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Maroc Numeric 2013

Maroc Numeric 2013, le programme qui devait asseoir la mise en œuvre et l’usage des nouvelles technologies dans le pays, n’avance pas de manière homogène, a déclaré le ministre Abdelkader Aâmara au cours du 2ème forum sur le e-gov qui s’est tenu mardi à Rabat. Le ministre de l’industrie, du commerce et des nouvelles technologies qui a présidé cette deuxième rencontre sur les technologies de l’information aux côtés du chef de gouvernement et en présence de plusieurs de ses pairs et d’experts nationaux et étrangers a déclaré que, considérant ce programme , il est exclu qu’il soit abouti d’ci à la fin de l’année. Il a expliqué que si certaines composantes du dispositif telles que la transformation sociale –enseignement- et l’industrie ont progressé notablement, les téléservices ont au contraire faiblement avancé. Lire la suite « Maroc Numeric 2013 »

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Le ciment au Maroc

L’immobilier est en perte de vitesse. Preuve à l’appui, le recul des ventes de ciment. En effet, dans sa revue «L’immobilier en chiffres» du mois de décembre 2012, la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) relève un recule conséquent des ventes du ciment.  Ainsi, après s’être établi à 16.129.623 tonnes vendues en 2011, les ventes du ciment ont été arrêtées à 15.871.055 tonnes en 2012, soit un recul de 1,60%. Les promoteurs immobiliers stagnent et n’arrivent pas à dépasser leur rythme de 2011.Par régions, celle qui a accusé le plus gros fléchissement des ventes du ciment est Oued Eddahab-Lagouira. Le cumul de ses ventes a fléchis de 28,1%, suivi de celui de la région de Taza-Al Hoceima-Taounate. Par contre, la région la plus sereine et qui semble en pleine expansion immobilière est celle de Laayoune-Boujdour-Sakia Elhamra avec des ventes de ciment en hausse de 35,9% suivie de celle de loin par Chaouia-Ouardigha dont les ventes ont grimpé de 12,5%. Lire la suite « Le ciment au Maroc »

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Les crédits bancaires au Maroc

L’évolution annuelle des crédits bancaires a connu un ralentissement à fin décembre 2012. La décélération évaluée par Bank Al-Maghrib est de 4,5% contre 10,5% observée une année auparavant. L’encours global a atteint 718.056.000 de dirhams au titre du dernier mois de 2012. La baisse a également touché les crédits à l’équipement dont le rythme est en retrait de 2% à fin décembre 2012 contre 4,1% une année auparavant. Les crédits aux promoteurs immobiliers ont timidement reculé, soit une chute de 0,3% pour un encours de 68.129.000 de dirhams à fin décembre 2012. De même l’évolution des crédits immobiliers, fixés à 220.037.000 Lire la suite « Les crédits bancaires au Maroc »

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BTP en Algérie

Dans un secteur qui réalise un taux de croissance à deux chiffres, avec une prévision de construction de deux millions de logements et d’infrastructures diverses, y compris des villes nouvelles, il est d’emblée plus que pertinent de s’intéresser à l’écoconstruction. Cela d’autant que l’explosion de la demande énergétique dans le résidentiel est rappelée régulièrement dans les publications de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (Creg). Le pic de la demande d’électricité d’août 2011 qui avait atteint 8746 MW dépassait de 1000 MW celui de l’année précédente. Il en est de même pour la demande résidentielle en gaz naturel. Dans un de ses scénarios, la Creg estime que la consommation de gaz naturel sur le marché national qui  avait atteint 27,5 milliards de m3 en 2010  doublera dix ans après, en 2020. Dans cette situation, l’écoconstruction apparaît comme un des Lire la suite « BTP en Algérie »

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Recherche scientifique et innovation en Algérie

La semaine dernière, nous évoquions dans ces mêmes colonnes le retard pris par l’Algérie dans le domaine de la recherche scientifique et l’innovation. Un autre axe de l’économie fondée sur la connaissance (EFC) présente également d’importants retards, celui des technologies de l’information et de la communication (TIC). Nous allons voir que ce retard renvoie à certaines causes qui sont identiques et à d’autres qui sont plus spécifiques au secteur. Au préalable, quelques chiffres pour illustrer ce gap. La contribution du secteur des TIC au PIB de l’Algérie en 2012 varie de 4% à 4,5%, selon les sources. En Tunisie, il représente le double (8%) alors qu’au Maroc il est de 12%, soit trois fois plus. L’indice IUT de mesure de la société  de l’information classe l’Algérie en 2011 à la 103e place sur un total de 152. Le nombre d’internautes algériens est de 6 millions, soit un taux de Lire la suite « Recherche scientifique et innovation en Algérie »

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Taux de change du dinar et inflation en Algérie

Vous devez vous rappeler sans doute le débat et même la polémique du début de l’année 2012 sur ce que les uns (en gros les milieux patronaux et certains experts) ont appelé une dévaluation et les autres (la Banque d’Algérie et certains économistes) une dépréciation. Au-delà de la querelle sémantique, le fait est que le dinar avait perdu 10% de sa valeur par rapport aux deux grandes devises de référence, l’euro et le dollar. En réalité, la polémique était fondée sur le paradoxe que le dinar perdait une valeur d’un pourcentage égal sur ces deux devises, alors que les taux de change réciproques de ces dernières avaient significativement varié. Il faut indiquer qu’il y a d’autres mécanismes de gestion du taux de change dont celui du taux de change multiple que le Fonds monétaire international (FMI) n’aime pas beaucoup. L’Iran qui l’a utilisé pour enrayer son inflation à deux chiffres n’a pas obtenu de résultats significatifs. Lire la suite « Taux de change du dinar et inflation en Algérie »

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Système commercial en Algérie

Au-delà de l’analyse factuelle sur la nécessité d’améliorer “l’urbanisme commercial” et celle de réduire les activités informelles visibles, c’est  notre système commercial dans son ensemble qu’il faudra réformer car il est fait lui aussi de bric et de broc, à l’instar d’une  partie de l’économie algérienne hors hydrocarbures. C’est d’ailleurs à juste titre que le gouverneur de la Banque d’Algérie indiquait récemment, dans sa communication à l’Assemblée nationale populaire (APN), qu’une grande partie de l’inflation était due à un facteur endogène, celui  de  l’inefficience et de  la spéculation observables à grande échelle dans notre  système commercial. On aurait dû mettre à profit cette période de transition vers une économie productive hors hydrocarbures pour organiser d’abord nos marchés. Ce chantier de l’organisation et de  la régulation des marchés aurait même dû avoir la priorité dans le programme des réformes. Lire la suite « Système commercial en Algérie »

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BTPH algérien

Avec 9% au moins de croissance annuelle, le secteur du BTPH portera le premier, à coup sûr, la démarche de diversification de l’économie algérienne. Cela est repérable dès à présent dans le pourcentage de sa contribution au PIB. Ce constat demeure valable quand bien même l’agriculture a déjà entamé son redressement et sa croissance en attendant qu’elle soit suivie du secteur industriel dont on a enfin décidé de stopper la dérive. Nous allons voir pourquoi cette avance du BTPH est structurelle et comment alors en consolider durablement la croissance. Le BTPH fait cette course en tête pour deux raisons essentielles qui Lire la suite « BTPH algérien »

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Bilan économique et social 2012 en Algérie

Une fois n’est pas coutume. Cette fois  pour introduire le sujet sur le bilan annuel économique et social 2012, rompons un l’instant avec la sinistrose, en commençant par deux bonnes nouvelles. Le FMI a classé l’Algérie pays le moins endetté des vingt pays du Moyen Orient et Afrique du Nord (MENA) dans son rapport 2012 sur les perspectives économiques de la région  MENA. Ce n’est pas rien quand on sait que les productions d’hydrocarbures des pays du Golfe sont autrement plus importantes que la nôtre (4 à 10 fois) et leur population plus modeste pour les uns (Arabie Saoudite) et négligeables pour d’autres (Qatar). Deuxième chiffre encourageant : l’Algérie boucle l’année 2012 en étant dans le top 20 du classement FIFA des nations en foot- ball. Mais c’est tout ; car le reste de nos classements internationaux (corruption, climat des affaires) est médiocre hormis l’indice du développement humain (IDH) pour lequel l’Algérie est positionnée  au milieu du tableau (96e sur 187 pays). Tout l’intérêt d’un  bilan annuel est de savoir si  l’action datée des pouvoirs publics et des partenaires sociaux a été de nature à inverser les tendances négatives mesurées notamment par les classements internationaux ou à l’inverse en  a consolidé le trend.
Revue de quelques faits saillants
D’abord un dernier mot sur la sphère monétaire et financière. Le bon classement en matière de dette extérieure que j’ai donné doit être relativisé par un autre indicateur. Il s’agit de l’augmentation de la dette intérieure qui est passée de 20% du PIB en 2009 à 25,7% en 2010 (source : CIA World fact book du 1er janvier 2011). Il sera intéressant de voir les chiffes de 2011 et 2012 surtout lorsqu’ils seront corrélés à ceux de l’évolution préoccupante de l’inflation en 2012. Affaire à suivre d’autant que la Banque d’Algérie, par la voix de son gouverneur, nous promet le recul de cette dernière en 2013. Dans la sphère réelle, les résultats ont encore été contrastés cette année. Si les secteurs du BTPH et de l’agriculture ont renoué avec une croissance significative, bien qu’encore moyenne, l’industrie reste dans les eaux basses avec moins de 5% de contribution au PIB et moins de 1% de croissance sectorielle annuelle. En comparaison, les taxes sur les importations avaient déjà mieux fait en 2010 avec une contribution au PIB de  6,1%. Quant au secteur des hydrocarbures, bien qu’il maintienne le niveau de sa contribution au financement du développement économique et social, il continue de  tirer néanmoins  vers le bas la croissance globale du pays. Des actions de redressement pour ces deux secteurs ont été initiées dès le deuxième semestre 2012. Pour le secteur des hydrocarbures, le projet d’amendement de la loi sur les hydrocarbures a été introduit au Parlement. Son objectif est de stimuler l’investissement international qui a pris du retard dans la recherche et la production d’hydrocarbures conventionnels et de mettre en place un  cadre plus incitatif pour la production d’hydrocarbures non conventionnels.
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Investissement en Algérie de la Grande-Bretagne

La Grande-Bretagne compte réaliser « un nombre important » de projets d’investissement en Algérie pour renforcer davantage les relations économiques entre les deux pays, a indiqué jeudi à Alger Lord Richard Risby, représentant spécial du Premier ministre britannique pour le partenariat économique avec l’Algérie. »Nous avons convenu d’un nombre important de projets d’investissement algéro-britanniques que nous espérons réaliser en Algérie », a souligné Lord Risby, dans une déclaration à l’APS à l’issue d’un entretien avec le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’Investissement, M. Cherif Rahmani. Lire la suite « Investissement en Algérie de la Grande-Bretagne »