Par La Rando

L’ Afrique, l’eldorado des chômeurs d’Europe

Alors que la crise se prolonge en Europe, l’Afrique représente de plus en plus souvent une opportunité. Certains européens sans travail n’hésitent désormais plus à traverser la Méditerranée.

Depuis plus d’un demi-siècle, les flux migratoires à travers le monde demeurent principalement orientés du sud vers le nord, ce constat trouve son explication bien évidemment dans le différentiel de développement entre pays dits du « sud » et pays dits du « nord ». A l’instar du continent nord-américain et du Japon, l’Europe accueille des étudiants venus bénéficier d’un enseignement de qualité ou des travailleurs souhaitant améliorer leur condition de vie. Ces populations qui décident de gagner le continent européen sont originaires principalement d’Afrique, la proximité géographique et l’histoire entre les deux continents expliquant cette réalité.

Ce constat sur les flux migratoires ne doit-il pas être cependant aujourd’hui nuancé ? Dans un contexte, où l’Europe sort difficilement d’une récession économique et doit faire face à présent à de lourdes réformes structurelles, l’Afrique dans son ensemble connaît une forte croissance économique. Malgré l’instabilité de certaines régions du continent, le taux de croissance a atteint les 5 % en 2013 et dépassera et les 6% en 2014 selon les prévisions du FMI. Cette vivacité retrouvée sur le plan économique est due principalement à une forte demande intérieure, une aubaine pour les entreprises européennes à la recherche de nouveaux marchés.

L’Afrique est en train de devenir une terre promise

Cette attractivité du continent africain est en phase certes doucement mais durablement de bouleverser les idées reçues concernant la réalité des flux migratoires. Qui aurait cru que l’Afrique pourrait devenir une terre promise pour les chômeurs européens il y a encore quelques années ? Personne assurément. Alors que le chômage frappe de nombreux cadres européens, de nombreuses entreprises françaises, portugaises, anglaises mais aussi africaines travaillant sur le continent, sont en quête permanente de compétences notamment dans le management. Ces opportunités créent un engouement certain des chômeurs européens qualifiés originaires ou non de pays africains pour impulser un nouvel élan dans leur carrière professionnelle.

Des européens par dizaines de milliers

Ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur. On estime à 55.000 le nombre de Français installés au Maroc pour des raisons professionnelles, 60 % d’entre-eux sont des binationaux. En Algérie, on estime que depuis 3 ans, 15.000 à 20.000 jeunes français d’origine algérienne auraient fait le choix d’y venir travailler et cette tendance est à la hausse. En Angola, ancienne colonie portugaise, on estime le nombre de résidents portugais à plus de 100.000, un chiffre multiplié par 5 en 10 ans. l’Afrique de l’Ouest n’est pas en reste et présente également un intérêt particulier auprès de ces nouveaux migrants venus du nord.

Cette migration à « front renversé » traduit une nouvelle donne, celle de l’émergence d’un continent qui lui aussi, peut attirer les talents du monde entier et contribuer à l’épanouissement de ceux qui croient en l’avenir de l’Afrique.

Source: Afrique inside

Par La Rando

Les investissements de l’Afrique en 2013

Genève – Les pays du continent africain ont drainé 57 milliards de dollars d’investissements directs étrangers en 2013, en hausse de 4 pc par rapport à l’année précédente, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

Dans son rapport sur l’investissement dans le monde, l’agence de l’ONU souligne que « les industries extractives intéressent désormais moins les investisseurs, ne représentant plus que 11 pc des annonces d’investissements en 2013 contre 53 pc en 2004 ».

Une part grandissante des investissements directs étrangers (IDE) dans le continent porte désormais sur le secteur manufacturier, en particulier les biens de consommation.

La CNUCED affirme que l’investissement intra-régional commence à se développer sur le continent, des pays comme l’Afrique du Sud, le Kenya et le Nigéria jouant un rôle majeur dans cet essor.

A l’échelle mondiale, les IDE ont augmenté de 9 pc en 2013 pour s’élever à 1450 milliards de dollars et devraient grimper à 1.600 milliards en 2014, pour atteindre 1.750 milliards en 2015 et 1.850 milliards l’année suivante.

Cette progression est stimulée par la reprise des investissements dans les pays développés, a expliqué le directeur de la division de l’investissement et des entreprises à la CNUCED, James Zhan. Après avoir enregistré une forte baisse en 2012 (-41 pc), les IDE dans les 39 pays développés ont commencé à se redresser en 2013, avec des entrées de 566 milliards, en hausse de 9,5 pc.

En raison de la fragilité de certains marchés émergents et les risques liés à des conflits, la répartition régionale des entrées des IDE reviendra à sa structure d’avant la crise financière de 2008 : les pays développés capteront à nouveau la plus grande partie des IDE.

En 2013, les entrées des IDE dans les pays en développement ont atteint un pic à 778 milliards, soit 54 pc du total mondial, mais leur croissance s’est ralentie à 7 pc, contre 17 pc en moyenne ces dix dernières années. La CNUCED prévoit des flux en légère baisse de 764 milliards en 2014 et de 776 milliards en 2015 pour ces pays.

L’Asie reste la première région d’accueil des IDE, avec 30 pc des flux mondiaux, en hausse de 4 pc à 382 milliards. Avec 124 milliards d’entrées, la Chine s’est à nouveau classée au 2e rang mondial, après les Etats-Unis (188 milliards). En Asie, Hong Kong suit avec près de 78 milliards, devant Singapour (64 milliards) et l’Inde (25 milliards).

Source: MAP

Par La Rando

Le marché immobilier de Dubaï

Dubaï conserve son statut de marché le plus “transparent” régional de l’immobilier pour les investisseurs internationaux, selon le «Global Real Estate Index de transparence» pour 2014 publié par le cabinet JLL.
Dubaï est classé 49e dans ce rapport, sur les pays notés comme étant «semi-transparent», tandis que le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l’Australie occupent les trois premiers rangs avec «grande transparence». Le score composite est composé de cinq sous-indices tels que «mesure du rendement», «les fondamentaux du marché», «la gouvernance», «réglementaire et juridique», et «processus de transaction ».
Le paramètre de transparence détermine comment un investisseur avec des fonds substantiels à sa disposition évalue la facilité d’une entrée dans – et sortie – d’un marché particulier.
Depuis 2008, Dubaï a soutenu ses efforts pour créer un environnement réglementaire de l’immobilier et qui domine le classement du Moyen-Orient.
L’année dernière, l’émirat a amélioré le statut du régime de location de la propriété, créant une égalité pour les investisseurs et les locataires.
Craig Plumb, chef de la recherche pour la région Mena chez JLL, déclare : “Dubaï est de nature à consolider sa position de leader régional au cours des deux prochaines années.’’ L’émirat serait ainsi le catalyseur pour des outils spécialisés de placement immobilier : “Nous pensons que les domaines de l’infrastructure sociale – par exemple les écoles et les établissements de santé – ainsi que la logistique et le commerce de détail sont particulièrement intéressantes parce que ces secteurs bénéficient de fondamentaux solides, offrant un revenu stable et attrayant
et un potentiel de croissance de la valeur du capital,’’ déclare Talal Al Zain, CEO de PineBridge Investments, qui a récemment levé 100 millions de dollars pour un fonds immobilier spécialisé. 

Source: Gulf News

Par La Rando

Campagne humanitaire des Emirats sur l’eau

Tous les 21 secondes, un enfant meurt d’une maladie liée à l’eau, alors qu’à peine Dh25 suffisent pour éviter de tels drames. Les Emirats visent maintenant à prévenir les décès causés par l’eau non potable à travers une campagne nationale appelée United Arab Emirates Water Aid (U.A.E. Suquia), lancée ce samedi.
Son Altesse Cheikh Mohammad Bin Rashid Al Maktoum, Vice-président et Premier ministre des Emirats et Souverain de Dubaï, a lancé la campagne coïncidant avec le début du Ramadan et visant à fournir un accès à l’eau potable pour plus de cinqmillions de personnes dans le monde entier.
Le Croissant-Rouge des Emirats mettra en œuvre le projet dans les zones dans le besoin avec l’aménagement de puits et la fourniture de pompes à eau et de matériel depurification.
Nous sommes déterminés à planter une graine de bonté en tout lieu dans le monde attestant de l’héritage humanitaire des Emirats Arabes Unis,’’ affirme SA Cheikh Mohammad dans un tweet à propos dela campagne. “Les initiatives de bienfaisance pendant le Ramadan nous rappellent que les  Emirats Arabes Unis sont construits sur le principe éternel de faire le bien dans le monde,” affirme-il dans son tweet.
Les travaux préparatoires pour le creusement de puits ont commencés dans 10 pays, à savoir l’Afghanistan, le Pakistan, l’Inde, le Niger, la Somalie, le Ghana, le Soudan, l’Indonésie, le Togo, et en Irak, selon Mohammad Abdullah AlHajAlZarouni, chef de la branche de Dubaï du Croissant-Rouge des Emirats.
Ce n’est qu’une partie de la phase initiale de la campagne. Le travail devrait être complété dans les 15 jours,” déclare AlZarouni.
«Nous avons également commencé à creuser quatre grands puits à Erbil au Kurdistan, dans le nord de l’Irak, qui fournira de l’eauà100 000personnes.Ceci est très important pour aider les réfugiés qui arrivent dans la région.
AlZarouni a refusé de donner un montant cible total pour la campagne puisque les coûts des puits et de la fourniture d’eau potable varient d’un pays à l’autre, allant deDh5.000 àDh130.000 selon les cas.Mais il estime qu’un puits moyen pourrait aider4000 personnes pour un coût d‘environDh25.000.
De nombreux organismes gouvernementaux et le secteur privé travailleront ensemble pour assurer le succès de la campagne.
Les géants de télécommunications EtisalatetDu offrent respectivement Dh2,5millions pour fournir de l’eau potable à un total de200.000 personnes

Source: Gulf News

Par La Rando

Abu Dhabi: Nouvelles attractions pour Ferrari World

Abu Dhabi Ferrari World annonce des plans d’expansion qui impliquent la construction de sept nouvelles attractions, augmentant la capacité du parc d’attractions de 40 pour cent.
L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse tenue ce lundi où le directeur général Jesse Vargas a déclaré que l’expansion aura lieu au cours des trois prochaines années.
Tout en refusant de divulguer le montant de l’investissement, Vargas a déclaré que la phase de conception a déjà commencé, et que les attractions devraient attirer un nombre croissant de visiteurs.

« Plusieurs des attractions sont déjà considérées comme emblématique à Ferrari World et nous sommes optimistes que cela continuera à attirer les visiteurs dans les années à venir, » déclare Vargas.

Source: Gulf News

Par La Rando

Les réserves d’hydrocarbures en Algérie

Doit-on puiser dans nos réserves d’hydrocarbures jusqu’à les tarir définitivement et plus vite? M. Yousfi, notre ministre de l’Energie et des Mines aurait promis, à Londres, de doubler la production des hydrocarbures d’ici 7 à 10 ans. Une décision,on ne peut plus stratégique car non seulement elle concerne le pays dans son ensemble mais, en plus, elle engage l’avenir pour une longue période d’autant plus que, comme on le sait, le poids des hydrocarbures est lourd dans nos exportations. Pour rappel, ils participent – pour l’heure du moins – à hauteur de 98% de nos exportations.
Les décisions stratégiques sont connues pour induire des changements importants et parfois même très importants. Première question: quels changements importants vise cette décision?
Par ailleurs, les décisions stratégiques ne peuvent être prises généralement que dans le cadre d’une stratégie globale, c’est-à-dire qui concerne un périmètre plus grand que la décision elle-même. On ne peut, en effet, s’atteler à prendre des décisions stratégiques sans que cela s’inscrive dans une stratégie bien définie à l’avance. Deuxième question: quelle est donc cette stratégie dans le cadre de laquelle on aurait décidé d’augmenter le niveau de notre production d’hydrocarbures jusqu’à le doubler? Il n’est un secret pour personne que jusque-là rien n’est venu, ni de manière officielle ni de manière officieuse, signaler une quelconque stratégie du pays pour les dix années à venir.
Si à cela on ajoute le fait qu’une stratégie élaborée au niveau d’un pays doit nécessairement concerner, sinon tous, du moins plusieurs secteurs de l’activité économique et sociale de ce pays, alors surgit la troisième question, à savoir quelles sont les secteurs impliqués par cette décision annoncée par notre ministre?

Pour quels changements?
Les réserves d’hydrocarbures étant un bien fini, toute accélération de leur exploitation entraîne inévitablement leur diminution, ce qui, en termes de développement durable, constitue un prélèvement sur les ressources des générations à venir. Ce prélèvement pourrait, néanmoins, être justifié s’il est prouvé que l’accélération de l’exploitation de ces réserves permet d’induire une croissance quantitative et une amélioration qualitative des autres secteurs de l’activité économique et de celle sociale. Or, sur ce plan-là, on ne nous dit rien.
En d’autres termes, si on double la production des hydrocarbures uniquement pour continuer à cacher l’incapacité managériale du système en place, en jetant à gauche et à droite des sommes astronomiques, ici pour payer la paix sociale, là pour acheter des voix aux élections, tantôt pour faire diminuer la colère de la rue, tantôt pour donner l’impression que tout va comme il faut, dans ce cas, ce serait du pur gâchis comme cela a été le cas depuis 1978 à ce jour! Le peuple n’a pas à payer le prix de la mauvaise gestion, ni celui de l’incapacité des responsables et encore moins celui de leur irresponsabilité!
La question qui nous intéresse est celle de savoir: pour susciter quels changements doit-on puiser dans nos réserves d’hydrocarbures jusqu’à les tarir définitivement et plus vite? Pour une meilleure gestion du pays, nous n’avons pas besoin de plus de recettes. Qu’on se le dise. C’est d’une meilleure conscience des hommes qu’il est question chez nous, car l’argent, lorsqu’on le gère mal, ne sert qu’à gangréner la société à cause de l’incompétence de le placer là où il faut. L’excès des recettes ira certainement alimenter les réseaux infâmes de la corruption et ceux ignobles des dilapidateurs des biens publics. Quels sont donc ces changements importants que l’on veut faire faire à notre société et qui imposent de doubler les quantités à extraire des hydrocarbures? Pour une meilleure démocratie, on n’a pas besoin non plus de plus de recettes car une meilleure démocratie suppose une meilleure transparence dans la gestion des affaires de l’Etat et une meilleure prise en charge des affaires du citoyen. La démocratie est gratuite, à ce qu’on sache et non payante. On a juste besoin de meilleure visibilité des rôles de chaque institution et de chaque partie prenante dans ce pays. On a juste besoin d’un peu plus de confiance en le citoyen, en ses capacités à évaluer le travail des institutions et non seulement l’inverse comme cela nous a été imposé depuis l’indépendance. Alors, si ce n’est pas pour plus de démocratie ni pour une meilleure gestion du pays, pourquoi sonner la charge contre les ressources des générations à venir?

Une décision orpheline
Une décision stratégique ne prend réellement de sens que si elle est ancrée dans une stratégie plus grande. On nous annonce la décision sans jamais avoir élaboré de stratégie. Une telle décision, orpheline, n’a aucune chance d’apporter un changement quelconque pour le pays. Elle permettrait seulement d’augmenter nos entrées en devises qui auront beaucoup de chances d’aller grossir les comptes de corrompus et autres responsables malhonnêtes. Comme on l’a vu avec les affaires Sonatrach, Sonelgaz et autres. Depuis la disparition de Boumediene, le pays n’a eu aucune stratégie au sens propre du terme. Rien que des programmes peu coordonnés, des budgets trop rapidement concoctés, des enveloppes constituées de manière souvent trop opaques etc… mais jamais de stratégie à proprement parler. C’est-à-dire des stratégies qui engagent plusieurs secteurs à la fois, de manière coordonnée, complémentaire, globale et intelligente.
Décider de plonger plus profondément la turbine dans les puits du Sahara est une décision qui prive les enfants de nos enfants sans conteste si jamais on n’utilise pas ces ressources à bon escient. Or, tant que cette décision est isolée, elle ne peut être que le prélude à un échec ou plutôt à une série d’échecs. Le plus de recettes encouragera les bras cassés à être plus cassés encore et à pousser le peu de bras qui triment encore à vouloir imiter les autres. Tout le monde voudra sa part du gâteau sans rien faire. Notre dépendance alimentaire, déjà si dangereuse, n’en sera que plus grande car si aujourd’hui on importe la farine d’ailleurs, à l’avenir on n’aura même plus envie de cuire le pain chez nous. Les Français, les Suisses et les Italiens se chargeront bien de nous livrer la baguette, le croissant et les pains suisses. Est-ce ce que nous voulons en doublant la production des hydrocarbures d’ici quelques années?
Lorsqu’on ne sait pas quoi faire de quelque chose, le bon sens commande à ce qu’on la laisse à ceux qui savent en tirer quelque chose. D’ici quelques années, nos enfants devront faire face aux exigences de leur temps, pourquoi les priver et les démunir dès aujourd’hui? Si, cependant, on est capable de mettre en place une stratégie honnête pour le pays et que dans le cadre de cette dernière on doit augmenter les exportations de pétrole ou autres hydrocarbures afin d’améliorer le niveau et la qualité de vie des génération futures, alors là, tout le monde applaudira de… quatre mains.

Vers qui iront les recettes?
Les recettes qui augmenteront dans le cas d’une surexploitation des hydrocarbures devraient avoir été théoriquement allouées à des usages bien déterminés. En effet, en stratégie, la dernière chose que l’on s’attelle à déterminer, ce sont les ressources. Généralement, lorsqu’on élabore une stratégie, on commence d’abord par arrêter l’objectif, ensuite on cerne les possibilités de l’atteindre, on en choisit la plus appropriée et ce n’est qu’à la fin que l’on s’occupe de la mobilisation des ressources qui aideraient la réalisation de cet objectif à travers le modèle retenu. Donc, lorsqu’on en arrive aux recettes, cela signifie que l’on ait déjà une idée très claire de ce que l’on veut faire. Vers quels secteurs seront dispatchées les entrées en devises? Vers le tourisme qui ne peut pas se relever? Vers la santé qui ne veut pas guérir? Vers l’université qui s’alphabétise? Vers l’industrie qui ne finit pas de tousser? Vers l’agriculture qui a mal au cou à force de surveiller le moindre nuage dans le ciel en quête du moindre signe de pluie? Ou bien vers les partis qui pullulent dans le pays sans trop de bienfaits pour le citoyen? Vers des industries qui viendront n’importe comment et n’importe où se greffer les unes aux autres, ou vers un développement des territoires de compétitivité bien pensée et bien encadrée? Vers quels usages iront les recettes supplémentaires? Vers l’amélioration des conditions de vie par la créationd’emplois réels ou vers l’organisation des mille et une élections qui, disons-le ainsi, n’ont pas beaucoup d’effets positifs sur le quotidien du citoyen. Où ira l’argent qu’on veut obtenir en tarissant nos puits? Vers le citoyen d’aujourd’hui et celui des siècles à venir ou vers les monstres insatiables d’hier et d’aujourd’hui? Malheureusement, on ne dit rien au peuple. Les secrets sont trop bien gardés même pour ce qui le concerne directement, lui et ses enfants! On s’en doute un peu, le mépris héréditaire dont est victime le citoyen chez nous empêchera que ces ressources lui serviront à quelque chose. Et le mieux, tant qu’on n’a pas de stratégie réelle pour le pays, serait de ne pas procéder au tarissement rapide des puits d’hydrocarbures. Laissons le temps et la possibilité à ceux qui auront plus tard la charge du pays de faire quelque chose de plus sensé!
Les économistes définissent généralement l’efficacité comme étant la capacité à réaliser les objectifs et ils présentent l’efficience comme étant le rapport entre les outputs et les inputs. Il est inutile de dire que chez nous il n’a jamais été question de l’une ou de l’autre et que, par conséquent, toute accélération de l’exploitation des hydrocarbures serait un pur gâchis car synonyme de précipitation de la fin des puits pour rien!

Source: Lexpressiondz

Par La Rando

Production de légumes aux Emirats Arabes Unis

Environ 1200 exploitations agricoles travaillant en collaboration avec le Centre de services des agriculteurs d’Abou Dhabi (ADFSC) devraient produire 10 000 tonnes de plus de légumes au cours de la prochaine saison agricole, selon un haut fonctionnaire.
Les fermes devraient produire 38 000 tonnes de légumes d’une valeur de Dh60 millions au cours de la saison 2014-2015, à comparer à 28 000 tonnes d’une valeur de Dh45 millions au cours de la dernière saison, affirme Marten Aguirre, Directeur commercial chez ADFSC.
ADFSC est un organisme du gouvernement d’Abou Dhabi chargé de développer une agriculture durable dans l’émirat.
Le nombre total des cultures sera réduit à 36 dans cette saison contre 42 la saison dernière, déclare Aguirre, car ‘’nous nous concentrons sur les produits de première qualité.’’
Bien que l’émirat compte environ 24 000 exploitations agricoles, seulement 3000 à 4000 exploitations ont une eau de qualité pour produire des légumes. Environ 1200 d’entre eux ont un contrat avec l’ADFSC pour développer et mettre en œuvre un plan de culture durable.
D’après un rapport de l’Agence de l’Environnement Abou Dhabi en 2011, les produits agricoles locaux constituaient 15 pour cent de la part totale du marché à Abou Dhabi.
Le Centre demande aux agriculteurs de présenter leur intérêt pour mettre en œuvre son plan de culture d’hiver avant le 15 juillet. Les fermes ayant un contrat avec le centre obtiennent le prix minimum garanti qui couvre le coût de la production même lorsque les prix de marché descendent en dessous du plafond.
Le Centre vend le produit à 40 clients, y compris les grossistes, les détaillants, les militaires et les hôtels. Les souks à travers l’émirat vendent également les produits de marque comme “Local Harvest’’

Source: Gulf News

Par La Rando

Confessions d’un banquier (vidéo)

Après une vie au service de banques d’investissement allemandes, Rainer Voss, la cinquantaine, a décidé de parler. Depuis des locaux désaffectés du quartier des affaires de Francfort, il décrit par le menu le monde qu’il a fini par quitter : son ascension dans les années 1980, la libéralisation à outrance, la dérégulation et les « innovations financières » qui ont pu offrir à ceux qui en maîtrisaient les arcanes la sensation d’être les maîtres de l’univers. Les acteurs du secteur, brassant quotidiennement des millions d’euros, se sont peu à peu éloignés du monde réel, tandis que la finance se déconnectait des réalités économiques et sociales.

Par La Rando

Les impacts économiques de tamazight en Algérie et Afrique du Nord

A l’ère de formation de grands ensembles économiques, peut-on se permettre le luxe d’imaginer une certaine indépendance des territoires de dimension. Présentation de Cherif Aissat à l’Université de Montréal faite le 15 avril 2014. Ce dernier nous explique les impacts économiques de tamazight en Algérie et Afrique du Nord. Découvrez la très bonne analyse de l’Amazigh Cherif Aissat.

Par La Rando

Le boycott de Coca-Cola en Espagne

ECONOMIE – En plus de la grève, les salariés ont appelé à ne plus consommer les produits de la marque de boissons gazeuses…

Le 22 janvier dernier, la filiale de Coca-Cola en Espagne annonçait un plan social massif avec la fermeture de quatre usines et plus d’un millier de licenciements.

«En plus de la grève et des manifestations, les salariés ont appelé leurs compatriotes à ne plus consommer les produits de la marque», rapporte le site de Courrier International. Leur slogan: «Si Madrid ne fabrique plus de Coca-Cola, Madrid n’en boira plus». Et le message a été entendu.

«La plus grosse chute jamais enregistrée»

Dans le centre de l’Espagne, «les ventes de la marque ont diminué de moitié», a révélé Le journal El Economista. «Il s’agit de la plus grosse chute jamais enregistrée par Coca-Cola», explique le quotidien économique.

Il y a quelques mois, le président de Coca-Cola Espagne avait reconnu dans les colonnes d’El País que le plan social «ne servait pas vraiment l’image de la marque». Cependant, pour lui, «les ventes évoluaient selon les prévisions».

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