Par La Rando

Dubaï pour la levée des sanctions contre l’Iran

Le souverain de Dubaï, cheikh Mohammad ben Rached Al Maktoum, a estimé lundi que la communauté internationale devrait lever les sanctions imposées à l’Iran, partenaire commercial traditionnel de son émirat.
« L’Iran est notre voisin et nous ne voulons pas de problèmes (…) que les sanctions soient levées, tout le monde en profitera », a dit cheikh Mohammad dans une interview à la BBC lundi.

Les Emirats abritent une importante communauté iranienne composée de quelque 400.000 personnes, essentiellement établies à Dubaï qui a de solides liens commerciaux avec l’Iran.
« Nous avons souffert des sanctions », a encore dit cheikh Mohammad, vice-président et Premier ministre des Emirats arabes unis. En novembre, le secrétaire d’Etat américain John Kerry a indiqué lors d’une visite à Abou Dhabi avoir appris de ses interlocuteurs que le commerce avec l’Iran est tombé de 23 milliards de dollars avant l’imposition de sanctions à 4 milliards de dollars.

End Iran sanctions, Dubai ruler Sheikh Mohammed tells BBC

Téhéran et Washington ont annoncé dimanche que l’accord intérimaire sur le nucléaire iranien qui limite l’enrichissement d’uranium par Téhéran contre la levée de sanctions serait appliqué à compter du 20 janvier.
A l’issue de discussions intenses, l’Iran et le 5+1 avaient conclu le 24 novembre un accord stipulant que Téhéran acceptait de geler pendant six mois ses activités nucléaires sensibles en échange d’une levée partielle des sanctions sur l’automobile, l’aéronautique, et le déblocage des avoirs financiers gelés.
Cette période de 6 mois doit permettre de démarrer des discussions sur un accord global sur le programme nucléaire iranien, qui réglerait une crise entre l’Iran et la communauté internationale de plus de dix ans.
Cheikh Mohammad s’est déclaré convaincu que l’Iran ne cherchait pas à fabriquer l’arme nucléaire. « Je crois qu’ils disent la vérité quand ils affirment qu’ils veulent juste (le nucléaire) à des fins civiles », a-t-il dit.
« J’ai parlé à (l’ancien président Mahmoud) Ahmedinejad et il m’a dit: +si j’envoie une roquette en Israël, combien de Palestiniens je tuerais. Et ensuite les Etats-Unis et l’Europe détruiront mes villes? Je ne suis pas fou de choisir cela, c’est une arme du passé », a encore dit le souverain de Dubaï.

Source: AFP et Lorientlejour

Par La Rando

Amélioration des relations entre les Emirats et l’Iran

Le chef de la diplomatie iranienne s’est rendu mercredi aux Émirats arabes unis dans l’espoir d’améliorer les relations entre Téhéran et l’un des principaux alliés des Etats-Unis dans la région, après l’accord conclu avec les grandes puissances sur le nucléaire.

Situés face à l’Iran, de l’autre côté du Golfe arabo-persique, les Émirats hébergent des dizaines de milliers de travailleurs iraniens et pourraient être l’un des premiers pays à profiter d’un allègement des sanctions internationales visant la République islamique depuis 2011.

À Abou Dhabi, puis à Dubaï, dernières étapes d’une tournée régionale, le ministre iranien des Affaires étrangères s’est efforcé de rassurer ses voisins arabes sunnites sur les ambitions régionales de l’Iran chiite.

Mohammad Javad Zarif a invité le dirigeant émirati, Cheikh Khalifa bin Zayed al Nahayan, à se rendre en visite à Téhéran, un chemin déjà emprunté par son chef de la diplomatie quelques jours après l’accord sur le nucléaire, dont les Émirats ont été le premier pays du Golfe à saluer prudemment la signature.

Cheikh Abdallah bin Zayed y avait plaidé en faveur d’un « partenariat » avec l’Iran. Mohammad Javad Zarif lui a fait écho mercredi en souhaitant une « institutionnalisation » des relations entre la République islamique et les Émirats.

Les deux voisins se disputent la souveraineté sur trois îlots situés dans le détroit d’Ormuz, par lequel transitent 40% des exportations maritimes de pétrole brut dans le monde.

Les Émirats avaient rappelé leur ambassadeur à Téhéran l’an dernière après la visite sur un de ces îlots du président iranien de l’époque, Mahmoud Ahmadinejad, dont le successeur Hassan Rohani entend prendre le contre-pied.

Son ministre des Affaires étrangères s’était auparavant rendu au Koweït, à Oman et au Qatar dans le cadre de sa mini-tournée régionale.

Source: Zaman

Par La Rando

Les Emirats arabes unis souhaitent relancer les échanges commerciaux avec l’Iran

Les Emirats arabes unis (EAU) cherchent à raviver ses échanges commerciaux avec l’Iran après que ce dernier eut conclu un accord avec le groupe 5+1 sur le dossier nucléaire iranien, accord qui assouplira les sanctions auxquelles fait face Téhéran jusqu’ici, ont indiqué samedi différentes sources à Dubaï.

Les EAU ont entamé une initiative diplomatique suite à l’accord auquel sont parvenus le 24 novembre à Genève l’Iran et le groupe 5+1, à savoir la Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie, plus l’Allemagne. Jeudi, le ministre des Affaires étrangères Cheikh Abdullah Bin Zayed a effectué une rare visite à Téhéran où il a rencontré le président iranien Hassan Rouhani. Les deux parties ont convenu d’accélérer les échanges commerciaux et les investissements.

La tension était montée d’un cran entre les deux pays voisins lorsque Mahmoud Ahmadinejad, prédécesseur de M. Rouhani, s’était rendu en avril 2012 sur l’île d’Abou Moussa, l’une des trois îles disputées dans le Golfe.

Le litige territorial n’a pas été abordé lors du voyage du chef de la diplomatie émiratie, les discussions étant portées essentiellement sur le développement régional et les relations économiques bilatérales, a rapporté l’agence de presse émiratie WAM.

Du fait que l’accord à Genève permettra de lever partiellement les sanctions à l’encontre de Téhéran, l’Iran et les EAU espèrent donner un nouvel élan au commerce bilatéral, qui a subi d’énomes répercussions ces dernières années en raison des sanctions infligées aux secteurs financier et énergétique de l’Iran.

Mercredi, le gouverneur de la Banque centrale des EAU, Al-Suwaidi a fait remarquer que les sanctions avaient un impact considérable sur l’économie émiratie. « Les échanges commerciaux entre les EAU et l’Iran sont passés de 45 milliards de dollars à 4 milliards suite à l’application des sanctions … Nous souhaitons qu’à l’avenir, la situation soit meilleure et que le commerce augmente de nouveau », a indiqué le gouverneur.

Selon le Conseil du commerce de l’Iran à Dubaï, environ 400 000 ressortissants iraniens vivent dans l’Emirat, qui se trouve à seulement 160 km de la côte iranienne. Un total de 8 000 hommes d’affaires iraniens sont enregistrés à Dubaï, selon la même source.

A noter que lors de sa visite à Téhéran, le ministre émirati des Affaires étrangères a également inauguré le nouveau bâtiment de l’ambassade du pays dans la capitale iranienne, désireux de voir que les relations entre les deux pays s’amélioreront davantage.

Source: French.cri.cn

Par La Rando

Expulsion d’Iraniens des Emirats arabes unis

Les Emirats arabes unis ont expulsé plus de 500 citoyens iraniens du pays. Leur argument ? La sécurité nationale, écrit le quotidien Kommersant du 17 juillet 2013. Téhéran estime qu’il s’agit d’une démarche illégale et accuse Abou Dhabi de persécuter les chiites. La République islamique pourrait en venir aux sanctions. Selon les experts, ces actions des Emirats – qui pourraient mettre en cause les investissements iraniens de 300 milliards de dollars dans le pays – ont un but idéologique : prévenir la création dans le pays d’une « cinquième colonne chiite », comme c’est déjà le cas au Bahreïn voisin.

L’expulsion de plus de 500 Iraniens a suscité une tempête à Téhéran. Le ministère iranien des Affaires étrangères a menacé Abou Dhabi de représailles, lançant par la même occasion une rumeur selon laquelle Téhéran pourrait interdire l’accès en Iran à des citoyens émiratis – une nouvelle « liste Magnitski » en quelque sorte. L’avenir de cette liste dépend de la prochaine réunion de la commission intergouvernementale bilatérale, qui n’est pas loin d’être annulée.

Des informations publiées sur le site de l’agence iranienne d’information (ISNA), très populaire parmi les médias indépendants du pays, ont versé de l’huile sur le feu. L’ISNA a accusé les autorités émiraties de flouer les droits des chiites. Selon ses informations, la plupart des personnes expulsées vivaient dans le pays depuis plus de 25 ans. Qui plus est, il n’existe selon l’agence aucune raison sérieuse de les expulser. Lire la suite sur RIA Novosti