Par La Rando

Congo: Femmes mineurs

La République Démocratique du Congo n’est souvent connue que pour ses guerres, ses diamants de sang, ses violences sexuelles. Mais aujourd’hui, des changements inattendus se produisent dans les provinces orientales du pays. Depuis 2006, les femmes de ces régions riches en minerais ont investi le secteur des mines artisanales. Elles y ont créé des associations professionnelles aujourd’hui regroupées en un dense réseau connu sous le nom de RENAFEM (Réseau National des Femmes dans les Mines).

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Grâce à lui, des femmes ambitieuses, parfois issues de milieux privilégiés comme Angélique Nyirasafari, ont atteint un niveau économique et social qui concurrence celui de leurs homologues masculins. D’autres, comme l’activiste Emilienne Intongwa, ont eu des départs plus modestes, mais n’hésitent plus à dénoncer les tentatives de discrimination envers les femmes.

Au bas de l’échelle, les « mama » twangaises comme Tullia Christine sont encore trop souvent vulnérables, exposées aux abus d’un secteur longtemps sans foi ni loi. Les conditions économiques, sociales et politiques sont désormais réunies pour que les femmes des mines artisanales congolaises défendent leurs droits. Et ouvrent ainsi la voie à l’émancipation des femmes de leur pays.