Pollution de l’eau dans le Rhin, un bateau rempli d’acide chavire

Le bateau-citerne circulait entre Coblence et Mayence. Aucune fuite n’a été constatée pour le moment, mais deux membres de l’équipage sont portés disparus.

Un bateau-citerne contenant 2400 tonnes d’acide sulfurique a fait naufrage ce jeudi matin vers 5 heures sur le Rhin entre Coblence et Mayence (ouest) en Allemagne.

« Deux membres d’équipage ont été sauvés mais deux autres sont portés disparus », a dit un porte-parole de la police fluviale, Paul-Heinz Meurisch.

Des hélicoptères équipés de caméras à infrarouge étaient mobilisés pour les retrouver. La circulation fluviale dans la région a été suspendue. La police fluviale avait dans un premier temps indiqué que le chaland avait entièrement chaviré et se trouvait quille en l’air. « Mais il est actuellement sur le flanc », a indiqué Jörg Hitzelberger, porte-parole de la police à Mayence. « Il a peut-être été d’abord entièrement retourné, ce n’est pas clair », a-t-il ajouté.

« Il n’y a apparemment pas eu de fuite d’acide dans l’eau, selon les premières constatations, provisoires », a indiqué de son côté un porte-parole de la police de Coblence, Ralf Schomisch.

D’après son nom, « il semblerait qu’il s’agisse d’un bateau allemand », mais rien n’est sûr, selon Paul-Heinz Meurisch. L’identité de l’armateur reste inconnue.

Le chaland de 110 mètres transportait une cargaison d’acide sulfurique de BASF, numéro un mondial de la chimie. Elle avait été chargée à Ludwigshafen, siège du groupe allemand, a indiqué une porte-parole de la société.

« Il s’appelle ‘Waldhof' », a précisé Ralf Schomisch. « Il navigait vers le nord, vers la mer », a dit le porte-parole à Coblence.On ignore dans l’immédiat s’il y a eu fuite d’acide sulfurique, a indiqué Paul-Heinz Meurisch.

L’accident a eu lieu au niveau du rocher de la « Lorelei », nom d’une nymphe de la mythologie germanique qui attirait les marins et les navigateurs par ses chants enchanteurs. Dans les faits, ce rocher surplombe un endroit particulièrement étro… Lire la suite sur LEXPRESS.fr