Par La Rando

Dubai, toujours plus

L’émirat ne cesse de s’inventer. Un site Web, un aménagement du centre commercial, le nouvel hôtel qui le jouxte et une plateforme d’observation aménagée dans la plus haute tour du monde en attestent.

Plus haut, plus grand, plus étonnant. En moins de trente années, là où il n’y avait que désert, ont surgi des golfs, une piste de ski, une île en forme de palmier, une autre reproduisant le planisphère, une marina, un des plus grands aéroports de la planète, hub d’Emirates (la compagnie nationale), plus de 600 hôtels, un gigantesque centre commercial et même une ville, un bouquet de gratte-ciel. Bref, une création ex nihilo à quelques grains de sable près. Et ça marche. L’an passé, plus de 11 millions de visiteurs sont venus. Parmi eux, 187.000 Français. Les progressions sont constantes. Les autorités locales visent 20 millions de touristes en 2020.

Alors, direction le nouveau centre de la ville dont le point zéro, signe des temps, est le Dubai Mall, le plus grand centre commercial du monde, forcément, dominé par Burj Khalifa, 828 m de hauteur, la plus haute tour du monde, évidemment. Un tout nouvel hôtel Sofitel vient de se greffer à l’ensemble, manière d’offrir aux tenants de l’enseigne française une immersion 100 % Dubaï, le temps d’une escale par exemple.
Aquarium pour 30.000 poissons

Le centre commercial focalise toutes les attentions. On connaissait son gigantisme, 1 million de mètres carrés, 1200 boutiques, un aquarium derrière une paroi vitrée de 32 m de long sur 8 de hauteur, encore un record, derrière laquelle s’ébattent plus de 30.000 poissons – des raies, des requins, etc. -, des dizaines de restaurants (sans alcool), une patinoire olympique…
On découvre désormais un quartier chicissime entier dédiée aux griffes de la mode et un autre, source de possible malaise chez certaines, qui réunit toutes les grandes marques de souliers. Cette bulle climatisée sous lumière artificielle ne promet pas la moindre bonne affaire, ses étiquettes sont les mêmes qu’à Paris, Londres ou Manhattan. Elle suggère juste le plaisir d’une balade au pays des envies. Cartes de crédit partout acceptées sans retenue.
La décoration acidulée des chambres du Sofitel affichent son inspiration Op Art.
Pour en faciliter l’accès, une promenade couverte d’environ 500 m a été construite. Elle conduit jusqu’à la station de métro aérien la plus proche et dessert au passage le tout nouvel hôtel Sofitel. La touche française 5 étoiles de l’émirat, inaugurée en novembre dernier. Une architecture et une décoration acidulée affichent l’inspiration Op Art de la maison. Immenses baies vitrées dans les 350 chambres dont 76 suites, vaste piscine de 60 m en terrasse, trois restaurants, un spa et un bar au 31e étage histoire d’admirer l’océan de lumières qui ruisselle dès la nuit tombée, strié d’artères à six voies et d’immeubles qui jouent leur propre partition à coups de néons multicolores. Cela mérite bien de trinquer.
Parmi tous ces vertiges, celui qui s’en va piquer le ciel bien au-delà des nuages et du raisonnable, Burj Khalifa, 164 étages. On ne connaît pas plus haut. Bonne nouvelle, il est possible d’en faire l’escalade. Non pas en s’agrippant sur les parois vitrées comme Tom Cruise à la manière de Spider-Man le fait dans le dernier Mission: Impossible, mais en prenant place dans un ascenseur fusée.

Plus sage mais pas moins impressionnant. Une vingtaine de secondes plus tard, les portes s’ouvrent au 124e étage (environ 30 € par personne), à moins de préférer le 148e étage, c’est plus chic, moquette et verre de bienvenue, mais 110 € par visiteur quand même. Ici et là, vision majestueuse qui porte loin, de la mer d’Arabie aux portes du désert, plus de 500 mètres au-dessus du monde ordinaire et des mille chantiers qui floutent l’horizon d’un voile de poussière.
Ce n’est pas demain que le ballet des grues et des camions-bennes cessera. Dubaï met le cap sur Expo 2020, la première Exposition universelle organisée dans la région. Des milliers de chambres en plus, des parcs d’attraction, des autoroutes, le tourbillon continue. Parmi les projets, une promenade piétonne de bord de mer, façon Miami. On y trouvera des bancs pour faire enfin une pause, c’est promis.

Source: LeFigaro.fr

Par La Rando

Avant c’était New York, maintenant c’est Dubaï !

Avant, New York était la ville des gratte-ciel et des buildings énormes. La Grosse Pomme représentait à elle seule le nouveau monde…

Mais ça, c’était avant ! Aujourd’hui, c’est un pays arabe qui lui a emboîté le pas. Il s’agit bien entendu des Emirats arabes unis, et plus précisément Dubaï, la ville devenue la référence-même de la démesure, du luxe et du tape-à-l’œil.
Dubaï est connue de par le monde pour ses gratte-ciel, les uns plus hauts que les autres, presque jouant au touche-touche avec le firmament. Pourtant, il y a à peine trente ans, la ville n’était qu’un quelconque désert, où les habitants se comptaient au compte-gouttes, et les habitations sur les doigts d’une seule main.

Aujourd’hui, l’émirat de Dubaï, fort de ses 2 millions d’habitants, est devenu une véritable métropole, qui n’a rien à envier à Shanghaï, Tokyo, Chicago ou New York. C’est devenu aussi une destination touristique incontournable, où rien que pour l’année 2013 l’émirat a compté pas moins de 10 millions de touristes. Rien que cela ! Les hôtels les plus luxueux atteignant les 7 étoiles y sont concentrés. Le plus célèbre est sans doute Burdj El Arabe, inauguré en 1999 et haut de 321 mètres. On l’aura compris, Dubaï est une ville de l’extravagance.

Quand on arrive à Dubaï, on est d’abord subjugué par l’aéroport international, le deuxième plus grand au monde, s’étalant sur plusieurs kilomètres et bouillonnant de monde à toute heure du jour ou de la nuit. Une fois dehors, après s’être acclimaté avec la température locale, on est tout de suite frappé par la verdure qui s’y étale tout le long de l’autoroute. Il faut bien dire ce qu’il en est : là-bas, les Emiratis ont réussi le tour de force de «verdir le sable du désert». Un désert certes «bétonné», mais néanmoins fleuri.

On ne peut que constater également que Dubaï, pareillement aux grandes villes du monde, est dotée de toutes les infrastructures à même de garantir à ses habitants ainsi qu’à ses touristes un certain bien-être. Pour l’exemple patent, à partir de l’aéroport on peut se rendre n’importe où grâce au métro qui lui est relié. Le métro de Dubaï a cette particularité d’être bien «pensé», parcourant d’est en ouest l’émirat et desservant absolument tous les principaux points de la ville. Tour à tour souterrain et aérien, le métro de Dubaï, conçu par les Japonais, est le plus long au monde et l’un des plus sophistiqués. Toutefois, dans l’une de ses voitures, celle du fond, on peut lire cette pancarte étonnante : «For ladies» (voiture réservée aux femmes).

Ce n’est que là, à ce détail, qu’on comprend qu’on est bel et bien dans un pays où la religion est prédominante. Il faut reconnaître néanmoins qu’il n’est pas pour autant interdit aux femmes de s’installer dans les autres voitures du métro, loin s’en faut. Elles peuvent s’asseoir où bon leur semble, sauf que pour les plus farouches d’entre elles, celles non désireuses de côtoyer des hommes, un wagon leur est réservé. A ce titre, il est bon de préciser aussi, contrairement à d’autres pays de la région, que le port du voile n’est pas une obligation à Dubaï. Si on trouve beaucoup d’Emiraties portant carrément la burqa, on en voit d’autres se balader avec leur longue «abaya» noire, et les cheveux à l’air.

Quant aux hommes, la majorité se promène en portant l’accoutrement local, c’est-à-dire la djellaba blanche, ainsi que le chèche sur la tête. Là est d’ailleurs, pour beaucoup, le point salutaire des Emiratis : le luxe prépondérant n’est pas parvenu à les éloigner de leur us et coutumes. Ces derniers sont restés, malgré l’opulence, bien ancrés dans la société. Outre les us et coutumes, l’islam est aussi très présent : le muezzin ne rate jamais une occasion de se faire entendre, et ce, même à l’intérieur des centres commerciaux.

C’est une vraie gymnastique qu’entreprend l’émirat en s’ouvrant au tourisme d’excellence tout en restant attaché aux principes de l’islam. Une combine certes délicate, qui se traduit, à titre d’exemple, par une prohibition de l’alcool en dehors des hôtels. Toutefois, du fait que les hôtels foisonnent et se trouvent dans chaque coin de rue,  l’alcool, de facto, est disponible partout, vraiment partout. Les bières de toutes les couleurs y sont proposées, et pas seulement pour les touristes : aux bars, espaces lounges et autres pubs (sis à l’intérieur des établissements hôteliers), on peut croiser, aux côtés des étrangers, des «autochtones», avec leur djellaba et leur chèche sur la tête venant prendre un verre en toute quiétude.

Autre point indiquant qu’on est là bel et bien dans un pays musulman, contrairement à partout ailleurs, les soirées dans les boîtes de nuit ne débutent pas à minuit, mais bien plus tôt : aux alentours de 21h. La raison ? Elles doivent prendre fin, au plus tard, à 3h, et non jusqu’au petit matin. «Il ne serait pas de bon goût en effet que des gens sortent des pubs éméchés, voire saouls et croisent sur leur chemin des Emiratis allant effectuer leur prière du sobh à la mosquée», nous expliquera un connaisseur.

Concernant ce genre d’établissements, il y a un point surprenant à relever : les mardis, dans le tout-Dubaï, le champagne est gratuit pour la gent féminine. Pas à dire, Dubaï se veut être un paradis sur terre. Elle ambitionne de devenir la destination au monde où il fait bon vivre, et où les gens oublient leurs tracas quotidiens pour ne se consacrer qu’à la détente et à la distraction. Pour cela, l’émirat n’hésite pas à lancer, tous azimuts, des projets faramineux. En 2010, le building le plus haut au monde, en l’occurrence Burdj El Khalifa, 828 mètres, a été inauguré. Pour l’anecdote, au départ, il était prévu que ce gratte-ciel, devant devenir le symbole de la ville, s’appelle «Burdj Dubaï».

Or, entre-temps, la crise économique a frappé de plein fouet l’émirat qui, par trop de démesure, n’a pas pu faire face au surendettement.
Il sombrait peu à peu dans des dettes colossales et n’a été sauvé que par la grâce des émirats voisins qui, pour sauver leur «vitrine internationale», lui sont venus à la rescousse. Aussi, histoire de renvoyer l’ascenseur, il a été décidé de nommer ce «joyau» du nom du sauveur de Dubaï, le cheikh Khalifa ben Zayed al-Nahyane, souverain d’Abu Dhabi.

A côté de Burj Khalifa se trouve l’un des centres commerciaux les plus gigantesques au monde : le Dubaï Mall. S’étalant sur 836 000 m2, cet énorme édifice pullule d’enseignes de marque, restaurants, boutiques luxueuses, et même un immense aquarium. La structure est tellement spacieuse que pour la visiter de fond en comble il faut pas moins de 3 jours. A côté, le centre commercial de Bab Ezzouar paraît minuscule, voire lilliputien. Comble de l’opulence, un autre centre commercial propose quant à lui une station de ski artificielle. Une station de ski en plein désert !

C’est cela Dubaï la démesure : station de ski artificielle, îles artificielles en forme de palmiers, et bientôt une séries d’îlots en pleine mer devant former la carte géographique mondiale. Autant de faste peut être perçu par certains de mauvais goût, mais d’autres soulèvent le fait que les Emiratis n’avaient pas le choix : du fait de ne pas avoir un patrimoine conséquent ni un passé chargé, il leur fallait bien se tourner résolument vers la modernité.

Quitte à en faire trop. «Au moins, les Emirats ont eu l’intelligence de comprendre bien assez tôt qu’il ne fallait pas compter éternellement sur le pétrole. Contrairement à nous (Algériens), chez eux les revenus du pétrole ne représentent pas grand-chose à côté du tourisme et de l’immobilier», nous expliqueront des Algériens rencontrés sur place. «Mais en même temps, cela ne s’est pas fait sans conséquences : ils se sont vendus au capitalisme sauvage», nous préciseront d’autres. Côté politique, il faut savoir que les partis n’ont pas droit de cité dans les émirats. Mohammad ben Rached Al-Maktoum, souverain de Dubaï, et vice-Premier ministre des émirats, a son portrait affiché partout.

Cela nous rappelle d’ailleurs la Tunisie de Ben Ali. Mais si les Emiratis s’en accommodent et ne se révoltent pas outre mesure, c’est pour une raison bien simple : ils sont tous incroyablement riches ! Aussi, s’occuper de politique est le cadet de leurs soucis. En revanche, ceux qui sont susceptibles de se révolter et d’exiger de meilleures conditions sont bien sûr les travailleurs.

Ceux ayant des besognes pénibles, comme travailler dans un chantier sous une canicule tapante et être sous-payé. Mais ceux-là, tous sans exception, sont des émigrés, et de facto n’ont le droit ni de constituer un syndicat, ni de faire grève, ni de se révolter. Ce sont pour la plupart des Iindiens, des Pakistanais et des philippins qui, en plus d’être sous-payés, sont surexploités.

Les autorités ont beau affirmer que ces émigrés ont choisi de travailler à Dubaï de leur propre chef, et que de toutes les façons malgré la pénibilité ils vivent dans de meilleures conditions que dans leur pays d’origine. Soit…, mais cela reste proprement scandaleux qu’au XXIe siècle des gens continuent à se faire exploiter de la sorte, pour que d’autres «se prélassent et se la coulent douce». C’est cela le point noir de Dubaï, un point dont il faut vaille que vaille y remédier !

Source: El Watan

Par Randonnée

Rando à Dubaï, (UAE)

Quoique n’étant pas la capitale des Émirats arabes unis, Dubaï est devenue la ville la plus connue de la fédération.
Cette renommée est due notamment à la médiatisation de ses projets touristiques comme l’hôtel Burj-Al-Arab, le plus luxueux et le plus « étoilé » du monde, au gigantisme des projets immobiliers comme Palm Islands, presqu’île artificielle en forme de palmier, The World, archipel artificiel qui reproduit la carte du monde, la Dubaï Marina à l’architecture particulière et démesurée, sans oublier l’immeuble le plus haut du monde, le Burj Khalifa. Une randonnée citadine dans cette ville qui ne dort jamais. Découvrez les photos.