Par La Rando

Oman Rail Co : chemins de fer d’Oman

La société nationale des chemins de fer d’Oman (Oman Rail Co) a lancé un appel d’offres auprès de 18 groupements candidats pour réaliser les travaux de la première phase de construction de la ligne ferroviaire Sohar-Al Buraymi.

Les dossiers doivent être déposés avant le 21 décembre et doivent inclure des propositions destinées aux cinq consortiums présélectionnés pour la sous-traitance des systèmes ferroviaires : Alstom, Ansaldo STS, Bombardier/Sirti, Siemens et Thalès. En attendant, Italferr a engagé des études préliminaires qui concernent trois tronçons de 171 km reliant de l port de Sohar à Buraymi et la frontière d’Oman avec les Emirats Arabes Unis. Les travaux de la première phase de construction doivent débuter en 2015 et s’achever en 2018.

Ce projet d’inscrit dans un vaste programme de construction de neuf phases qui prévoit la réalisation d’un réseau national ferré à Oman de 2 244 km. Le réseau comptera une double-voie à la fois destinée au fret où les rames pourront circuler à 120 km/h, ainsi qu’au transport avec des rames circulant à 220 km/h, 46 gares, et 9 terminaux intermodaux.
Source : railwaygazette.com © Stefan Krasowski et constructioncayola.com

Par La Rando

Réseau ferroviaire pour Oman

Le sultanat d’Oman va entamer l’an prochain la construction de son premier réseau de chemin de fer, d’un coût pouvant atteindre jusqu’à 15,5 milliards de dollars, a indiqué hier son ministre du Transport, Ahmad al-Fatissi.
Le coup d’envoi du réseau, long de 2 244 kilomètres, « sera donné au dernier trimestre de 2014 et (l’ouvrage) sera opérationnel au début 2018 », a déclaré le ministre à l’AFP, en marge de sa participation à un séminaire sur les perspectives d’investissement dans le projet.
« Le gouvernement est engagé à financer les travaux d’infrastructure du projet d’un coût estimé entre 5 milliards et 6 milliards de rials (entre 12,9 milliards et 15,5 milliards de dollars) », a-t-il ajouté. Il a indiqué à cet effet que son gouvernement pourrait puiser dans une aide au développement de 10 milliards de dollars, promise par l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Koweït et le Qatar, les partenaires de Oman et de Bahreïn au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
La compagnie omanaise des trains doit se prononcer en 2014 sur une possible implication du secteur privé dans la gestion du futur réseau ferroviaire national.
Le projet omanais s’inscrit dans le cadre d’un réseau ferroviaire régional devant relier les six monarchies du CCG, un projet décidé en 2004 par les dirigeants des monarchies du Golfe.
(Source : AFP et Lorientlejour)