Etre businesswoman aux Émirats arabes unis

Aux Émirats, la plupart des femmes expatriées ont besoin de l’autorisation de leur mari pour accepter un emploi. La correspondante du New York Times au Moyen-Orient, elle, a réussi à inverser les rôles.

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On trouve de tout à Dubaï : des escrocs qui cherchent à faire de gros coups, des ouvriers qui envoient de l’argent à leur famille restée au pays et des couples de la classe moyenne qui souhaitent élever leurs enfants à l’écart des zones de guerre du Moyen-Orient. Cette métropole illuminée et les six autres villes-États qui forment les Émirats arabes unis (EAU) attirent chaque année des millions de travailleurs étrangers. J’en fais partie.

Mon poste de chef du bureau du New York Times à Bagdad m’oblige à me rendre fréquemment en Irak, mais c’est à Dubaï que j’ai choisi de m’établir avec mon mari, un collègue journaliste qui couvre l’Afghanistan. Là, nous pouvons profiter des bonnes choses de la vie : un réseau électrique fiable, des supermarchés, des cinémas multisalles, des promenades sur la plage…

Une vision conservatrice de la famille
Les étrangers ont besoin d’un sponsor pour habiter à Dubaï. Il peut s’agir de leur employeur ou d’un membre de la famille. Pour les femmes, toutefois, les choses ne sont pas toujours simples.

À plusieurs égards, la vie à Dubaï est loin d’être oppressante pour les femmes, qu’elles soient mariées ou célibataires. Nous pouvons conduire, posséder des biens immobiliers, pratiquer des sports et rentrer à pied le soir en toute sécurité, ce qui n’est pas toujours le cas dans d’autres pays de la région.

Mais la vision conservatrice des rapports entre les sexes qui sous-tend le système de parrainage peut être une source d’angoisse pour les femmes étrangères.

Source: courrierinternational