Par Randonnée

Inondation au tunnel du Mont-Blanc

Mont-BlancLe tunnel du Mont-Blanc, dans les Alpes françaises, a été fermé jeudi soir pour une durée indéterminée dans les deux sens, entre la France et l’Italie, en raison d’une inondation, ont annoncé les autorités.

« Depuis 21h00, en raison d’une crue torrentielle et de la rupture d’une poche d’eau ayant entraîné une inondation, le tunnel du Mont Blanc est fermé dans les deux sens pour une durée indéterminée », a indiqué dans un communiqué le Centre d’information et de coordination routières (CRICR) Rhône-Alpes et Auvergne.

« L’événement n?a eu aucune conséquence sur les véhicules en transit, ni sur leurs occupants », a souligné pour sa part l’exploitant franco-italien du tunnel, le Groupement Européen d’Intérêt Economique du Tunnel du Mont-Blanc (GEIE-TMB) dans son communiqué.

Selon lui, la circulation de « tous les véhicules » a été interrompue peu après 20H00 « à la suite de l’obstruction de l?itinéraire d’accès à la plate-forme française, à 300 mètres environ de l?entrée du tunnel, par le débordement du torrent de La Creusaz », en Haute-Savoie.

La coupure de la circulation a d’abord été opérée dans le sens France-Italie sur la commune de Chamonix, selon le CRICR.

« Les équipes techniques sont actuellement à pied d?oeuvre pour effectuer les vérifications nécessaires et permettre de dégager les voies de circulation dans les meilleurs délais », a ajouté l’exploitant.

« En conséquence, il est conseillé aux conducteurs circulant en région Rhône-Alpes et à destination de l?Italie, de suivre les itinéraires signalés par les panneaux à messages variables qui permettent de rejoindre Turin et Milan par le tunnel du Fréjus », a poursuivi le CRICR.

Pendant l’année, environ 5.000 véhicules en moyenne circulent chaque jour dans les deux sens du tunnel, selon l’exploitant.

Source: AFP et yahoo.com

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Everest: la grève des sherpas

sherpa everest nepalTrois mois après l’accident le plus meurtrier de l’histoire de l’Everest, les ascensions n’ont pas repris. Et ne reprendront pas. Les sherpas ont décidé de boycotter la saison d’alpinisme sur le toit du monde.

Le 18 avril dernier, une avalanche sur l’Everest a tué 16 sherpas. C’est l’accident le plus meurtrier dans l’histoire de la conquête de l’Everest, le toit du monde, qui culmine à 8.848 mètres. Cette avalanche a déclenché la colère des porteurs népalais, parce que les indemnisations proposées par le gouvernement aux familles des victilmes sont jugées dérisoires : moins de 300 euros par famille.

Les sherpas réclament plus. Et tant qu’ils n’auront pas obtenu satisfaction, ils ne grimperont plus. Cela signifie que plus personne ne grimpe. Car on ne se lance pas à l’assaut de l’Everest, même par la face népalaise, la moins difficile, sans des porteurs, guides, cuisiniers et éclaireurs : les sherpas.
Au coeur de l’économie népalaise

Une grève des sherpas perturbe les expéditions sur l’Everest

 

Au Népal, l’industrie de la grimpe rapporte plus de deux millions d’euros chaque année, et le tourisme, plus de 250 millions d’euro, 2 % de la richesse nationale. Chaque année, des centaines d’alpinistes se lancent à l’assaut de l’Everest, après des mois de préparation et… d’économies pour se payer l’expédition et le concours des sherpas.

Quel est leur métier, unique au monde ? Comment sont-ils considérés et traités par leurs riches clients occidentaux ?
Le guide de haute montagne Michel Pellé répond par téléphone aux questions des abonnés à Mon Quotidien, le quotidien des 10-14 ans.

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Ascension Mont Blanc – Voie Normale

mont blancLe Mont Blanc s’élève au cœur du massif du Mont-Blanc et constitue le point culminant de la chaîne des Alpes. C’est également le plus haut sommet d’Europe occidentale, ce qui lui vaut le surnom
de Toit de l’Europe. Avec une altitude de 4 810,45 mètres.
Le sommet a depuis plusieurs siècles représenté un objectif pour toutes sortes d’aventuriers, depuis sa première ascension en 1786 par Jacques Balmat et le docteur Michel Paccard.

Cette fois, c’est par la Voie normale ou Voie des Cristalliers ou encore appélée voie Royale que Bernard et Pierrick vous ont présenté leur ascension.
Au départ de Saint-Gervais, on monte tout d’abord par le TMB (Tramway du Mont-Blanc) pour rejoindre le Nid d’Aigle. L’ascension débute alors en direction du refuge de Tête Rousse, puis passe par le dangereux couloir du Goûter (chutes de pierre fréquentes) afin de rejoindre le refuge du Goûter pour la nuit.
Le lendemain (départ vers 2 h), l’ascension passe par le Dôme du Goûter, le refuge Vallot et l’arête des Bosses. Il s’agit sans doute de l’itinéraire le plus fréquenté… pour atteindre le sommet du M-B.

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Après le McKinley, ce sera l’Everest

Bouchra BaibanouBouchra Baibanou est une femme obstinée, elle qui est à deux doigts de réaliser son rêve le plus cher, celui de devenir la première femme marocaine et arabe à atteindre les sept sommets les plus culminants au monde. Architecte de profession, cette férue d’alpinisme et de randonnées en grande nature s’est lancée un pari fou en 2011, après avoir découvert le projet intitulé «Messner» (qui consiste à escalader le sommet le plus culminant de chaque continent). Ainsi, elle s’est vue embarquée dans une aventure extravagante et grandiose, qui l’a menée vers le Kilimandjaro en Afrique (5.895 m, avec son époux pour le baptême de feu), au Mont Blanc (4 810 m, le sommet le plus élevé en Europe de l’Ouest), ensuite l’Elbrouz en Russie (5.642 m, le plus élevé en Europe) et l’Aconcagua (6.960 m, le plus haut sommet de l’Amérique latine qu’elle a réussi en deux temps). Aujourd’hui, Bouchra est à 8.850 mètres (hauteur de l’Everest) de l’extase, car elle vient de vaincre l’avant-dernier sommet de la liste : le McKinley ou Denali (6.194 m en Alaska, États-Unis), sommet le plus haut du continent nord-américain. Elle fait à présent partie des 32% d’aventuriers ayant tenté et réussi l’escalade de ce sommet.
Une épreuve plus exténuante que ses précédentes

La dernière expédition effectuée par Bouchra était bien plus exigeante que ses précédentes, comme nous l’explique la vaillante aventurière : «Il y avait constamment des tempêtes de neige et il faisait toujours froid, on s’est habitué à -15 °C, la température baisse jusqu’à -20 °C ou -30 °C le soir». Aussi, Bouchra devait-pour la première fois depuis qu’elle a commencé ses défis-transporter ses bagages elle-même : «Au départ, on utilisait des slides jusqu’à atteindre les 4.000 mètres, mais ensuite il fallait tout transporter en sac à dos jusqu’au camp supérieur, niché à 5.200 m. Sachant que cette zone est critique et dangereuse, on devait aussi supporter le fait de marcher avec un lourd sac à dos de 25 kg sur une pente de 55° en s’aidant par des lignes fixes et après sur une crête très étroite. Le vent s’invite aussi pour élargir l’éventail des dangers parsemant la montée». Bref, une vrai partie d’horreur pour le commun des mortels et des heures de dur labeur pour les alpinistes les plus aguerris. Après s’être délectée de la vue sublime, perchée sur le sommet, Bouchra devait redescendre, un autre calvaire : «On a dû traîner le pied pendant deux jours de tempête de neige, la descente était très difficile. Cela nous a pris 14 heures pour enfin accéder au camp de base».
Au pied de l’Everest

Au-delà de revêtir des airs de supplice, le périple de Bouchra était aussi une occasion de découvrir un paysage et un climat à part entière, avec ses facettes les plus belles : «On se sent vraiment minuscule devant cette montagne majestueuse et la succession entre jour et nuit est assez particulière là-bas : il faisait jour pendant presque l’intégralité du temps, le coucher de soleil n’ayant lieu qu’à 23 h 30 parfois. Pas besoin de lampe frontale donc», et les moins commodes : «Un jour j’ai oublié mon dentifrice et mon écran dehors et je me suis retrouvée avec deux blocs de glace inutilisables». À la question de savoir quand est-ce qu’elle s’attaquera au plat de résistance, le Toit du monde (l’Everest), Bouchra paraît sceptique, mais sans une once de découragement : «Il faudrait d’abord que je réussisse à trouver des sponsors, mais je compte cravacher pour le faire l’année prochaine». En effet, Bouchra a perdu le soutien de l’un de ses deux partenaires, ce qui n’est pas de bon augure avant une expédition au Tibet, car il faudrait prévoir une somme avoisinant
le million de dirhams. On ne peut qu’espérer que ce porte-étendard de la femme marocaine puisse arriver à ses fins, aussi extrêmes soient-elles.
– See more at: http://www.lematin.ma/journal/2014/alpinisme_bouchra-baibanou-dompte-le-mckinley–en-attendant-l-everest/206141.html#sthash.zXsrmXr2.dpuf

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Chute de séracs dans le massif du Mont-Blanc

séracsAu lendemain d’une véritable avalanche de séracs sous le refuge de la Charpoua, les recherches ont repris pour retrouver deux victimes potentielles. Une cordée les avait vues quelques minutes avant la chute. Puis, plus aucune trace. Un sac à dos a finalement été repéré dans la glace.  Pas question de déblayer les blocs de glace qui ont dévalé depuis le Glacier de la Charpoua. C’est mission impossible, tant l’amas est important. Une vingtaine de mètres de hauteur sur 60m de large et 100m de long. Alors, ce vendredi 1er août, les hommes du PGHM de Chamonix ont survolé la zone en hélicoptère, à trois reprises. Les gendarmes de haute montagne comptaient sur le soleil et la fonte engendrée pour repérer des indices en surface. Et finalement, ils ont vu un sac à dos. « On est à présent quasiment sûrs qu’il y a deux personnes dessous », expliquait un secouriste en fin de journée.

L’avalanche de glace est survenue jeudi à la mi-journée. Une cordée qui évoluait dans le secteur a tout de suite prévenu les secours. Ces alpinistes avaient vu deux randonneurs, quelques minutes plus tôt, se diriger vers le lieu de la coulée. Lire la suite sur France 3 …

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Grandes Jorasses Face Nord Chamonix Mont-Blanc

Face nord des Grandes JorassesLes Grandes Jorasses sont un sommet des Alpes dans le massif du Mont-Blanc, entre la France (Haute-Savoie) et l’Italie (vallée d’Aoste). La face nord des Grandes Jorasses, dans le massif du Mont-Blanc, est l’une des trois grandes faces nord des Alpes, avec celles du Cervin et de l’Eiger. « Cette magnifique et gigantesque muraille, l’une des plus belles et des plus sévères des Alpes, est aussi l’une des plus célèbres ». Elle fait 1 200 m de haut, du pied de l’éperon nord de la pointe Walker (3 010 m) jusqu’à son sommet qui est le point culminant des Grandes Jorasses (4 208 m).