Les principales attractions de Dubaï

L’Emirat de Dubaï a connu un développement accéléré en l’espace seulement de quelques décennies. Grâce à la richesse de son sous-sol, à la vision et au leadership de ses dirigeants, l’île est devenue un centre d’affaires mais aussi de tourisme, drainant, chaque année, des centaines de milliers de visiteurs. 


En seulement quelques années, l’Emirat de Dubaï s’est imposé sur la carte du monde. Cet ancien port de pêche, jeté dans l’étendue désertique du Moyen-Orient, est devenu, en l’espace de quelques décennies, une destination privilégiée pour tous ceux qui souhaitent faire des vacances de rêve. Mais aussi pour les gens attirés par le domaine des affaires, de l’immobilier et des finances. La richesse accumulée grâce à  l’exploitation des gisements de pétrole découvert, il y a plus d’un demi-siècle, la réexportation de l’or et le développement du secteur du commerce ont permis à Dubaï de bâtir une économie forte et durable. Laquelle peut servir d’exemple à beaucoup de pays à travers le monde.  Aujourd’hui, alors que l’or noir a perdu un peu de sa valeur, l’Emirat s’est lancé, depuis quelques années, dans de grands projets immobiliers, financiers et touristiques qui attirent un nombre record de visiteurs chaque année. L’île est devenue une destination de premier choix. Cela, du fait des centaines d’hôtels de luxe, des kilomètres de plages, des tours, des îles artificielles, un parc aquatique pittoresque…  
A ces opportunités qui ont fait de l’Emirat ce qu’il est devenu en si peu de temps, s’ajoute les grands groupes à l’image de la société de logistique Dubaï port world, qui est l’un des plus grands opérateurs de terminaux maritimes et  la compagnie aérienne Fly Emirates, devenue depuis quelques années l’une des premières au monde.  C’est aussi le cas des structures comme Dubaï Holding, entreprise chargée du secteur de l’immobilier, des télécoms, des parcs commerciaux. Quand on débarque pour la première fois dans la ville, les surprises ne manquent pas. Pas d’usines, ni d’industries, mais le niveau exponentiel de l’émergence est palpable en un simple coup d’œil. La spécificité de Dubaï est d’être, en plus d’une grande ville de consommation, un lieu de réexportation. La qualité des infrastructures traduit le niveau de développement de l’Emirat. Dubaï s’est totalement métamorphosé en si peu de temps, en s’appuyant sur l’accélérateur de la modernisation. L’architecture de la ville révèle  cette très grande richesse perdue au fond du désert.
La vitesse de cette croissance va au-delà de la richesse du sous-sol. En effet, l’Emirat, faisant partie de l’un des sept de la Fédération des Emirats arabes unis, doit aussi son développement au leadership et à la vision de ses dirigeants. C’est toute la différence, explique Dainis Zarins de « Arabian Adventure », notre guide du jour, par rapport à certains pays africains. Ces pays « ont d’importantes ressources au niveau de leur sous-sol, mais ils occupent paradoxalement le rang des pays pauvres. »
A Dubaï, une très bonne stratégie basée sur des secteurs phares, des projets économiques porteurs de croissance, a permis  à l’Emirat d’émerger en un temps record. Le gouvernement a misé, ces dernières années, sur d’importantes infrastructures immobilières et touristiques. C’est le cas de « Dubaï internet city », composé d’un parc technologique et d’une zone économique libre, de Dubaï international finance center » …

Burj Khalifa, gratte-ciel le plus haut au monde
A Dubaï, le Burj Khalifa, (la tour du Khalife), ce gratte-ciel, le plus haut au monde, jette sa majesté dans le firmament. Il faut payer un peu moins de 100 dollars, sur réservation, pour se procurer un voyage à couper le souffle. Au sommet de la tour situé à 1.821 pieds, soit 148 étages, on contemple la cité dans un panorama insolite. A l’entrée, avant de prendre l’ascenseur, il faut d’abord écouter scrupuleusement les instructions des agents de sécurité. Toutefois, on peut aussi être distrait par les images de l’Emir défilant sur des écrans.
La montée en ascenseur se fait seulement en quelques secondes. Au 124ème étage, l’on peut profiter d’un vaste espace sous forme de terrasse pour soit prendre des photos, soit profiter d’un petit marché où on vend des cartes postales et d’autres objets permettant de garder en souvenir le séjour dans l’émirat. En moyenne, le Burj Khalifa reçoit jusqu’à près de 10.000 visiteurs par jour et s’ouvre entre 6 heures et 23 heures. Dès 10 heures, un flot de touristes font le pied de grue pour un voyage unique du genre au monde.
 Considéré comme la plus haute structure artificielle, avec un restaurant le plus élevé au sol et le plus élevé des appartements résidentiels, le Burj Khalifa a accueilli, en 2013, 1,9 million de visiteurs.
La construction de la tour a démarré en 2004 et a duré 6 ans. Elle est composée d’un hôtel de luxe, d’appartements résidentiels, de bureaux… La nuit, quand on a la chance de dîner au Palace, en centre-ville de Dubaï, on assiste aussi au merveilleux spectacle de jeu de lumière proposé par la tour, toutes les 30 minutes.
Burj Al Arab, symbole de l’Emirat
Comme la statue de la liberté de Manhattan ou la Tour Eiffel en France, le Burj Al Arab est le symbole de l’Emirat de Dubaï. Il est l’un des points d’attraction pour les touristes qui veulent profiter d’un bon temps dans l’Emirat. Construit en 1999, cette infrastructure est étendue sur une superficie de plus 111.000 m2. Sa construction aura « coûté quelque 2 milliards de dollars ». L’endroit, à l’architecture inédite, abrite un hôtel 7 étoiles, le Jumeirah hôtel, unique du genre au monde. Dans cet espace de volupté, fait surtout pour les épicuriens, on peut se payer une chambre standard entre 1.200 et 2.000 euros la nuitée (Soit entre 786.000 et 1.310.000 FCfa). C’est un vrai lieu de merveille situé à quelques pas d’une superbe plage au sable fin. En cette période moins chaude de l’année, la plage n’attire pas autant de visiteurs comme c’est le cas en été.

Palm Jumeirah, l’île artificielle
Ce n’est pas un rêve, c’est de la réalité ! Ile artificielle en forme de palmier, la plus grand au monde, Palm Jumeirah traduit, à coup sûr, cette richesse insolente de l’Emirat de Dubaï. Mais aussi le témoignage du pouvoir des hommes.  C’est l’un des plus grands sentiers de ces dernières décennies. Quand on promène à bord d’un véhicule, sous les tunnels de cette île ou à côté des belles maisons qui y sont construites, il nous est très difficile d’imaginer qu’il s’agissait d’une vaste étendue d’eau transformée en île artificielle. Le plus cocasse, l’endroit abrite des infrastructures monumentales comme l’Hôtel Atlantis avec 1.539 chambres. A ce paysage tropical étalé sur une vaste étendue s’ajoute le parc aquatique Aquaventure.

Dubaï Marina
C’est l’un des visages d’une ville qui a fini d’épouser la modernité. Dubaï Marina, qui fait partie de la Nouvelle Dubaï, se distingue par ses gratte-ciels, hôtels, cinémas, boutiques, restaurants… Ici, c’est encore une autre facette de l’Emirat qui est visible. Cette cité, plantée au cœur de la ville, est toujours pourtant en chantier. Avec une vue architecturale de rêve, une plage artificielle, l’endroit concentre aussi de très grandes infrastructures. A terme, ce sera la plus grande cité marina au monde avec les 490 hectares de superficie qui sont prévues.  L’endroit abrite également un défilé des grandes marques dont les affiches sont visibles au niveau des façades des tours. C’est le cas de la marque « Sony », « Oracle », « Canon ».

Dubaï Mall
Faisant face au Burj Khalifa, le Dubai Mall s’étend sur une superficie de plus d’un million de m2.  L’endroit accueille plus de 1.200 boutiques et une centaine de restaurants et cafés. Ici, l’on passerait des jours et des jours pour pouvoir faire le tour complet de toutes les boutiques. Le Dubaï Mall, grâce à son Aquarium, le plus grand au monde, accueille environ 750.000 visiteurs par semaine. En cette période coïncidant avec le Festival de shopping de Dubaï, qui a lieu tous les mois de janvier de chaque année, l’espace ne désemplit pas. C’est l’occasion rêvée de faire un grand shopping car les commerçants proposent des soldes très intéressants durant tout un mois.

Centre historique d’Al Fahidi
C’est l’un des rares endroits de la ville qui résistent encore au soubresaut de la modernité. Il se particularise par son architecture mais aussi l’univers d’un grand bazar permettant de se plonger dans les merveilles de la culture orientale. L’odeur qui se dégage à partir des étals de commerce donne une sensation exquise et enivrante. Dans ce marché au souk de textiles, l’on sent aussi cette notion de ville cosmopolite qui est également une identité de Dubaï. En effet, l’Emirat concentre 80% de population étrangère avec plus d’une centaine de nationalités.

Le Musée national de Dubaï  
Situé en plein centre-ville, dans le quartier historique d’Al Fahidi, le Musée national de Dubaï constitue l’un des rares sites qui abrite des éléments historiques ou archéologiques. L’endroit, ouvert en 1971 par le souverain de l’Emirat, concentre tous les modes de vie et l’évolution de la société des Emirats et, d’une manière générale, la culture arabe. Il est le symbole d’une civilisation millénaire construite dans le désert du Moyen-Orient. Le Musée fait, à travers les dioramas, une reconstitution glorieuse de la cité. Plus de 1.500 visiteurs y viennent tous les jours se ressourcer ou s’imprégner des modes de vie des anciens habitants de Dubaï.  L’exposition présentée dans les galeries montre des scènes de vie les plus ordinaires et les plus exotiques.

Par Ibrahima BA (envoyé spécial à Dubaï) pour lesoleil.sn