Que vaut l’économie verte ?

Volkswagen et ses moteurs truqués, Renault sommée de s’expliquer sur les gaz polluants ou encore Nicolas Hulot plébiscité de toute part, les problématiques écologiques ne cessent d’animer les débats de l’opinion publique.  Le développement durable s’impose comme le talon d’Achille des entreprises du XXIe siècle : malgré une croissance de chiffre d’affaires, un positionnement au sein du CAC 40, ces dernières sont souvent rattrapées par leurs lacunes en matière d’environnement.

Engie, EDF, BNP Paribas, Renault ou encore Carrefour… ce sont les noms d’entreprises que l’on pouvait retrouver sur la liste des 60 sponsors et mécènes de la COP 21. Face à cet engouement en faveur de la planète, on peut se demander si les actions écologiques résultent d’un effet de mode ou d’une réelle opportunité.

Le climat, une opportunité plus qu’une contrainte

En décembre dernier, ce sont près de 39 entreprises françaises qui se sont rassemblées autour d’un manifeste pour investir au moins 45 milliards d’euros pour des projets industriels, de recherche et de développement dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et autres technologies bas carbone d’ici à 2020. Ces entreprises vont aussi mettre à disposition des financements à hauteur d’au moins 80 milliards d’euros pour des projets luttant contre le réchauffement climatique.

Le défi du climat  » est plus une opportunité qu’une contrainte », selon le directeur général de Total Patrick Pouyanné. Le pétrolier a « la conviction » de pouvoir lui-même agir, disposant  » des capacités technologiques et financières » pour s’engager. En matière de réchauffement climatique,  » historiquement, on a beaucoup insisté sur le fait que les entreprises étaient le problème ». Or, elles sont « à la fois le problème et la solution » (…), souligne Pierre-André de Chalendar, patron de Saint-Gobain.

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