Par La Rando

Syrie: Poutine met en garde Israël

Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde mardi contre tout acte qui déstabiliserait davantage la situation en Syrie, à l’issue d’entretiens avec le premier ministre israélien, dont le pays a mené des frappes aériennes près de Damas au début du mois. La visite imprévue en Russie du chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, avait été annoncée samedi, aussitôt après la confirmation par Moscou de son intention de livrer au régime de Damas des systèmes sol-air sophistiqués S-300, un équivalent russe des Patriot américains. Un membre du gouvernement israélien avait souligné dimanche que M. Netanyahu était «tout à fait déterminé» à dissuader M. Poutine d’effectuer ces livraisons.

«Il est crucial dans ce moment important d’éviter tout acte pouvant déstabiliser la situation», a cependant déclaré en retour M. Poutine à l’issue des entretiens à Sotchi (sud de la Russie), selon les agences de presse russes. «La question (de la livraison de S-300) a été soulevée. La Fédération de Russie a présenté ses arguments, qui sont bien connus», a confirmé le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, qui a précisé que l’entretien s’était «bien» déroulé. La confirmation par Moscou d’informations de presse sur son intention de livrer des S-300 à la Syrie avait fait suite aux frappes aériennes menées par Israël près de Damas au début du mois. Ces frappes avaient été menées, selon un responsable israélien, pour empêcher le transfert d’armes au Hezbollah libanais allié du régime de Bachar al-Assad. Les agences russes n’ont fait état d’aucune communication sur la question des systèmes S-300 à l’issue des entretiens.

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Par La Rando

Conflit entre sunnites en Irak

Mardi 19 mars, une série coordonnée d’attaques visant des civils dans des zones occupées par des musulmans chiites, à Bagdad, est le dernier exemple mortel de la violence sectaire qui consume l’Irak, dix ans après l’invasion américaine.
Selon les derniers chiffres, le nombre de morts causé par les douze bombes placées à proximité de restaurants, arrêts de bus et lieux de travail s’élève à 56 personnes, et plus de 200 blessés. Les extrémistes sunnites, qui représentent une petite partie de la deuxième plus grande secte religieuse d’Irak, ont été tenus responsables des attaques.

La violence ne fait qu’aggraver l’instabilité d’un système démocratique déjà chancelant

« Les autorités ont annoncé qu’elles allaient retarder les élections provinciales qui auront lieu le mois prochain à Al-Anbar et Ninive, deux provinces à majorité sunnite qui sont devenues des points de friction et de protestation ces derniers mois », écrit le Washington Post.
Les chercheurs et les analystes attribuent la hausse du nombre d’attaques sunnites contre les chiites à une perturbation de l’équilibre du pouvoir entre les deux principales sectes musulmanes après le renversement de Saddam Hussein, qui avait longtemps réprimé les chiites, favorisé les sunnites, et réussi à tenir le conflit religieux en grande partie en accord avec la brutalité de son régime. Lire la suite…