L’apport des étrangers dans l’économie américaine

Plus de la moitié des start-up qui pèsent aujourd’hui au moins 1 milliard de dollars ont été lancées par des étrangers. De quoi faire réfléchir ceux qui refusent de faciliter l’obtention des visas de travail.

Il a fallu sept ans à l’Indien Jyoti Bansal pour obtenir sa carte verte et pour pouvoir enfin lancer sa société. Aujourd’hui, AppDynamics Inc., qui conçoit des logiciels pour aider les entreprises à surveiller les performances de leurs applications en réseau, pèse 1,9 milliard de dollars. Au cours des sept

premières années qu’il a passées aux Etats-Unis, Jyoti Bansal aurait pu perdre son visa de travail H-1B – et être obligé de quitter le pays – s’il avait laissé tomber son job pour créer sa propre boîte, explique The Wall Street Journal.

“Qui est prêt à investir dans une entreprise si son fondateur n’est pas assuré de pouvoir rester aux Etats-Unis ?” Telle est la question posée par une étude de la National Foundation for American Policy, un think tank américain, qui montre que plus de la moitié des start-up basées aux Etats-Unis et évaluées aujourd’hui à 1 milliard de dollars minimum ont été lancées par des immigrés.

Parmi les quarante-quatre entreprises citées : Uber, basée à San Francisco, Palantir Technologies Inc., spécialisée dans l’analyse des données, ou encore SpaceX. Quarante-quatre entreprises qui pèsent au total 168 milliards de dollars et qui ont créé en moyenne 760 emplois chacune aux Etats-Unis. L’étude estime en outre que plus de 70 % des postes de gestion ou de développement de produits clés dans ces entreprises sont également occupés par des immigrés.

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