Le blogueur bahreïni Ali Abdulemam

Aujourd’hui sur le Net, un blogueur bahreïni fuit son pays pour se réfugier au Royaume-Uni. Le site de la Maison Blanche est assailli de pétitions chinoises. Et un webzine marocain lance une campagne contre l’homophobie dans le monde arabe.

Cela faisait plus de deux ans qu’il n’avait donné aucune nouvelle. Le blogueur bahreïni Ali Abdulemam vient enfin de sortir du silence après s’être réfugié le mois dernier au Royaume-Uni. Ce militant des droits de l’homme vivait caché depuis la répression de la révolte populaire qui avait été lancée en 2011 à Bahreïn dans le sillage du printemps arabe. Accusé d’avoir voulu renverser le régime, il avait été jugé par contumace et condamné à 15 ans de prison.

Sur le site du magazine américain the Atlantic, un responsable de l’ONG Human Rights Foundation raconte comment le dissident a pu quitter clandestinement le Bahreïn. Ali Abdulemam a ainsi d’abord rejoint l’Arabie Saoudite dissimulé dans une voiture, avant de se rendre au Koweït où des pêcheurs l’ont ensuite introduit en Irak. Et c’est de là qu’il a pris l’avion pour Londres, où il vient d’obtenir l’asile politique, en attendant que sa femme et ses enfants puissent venir le rejoindre. Lire la suite sur France24