Par La Rando

Interview du vice-Premier ministre du Koweit

Depuis ces dernières semaines la tension baisse au Proche-Orient grâce aux accords conclus par les puissances mondiales. Ainsi, l’accord sur le programme nucléaire iranien a succédé à l’initiative russe relative au désarmement chimique syrien. Dans cette dynamique, la convocation de la conférence de paix sur la Syrie n’est pas éloignée.

Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Koweit, membre de la dynastie au pouvoir, cheikh Sabah Khaled Al Sabah s’est prononcé en faveur des accords sur l’Iran et de la préparation de la conférence sur la Syrie dans une interview exclusive accordée à La Voix de la Russie. Il a également apprécié le rôle joué par la Russie dans ces processus et a pour la première fois déclaré que l’émir du Koweït se rendrait en visite à Moscou.

Cheikh Sabah Khaled Al Sabah s’entretient avec Elena Souponina, directrice du Centre de l’Asie et du Proche-Orient à l’Institut russe des recherches stratégiques.

La Voix de la Russie. Excellence, je voudrais commencer par la question syrienne avant de passer au programme nucléaire iranien largement discuté ces derniers temps. Quel est le règlement du conflit envisagé par le Koweït ?

Sabah Khaled Al Sabah.« Ce problème est vraiment complexe. La communauté internationale le règle depuis déjà deux ans et demi. Nous déployons également beaucoup d’efforts, notamment dans le cadre des Nations Unies, de la Ligue arabe et d’autres organisations. Président du Comité des ministres de la Ligue arabe, le Koweït a participé à la première conférence sur la Syrie à Genève en juin 2012. Actuellement, nous conjuguons nos efforts afin de convoquer la seconde conférence.

Nous avons toujours insisté sur le fait que les événements en Syrie étaient aussi destructeurs pour le pays lui-même que pour ses voisins, voire pour toute la région. Nous en voyons déjà les conséquences. En l’occurrence, il s’agit du problème des réfugiés – leurs vagues vont croissant au sein du pays ainsi qu’à l’étranger. Le nombre de réfugiés syriens s’élève à des millions de personnes. »

LVdlR. Que pensez-vous de la préparation de la conférence internationale Genève 2 sur la Syrie ?

Sabah Khaled Al Sabah« La conférence internationale Genève 2 sur la Syrie est nécessaire parce que le problème syrien doit être réglé de façon politique. La discussion de certains détails a sans doute pris trop de temps. L’issue pour la Syrie n’est possible que par la voie pacifique des négociations.

Or, la Syrie devra former un organe exécutif provisoire doté de tous les pouvoirs pour diriger le pays. Cette décision politique permettra d’éviter de nouvelles souffrances et destructions.

L’Iran est un pays important dans les régions du Proche et du Moyen Orient. Son rôle est considérable dans le déroulement des événements en Syrie. Dans ce contexte, l’Iran pourrait participer au règlement du conflit syrien. Le Koweït souhaite que ce pays soit invité à la conférence Genève 2 sur la Syrie.

Nous avons surveillé les négociations des six pays médiateurs et de l’Iran sur son programme nucléaire à Genève. Leur issue positive est un bon signe. Actuellement, nous espérons que ces engagements seront réalisés sur le plan pratique. Cela constituera une démarche vers une meilleure sécurité générale dans la région.

Chaque pays a le droit de développer son programme nucléaire. Pourtant, l’Iran doit éclaircir toutes les questions posées par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique. Il ne doit plus rester d’ambiguïtés. Ce sont des résultats positifs pour nous. Voisins les plus proches de l’Iran, nous devons être sûrs de notre sécurité. »

LVdlR. Excellence, vous êtes allé à Moscou cet automne. Pourriez-vous évoquer les résultats de votre visite ?

Sabah Khaled Al Sabah .« La visite a coïncidé avec le 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Koweït et la Russie. Le Koweït apprécie beaucoup le rôle joué par la Russie dans l’arène mondiale. Nous nous rappelons également le soutien apporté par Moscou à l’époque où nous traversions une période difficile (il s’agit de l’occupation irakienne du Koweït en 1990).

Avec mon collègue russe Sergueï Lavrov nous avons récemment discuté non seulement des problèmes internationaux mais également de la coopération bilatérale.

Qui plus est, nous nous sommes mis d’accord et nous annonçons pour la première fois que l’émir du Koweït se rendra à Moscou. Cette visite impulsera le développement des relations russo-koweïtiennes.

Source: La Voix de la Russie

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Sheikh Abdullah – Premier ministre du Qatar

Sheikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa Al Thani, nommé nouveau Premier ministre du Qatar, hier, a longtemps servi dans le ministère de l’Intérieur et est considéré comme proche du nouvel émir Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani. Un ministre d’État pour les affaires intérieures depuis le 15 Février 1995 où il a été promu ministre de l’Intérieur ainsi que le Premier ministre, Sheikh Abdullah a travaillé sur l’organisation et le développement de différents départements au sein du ministère.
Il est diplômé du Collège militaire Durham, au Royaume-Uni en 1984 et a obtenu un baccalauréat en droit de l’Université de Beyrouth en 1995.
Cheikh Abdullah a rejoint le ministère de l’Intérieur où il a été nommé directeur des forces spéciales de sécurité en 2002, et commandant des forces spéciales du ministère en 2004.
En 2005, il est devenu le ministre d’État pour les affaires intérieures.
Sheikh Abdullah, un père de six enfants, a suivi plusieurs cours en matière de sécurité en Grande-Bretagne, les Etats-Unis et en France.
Ses qualifications:
• Baccalauréat en sciences police du Collège militaire Durham, Royaume-Uni, en 1984.
• Baccalauréat en droit de l’Université de Beyrouth en 1995.
Fonctions occupées:
• Nommé officier de patrouille à la section de la police de sauvetage en 1985.
• Nommé officier de sécurité du stade à la section de la police Capital en 1989.
• Nommé commandant adjoint du Bataillon de soutien à la section de la police en cas d’urgence.
• Nommé commandant du Bataillon d’opérations spéciales au ministère de la Force spéciale de sécurité.
• Nommé commandant de l’unité spéciale au Département des Forces de sécurité spécial.
• Nommé directeur adjoint du Département des forces de sécurité spécial pour les affaires des opérations le 28 Février 2001.
• Nommé directeur adjoint de la Direction des Forces de sécurité spéciale le 11 Juillet 2001.
• Nommé directeur du Département des forces de sécurité spéciales en 2002.
• Nommé en tant que commandant de la Force de sécurité intérieure (Lekhwiya) le 6 Septembre 2004.
• Nommé ministre d’État à l’Intérieur et membre du Conseil des ministres le 15 Février 2005.
• Président du Comité d’Organisation pour la sécurité Qatar Coupe du Monde 2022.
• Président du Comité national de lutte contre le terrorisme.
• Chef du Comité de sécurité de Jeux Asiatiques de Doha 2006.
• Chef de la Commission pour protéger les biens de l’Etat.
• Chef du Comité de révision des salaires.

Les nouveaux membres du Cabinet

Autres missions:
• Représenté le pays lors de diverses conférences, séminaires et réunions.
• Participation à la rédaction de l’accord de sécurité sur la lutte contre le terrorisme dans les pays du CCG.
• Participation à la conférence internationale sur la sécurité publique et le terrorisme, New York.
• Participation au programme, New York « sécurité préventive et la protection».
• Participation à la réunion de coordination des institutions de l’Organisation de la Conférence islamique sur la lutte contre le terrorisme international.
• Participation à l’équipe d’experts du ministère de l’Intérieur d’étudier la convention internationale sur le terrorisme.

Par La Rando

Le Premier ministre malien en Arabie Saoudite

Diango Cissoko rencontrera à Jeddah les responsables de la Banque islamique de développement qui apporte un appui constant aux politiques et stratégies de développement de notre pays
Le Premier ministre Diango Cissoko est en Arabie Saoudite pour une visite de deux jours. Le chef du gouvernement devait arriver hier soir à Jeddah  où il doit rencontrer les hauts responsables de la Banque islamique de développement (BID). Ce voyage de deux jours fait suite à une visite effectuée début avril à Bamako par le vice-président de l’institution financière, notre compatriote Birama Sidibé, que Diango Cissoko avait d’ailleurs reçu en audience. Une rencontre au cours de laquelle les deux personnalités  avaient fait le tour d’horizon de la coopération entre les deux parties, le point des échéances futures en matière de développement économique.
« Nous avons pris des dispositions pour appuyer les programmes prioritaires du pays en matière de développement. La BID a déjà engagé entre 700 et 800 millions de dollars (Ndlr : entre 350 et 400 milliards de Fcfa) depuis le début de nos interventions et actuellement, en dépit de la crise, nous avons 20 projets actifs totalisant un financement d’environ 400 millions  dollars (200 milliards de Fcfa) essentiellement dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, de l’agriculture », avait indiqué Birama Sidibé, jugeant très positif le bilan de la coopération entre les deux parties. Lire la suite sur Maliactu.net