source indique que la direction a demandé aux 21 filiales du groupe de « baisser leurs coûts » opératoires, dont « plus de la moitié » sont « des coûts de personnel ». « Même si les prix remontent, je ne suis pas sûr qu’ils reviennent en arrière », a-t-elle expliqué. Un avocat d’Abou Dhabi a de son côté précisé que plus de 5.000 postes seraient concernés, touchant notamment des expatriés.

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Par La Rando

Le fonds d’Abu Dhabi et le pétrole

Avec plus de 400 milliards de dollars de capitaux, le fonds Adia fait figure de leader de la région. Pour la Coupe du monde au Brésil, le stade de football de Sao Paulo pourrait bien être rebaptisé Abu Dhabi Stadium. Adia, le fonds souverain de l’émirat, est en effet en pourparlers depuis plusieurs mois pour acquérir et exploiter le nom de l’enceinte sportive pendant une durée de vingt ans. L’opportunité de combiner opération financière et exercice d’autopromotion pour le principal des sept Emirats arabes unis, en ce qu’il concentre 95 % de leurs réserves pétrolières. Son fonds souverain, né en 1976, gère aujourd’hui entre 400 et 450 milliards de dollars.

A l’ombre d’Adia, Adic est le deuxième fonds souverain, mais bien plus modeste, avec autour de 50 milliards de dollars. Il a été lancé plus récemment, en 2007. Doté à son origine de certaines des participations d’Adia ainsi que d’une partie de ses collaborateurs, le fonds est aujourd’hui investi à l’international, tout comme son aîné. Le rendement nominal de long terme du portefeuille d’Adia de 8 % a été obtenu en faisant la part belle aux actions, qui représentent plus de la moitié de ses capitaux, avec un accent mis récemment sur les émergents au détriment des pays développés. Toutefois, Adia ne prend pas des paris spécifiques sur des sociétés, mais décide de miser sur telle Bourse, comme la Corée du Sud, au détriment d’une autre.

Faux pas coûteux

A la différence du fonds qatari, Adia prend rarement des participations stratégiques majeures (supérieures à 5 % de leur capital) dans les sociétés cotées. Sa seule grande participation est celle qu’il avait acquise dans Citigroup en 2007, pour un prix de 7,5 milliards de dollars. Le fonds la regrette amèrement puisqu’elle ne vaut pratiquement plus rien. En outre, le fonds garde un autre bien mauvais souvenir de son incursion dans le monde bancaire. Il avait acquis pour 610 millions de dollars de dette à court terme de Lehman Brothers quelques semaines avant sa faillite. Un faux pas coûteux qui avait suscité des remous en interne. Un an après, Adia avait cette fois volé au secours de son voisin Dubaï, quand ce dernier fut emporté par la bulle immobilière. Double objectif : éviter que les difficultés de Dubaï ne rejaillissent sur la région, et inquiètent les investisseurs, et accroître son influence dans la région en devenant le « chevalier blanc » des fonds du Golfe. A la différence de ces derniers, Adia fait l’effort de publier un rapport annuel depuis 2010, une rareté dans la région où la seule performance des fonds relève le plus souvent du secret d’Etat.

Source: lesechos.fr

Par La Rando

Pétrole: Partenariat entre la Russie et les Emirats arabes unis

La compagnie pétrolière publique russe Rosneft a l’intention de développer un partenariat avec les Emirats arabes unis. Le président de la corporation Igor Setchine a rencontré le ministre de l’Energie de ce pays Suhail Mohammed Farage Al Mazour.

Les parties ont discuté la promotion du projet conjoint dans l’émirat de Chardja, ainsi que la participation d’Abou Dhabi en tant que partenaire dans l’extraction et le raffinage du pétrole sur le territoire russe.

Rosneft et les Emirats arabes unis sont à la recherche d’un terrain d’entente. En dépit du faible nombre de propositions concrètes pour le moment, les experts voient un grand potentiel de partenariat. Parmi les domaines possibles, on peut citer le développement de la production pétrolière et les investissements arabes dans la mise en valeur des champs de pétrole russes, dit le stratège financier de la a société BCS Maxime Cheïne.

« Il est difficile pour le moment de nommer les projets dans lesquels l’expérience des entreprises des EAU pourrait être utile. Probablement, il est question du financement de projets de production et de raffinage du pétrole par les Émirats arabes unis et grâce à un fonds spécial. Peut-être que dans l’avenir, cela aura une influence positive également sur l’expansion de Rosneft à l’étranger, y compris sur l’axe proche-oriental. »

Le directeur général du Fonds de sécurité énergétique Konstantin Simonov est certain que pour le moment, le partenariat entre Rosneft et les Emirats arabes unis sera centré sur des projets en Russie.

« Le partenariat entre Rosneft et les pays arabes ne fait que commencer, donc tout est encore au niveau des négociations. Il me semble que les projets conjoints seront mis en place sur ​ ​le territoire russe. Rosneft cherche activement à développer le plateau continental arctique, elle travaille en Sibérie orientale. Dans tous ces projets, on peut attirer l’argent arabe. Les EAU s’intéressent également aux projets d’extraction, y compris sur son territoire, ainsi qu’au développement des projets de raffinage. »

En ce moment, Rosneft n’a qu’un seul projet pétrolier et gazier dans les Émirats arabes unis, il en était question lors des récentes négociations. C’est la prospection géologique dans l’émirat de Chardja réalisée par Rosneft conjointement avec Crescent Petroleum. Le projet de mise en valeur du champ gazier à Chardja, dans lequel la société russe a reçu

49 %, a commencé en 2010. Rosneft a prévu d’investir dans le projet proche-oriental 630 millions de dollars. Celui-ci supposait que le gaz produit serait traité et livré aux consommateurs finaux dans les marchés en croissance rapide de Chardja et des émirats du Nord, et qu’il serait aussi exporté. Cependant, en 2011, le travail sur le projet a été suspendu pour des raisons techniques. Peut-être qu’un partenariat plus étroit donnera à ce projet « un second souffle ». T

Source: La Voix de la Russie