Le PDG d’Etihad quitte la compagnie

La compagnie nationale des Émirats arabes unis a annoncé le départ de James Hogan, son PDG qui l’a propulsée en dix ans à prix d’or.

Le départ de James Hogan, le PDG d’Etihad Airways, la compagnie nationale des Émirats arabes unis, officialisé ce mardi, pourrait sonner la fin de la coûteuse stratégie de conquête dans l’aérien entamée il y a dix ans par le royaume. Avant d’atterrir à Abu Dhabi, la capitale des Émirats arabes unis (EAU), le dirigeant australien avait travaillé chez British Midlands, Hertz, Forte Hotels et chez Gulf Air, la compagnie aérienne du Bahreïn. Sa mission à la tête de la compagnie nationale des Émirats arabes unis? Faire d’Abu Dhabi un hub international capable de rivaliser avec celui de Dubaï, l’émirat voisin qui fait partie des EAU.

En 2007, à son arrivée, Etihad comptait 4,6 millions de passagers, 37 appareils et réalisait un chiffre d’affaires de 1,5 milliard de dollars. Dix ans plus tard, la compagnie nationale a fait voler 18,5 millions de voyageurs sur une flotte de 120 appareils. Mission accomplie, mais à quel prix? Le départ de James Hogan, prévu au deuxième semestre, était régulièrement évoqué ces derniers mois. La presse australienne l’avait même abordé en mai dernier. Son directeur financier, James Rigney devrait lui aussi quitter le groupe à la fin de l’année.

À Dublin, la semaine dernière, James Hogan avait dressé une sorte de plaidoyer de son action à la tête d’Etihad Airways dont la croissance, contrairement à celles d’Emirates ou de Qatar Airways, ses voisines du Golfe, s’est accélérée ces six dernières années grâce à des prises de participation dans sept compagnies étrangères (air Berlin, Air Serbia, Air Seychelles, Alitalia, Jet Airways, Virgin Australia, et la suisse Darwin Airline, devenue Etihad Regional).

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