Conseils pour éviter la galère en randonnée

Kalalau randonneeParce que la randonnée doit rester un plaisir, voici nos conseils pour ne pas transformer votre escapade en cauchemar. Avant de partir en randonnée, vous êtes confiant, vous vous dites que cela ne dit pas être si compliqué de se repérer dans cette forêt… Erreur ! Ne négligez pas les cartes IGN, par exemple, une aide précieuse pour votre excursion, surtout si vous ne connaissez pas les lieux. Il serait dommage de passer toute votre balade à retrouver votre chemin…

Si vous décidez de marcher en groupe, mieux vaut bien connaître vos partenaires de randonnée. Entre les enfants qui ne veulent plus faire d’efforts au bout d’une demi-heure, votre compagnon ou votre compagne qui ne marche pas assez vite à votre goût ou, au contraire, qui semble vouloir battre un record, il y a de quoi provoquer quelques tensions… Pour éviter ces soucis, soyez clair sur la durée du parcours et l’esprit dans lequel vous vous élancez.

Bien sûr, l’idéal est de prévoir une quantité d’eau suffisante pour la durée de votre randonnée mais, si vous vous rendez compte que vous allez en manquer, ne vous précipitez pas sur le premier ruisseau venu sans avoir vérifié, auparavant, que l’eau était potable. Si vous le pouvez, préférez l’option de faire un détour par un village. Vous rallongerez la balade de quelques heures mais vous garderez votre sérénité.

Le poids du sac à dos est typiquement l’élément qui peut vous faire souffrir en randonnée et gâcher votre plaisir. Ayez à l’esprit un poids de 8-10 kg au maximum. Au-delà, cela risque de vous procurer des douleurs au dos au fil de la randonnée et, surtout, agir sur votre fatigue. Posez-vous toujours la question de savoir si tel ou tel équipement est indispensable sans négliger la sécurité (eau, quelques éléments de pharmacie, pull…)

Equilibrez la charge dans votre sac à dos

La répartition de la charge dans votre sac à dos est tout aussi importante que le poids en lui-même. D’un point de vue pratique, placez en haut du sac les éléments que vous aurez à sortir plus souvent, comme la gourde et placez les choses les plus encombrantes au fond du sac et assurez-vous que les charges les plus lourdes sont sont soutenues par votre bassin et non par vos épaules, et placez les charges les plus élevées plus près de votre dos pour ne pas être attiré par l’arrière.

Attention à la longueur de vos bâtons

Si vous avez l’habitude de randonner avec des bâtons, ne négligez pas leur choix pour qu’ils soient vraiment efficace. trop courts, ils vous obligeront à vous baisser démesurément, trop longs, ils gêneront la fluidité de votre mouvement. On considère que le bâton est à la bonne longueur lorsqu’il mesure les 2/3 de votre taille totale. Si vous faites 1,80m, choisissez des bâtons de 1,20m de long.

Anti-ampoules : appliquez une crème plusieurs jours avant

L’ampoule est l’un des principaux ennemis du randonneur. Même les marcheurs les plus aguerris ne sont pas à l’abri d’un mauvais frottement, par exemple entre la chaussette et la chaussure. Pour éviter ce désagrément, voici une technique efficace : se badigeonner le pied, plusieurs jours à l’avance, avec une crème anti-frottement (Nok par exemple). Ce qui ne vous interdit pas d’emmener quelques pansements dans votre sac, au cas où.

Choisissez un parcours à votre mesure

Quel que soit votre niveau, étudiez le parcours de votre randonnée avant de vous élancer, en fonction de vos capacités mais aussi de votre forme physique du moment mais aussi de votre objectif. Si par exemple vous débutez, ne vous élancez pas tout de suite sur un sentier trop pentu où vous risquez de souffrir. Ou alors tentez le coup mais prévoyez un sentier alternatif si cela se révèle trop exigeant.

Enlevez votre semelle en cas de douleur à la hanche

Voici une astuce livrée par un vendeur d’un magasin de sport parisien : en cas de douleur à la hanche pendant votre randonnée, ne considérez pas que c’est irrémédiable.

Enlevez la semelle de votre chaussure du côté où vous avez mal et la douleur a de grandes chances de disparaître dans la demi-heure. Vous pouvez ensuite mettre votre semelle et continuez votre chemin.

Adoptez le bon rythme de respiration

Contrairement à ce que l’on entend parfois, mieux vaut respirer par la bouche que par le nez, le volume d’air inspiré est ainsi plus important. De la même manière et pour les mêmes raisons, sollicitez le ventre plutôt que la poitrine pour respirer. Ensuite, l’idéal est d’adopter un rythme de respiration régulier. Par exemple, inspirez sur deux foulées (droite-gauche) puis expirez sur les deux suivantes.

Vous avez pensé à verifier la météo ?

Les conditions météo sont l’un des points indispensables à vérifier lorsque vous vous élancez pour une randonnée de plusieurs heures, en particulier en montagne. Vous risquez de vous mettre en danger si vous retrouvez confronté à un orage alors qu’il vous reste deux heures de marche avant de pouvoir vous mettre à l’abri. Ou alors renseignez-vous sur les éventuels refuges ou villages présents sur le parcours et ne vous éloignez pas trop.

Imperméabilisez votre sac de couchage

Il est possible que ayez prévu de bivouaquer dans une randonnée de plusieurs jours. Si c’est le cas, portez une attention toute particulière à votre sac de couchage, si précieux dans ce genre de situation. Assurez-vous ainsi qu’il est bien préservé de l’humidité pendant votre marche : il n’y a rien de plus désagréable que de se coucher dans un duvet mouillé après plusieurs harassantes heures de marche…

Anticipez la tombée de la nuit

Vous avez pensé à vous renseigner sur les conditions météorologiques mais avez-vous jeté un œil à l’horaire de coucher du soleil ? Il serait dommage de vous faire piéger par la nuit alors qu’il vous reste encore une ou deux heures de balade dans le paysages de vos rêves. Et si c’est un choix délibéré n’oubliez pas, bien sûr, de vous équiper d’une lampe-torche efficace et de piles de rechange.

Source: linternaute