Dubai, ville où il faut investir

Découverte. À 6 heures de Lyon, Dubaï veut jouer la carte de l’ensoleillement permanent. Mais aussi du sport et de la culture. Quand Olivier Louis, le directeur général du palace One § Only Royal Mirage a ouvert ce somptueux établissement à Dubaï, il y a 15 ans, il n’y avait, tout autour, que du sable et des chameaux en liberté. Depuis, les choses ont bien changé. Et quand on lève les yeux, du bord de la piscine (rafraîchie en été), le spectacle est tout simplement grandiose. Là où il n’y avait rien, les gratte-ciel ont poussé comme des champignons. On en voit quinze. Il y en a… 150 ! Monsieur Louis est sans doute le meilleur guide qui existe à Dubaï. À la tête d’un palace qui emploie 1 250 personnes, il prend le temps de raconter Dubaï dans toute sa complexité.
« Une ville complètement bluffante, extravagante », qui a accueilli l’année dernière plus de 8 millions de visiteurs, dont 150 000 Français. Et si tout le monde se presse aujourd’hui à Dubaï, c’est peut-être bien parce que la ville n’a pas de limite dans la démesure. On s’y presse pour voir l’aquarium géant répertorié Guinness Book ; pour dévaler les 2 pistes de ski construites à l’intérieur d’un centre commercial,
« Mall of the Emirates » où une vingtaine de pingouins font l’attraction ; pour bronzer sur les îles artificielles d’Atlantis The Palm et bien sûr, pour l’ascension de la tour Burj Khalifa, la tour la plus haute du monde (828 mètres, deux fois la tour Eiffel) et ses 164 étages… Une tour qui porte un regard très condescendant sur les 600 gratte-ciel de la ville et qui attire des visiteurs du monde entier, venus pour déambuler dans le Dubaï Mall, l’un des plus vastes centres commerciaux du monde avec sa patinoire olympique ! La démesure dans toute sa splendeur. Le Royal Mirage de Louis Olivier fait ici figure de référence. De sagesse. L’homme l’a fait à son image : chaleureux et discret. Ici, le luxe est élégant et n’a rien d’ostentatoire. Le service y est remarquable. Et pour cause : Louis Olivier veut que le personnel soit formé sur place. « Dès que je prends un chef, il n’est plus chef, il est professeur », lance-t-il en vrai père de famille. Et le personnel le lui rend bien. Le Royal Mirage, c’est aussi l’hôtel le plus francophone du Moyen Orient : 250 salariés y parlent couramment le Français. À l’image de Jean Fanovard, qui a travaillé dans une grande brasserie de Lyon et qui a en charge les VIP les plus en vue du moment. Jean Fanovard doit répondre à toutes les exigences des clients. Les plus fortunés, comme les plus médiatiques. Mais cantonner Dubaï à ses extravagances serait terriblement injuste. La ville, dans un climat de sécurité optimal, veut jouer la carte de l’ensoleillement, du sport et de la culture.
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