Par La Rando

Communauté Chrétienne à Bahreïn

« Le Bahreïn aura bientôt une nouvelle église ! » C’est ce qu’a annoncé Mgr Camillo Ballin, combonien, vicaire apostolique d’Arabie du Nord, mercredi 13 février 2013 à l’agence Fides. Il se trouvait au Koweït lorsque lui est parvenu l’appel téléphonique du secrétaire de Cheikh Ahmed Bin Ateytallah Al Khalifa, ministre chargé du suivi de l’application des décisions prises par le roi ou par le gouvernement, lui annonçant le désir de ce dernier de le rencontrer. « Revenu au Bahreïn, je me suis rendu immédiatement auprès du ministre et c’est avec grande émotion qu’il m’a remis l’acte de propriété d’un terrain de 9 000 m² sur lequel nous construirons la nouvelle église », écrit Mgr Ballin

Contestation locale

Le terrain est situé à Awali, au sud du pays. Selon l’agence Apic, des islamistes sont intervenus en septembre 2012 pour tenter de faire annuler la concession de ce terrain, mais le ministre du développement avait pris position officiellement. « Pour lui, le Bahreïn est ouvert à tous et c’est son devoir de donner des terrains aux Églises par respect pour toutes les personnes vivant dans le pays », indique l’agence. Pour l’heure, l’Église catholique ne disposait que de la petite église du Sacré-Cœur, construite en 1939 à Manama, cathédrale du royaume de Bahreïn, et siège du vicariat apostolique d’Arabie du Nord.
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Salmane ben Hamad ben Issa Al-Khalifa, vice premier ministre

Le prince héritier de Bahreïn, Salmane ben Hamad ben Issa Al-Khalifa, a été nommé premier vice-Premier ministre, indique un décret royal promulgué lundi.
Le décret du roi Hamad ben Issa Al-Khalifa, publié par l’agence officielle Bna, indique sans plus de précision que cette nomination est destinée à « développer l’action du pouvoir exécutif ».
Le prince héritier, un fils du roi, n’a cessé de plaider pour le dialogue pour résoudre la crise politique à Bahreïn, un petit royaume du Golfe secoué depuis deux ans par une vague de contestation.
Les manifestations sont animées par l’opposition, menée par le puissant mouvement chiite du Wefaq, dans ce pays où les chiites forment la majorité de la population autochtone.
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Deux policiers bahreïnis en prison

Deux policiers bahreïnis ont été condamnés mardi à dix ans de prison chacun pour avoir torturé à mort deux détenus chiites pendant les protestations de 2011, a annoncé une source judiciaire.
Ces deux policiers ont été reconnus coupables d’avoir frappé les détenus avec un tuyau en plastique ce qui a entraîné leur mort, selon cette source. Le tribunal criminel de Manama a par contre acquitté trois autres policiers qui étaient poursuivis pour négligence, n’ayant pas alerté, selon l’accusation, les services médicaux de l’état des deux détenus.
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Violence à Bahrein

De nouveaux heurts ont éclaté ce samedi entre policiers et manifestants chiites à Bahreïn. Les affrontements ont éclaté dans la banlieue ouest de Manama, la capitale, en marge des funérailles d’un adolescent de 16 ans. Il avait été tué jeudi dans la répression des célébrations du deuxième anniversaire de la contestation du 14 février 2011. Un policier avait également trouvé la mort.

Des milliers de personnes ont assisté aux obsèques. La tension est montée lorsque la police a empêché la foule de se rendre au centre de Manama.
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Printemps de la Perle à Bahrein

Deux ans après le « Printemps de la Perle », Bahreïn est toujours confronté à la violence : le 13 février, un jeune manifestant a été tué dans des heurts avec la police. En février 2011, pourtant : le vent des révolutions arabes souffle sur le petit royaume : des dizaines de milliers de Bahreïnis convergent vers la place de la Perle de Manama, dans la capitale. Ils exigent des élections libres et la fin des discriminations contre les chiites, qui composent entre 60 et 70 % de la population de ce pays gouverné par la dynastie sunnite Al Khalifa depuis plus de deux siècles.  En réponse, le pouvoir sollicite son partenaire de toujours, l’Arabie Saoudite, pour faire taire les révoltes. Bilan : trente-cinq manifestants tués et des centaines de Bahreïnis arrêtés.
La Commission d’enquête indépendante de Bahreïn (commission Bassiouni) répertorie quarante-six morts, cinq cent cinquante neuf cas de torture et plus de quatre mille salariés licenciés pour avoir manifesté. Devant les retombées de ces violences sur la réputation du royaume méconnu, le gouvernement freine la délivrance de visas aux journalistes étrangers. Et des jeunes issus de milieux privilégiés – majoritairement sunnites – lancent le programme « Discover Bahrain » dont la deuxième édition vient de prendre fin. Son but ? « Promouvoir le pays », selon son directeur Ahmed Buhazza, en montrant sa culture plusieurs fois millénaire, la splendeur de ses paysages, l’hospitalité de ses habitants et surtout – nerf de la guerre – que l’ « on peut librement y faire des affaires ».
Ce qu’a bien compris François Hollande – qui a reçu discrètement le roi Hamed ben Issa Al Khalifa à l’Elysée, l’été dernier. Les volontaires du programme sont très affectés par la manière dont les médias internationaux décrivent leur pays, « le plus libéral du Golfe ». Ils se demandent ce que veulent les manifestants : l’éducation est gratuite et il n’y a selon eux « pas de pauvres à Bahreïn ».
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Le Bahrein accuse l'Iran d'ingérence

Téhéran a estimé, hier, que les accusations d’ingérence dans les affaires intérieures du Bahreïn portées à son encontre par les pays du Golfe étaient “contraires à la réalité” et destinées à “éluder les vrais problèmes” du royaume secoué par une contestation populaire. “L’accusation d’ingérence de l’Iran dans les affaires du Bahreïn est contraire à la réalité et est destinée à éluder les vrais problèmes, et cela n’aura pas de résultat”, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast. “Nous n’avons pas fait, ne faisons pas et ne ferons pas d’ingérence dans les affaires nationales d’un pays”, a souligné le porte-parole, pressant le Bahreïn de “rechercher la bonne solution pour résoudre ses problèmes, c’est-à-dire écouter les demandes légitimes de son peuple au lieu de prendre des mesures militaires et sécuritaires”. Petit royaume du Golfe dirigé par la monarchie sunnite des Al-Khalifa, Bahreïn est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation animé par la majorité chiite qui réclame une monarchie constitutionnelle.
Les heurts ont fait au moins 80 morts, selon la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH). Les monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG : Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) avaient dénoncé dimanche l’ingérence de l’Iran, soupçonné de contribuer à la tension à Bahreïn. Les pays du CCG “aspirent à de meilleures relations avec l’Iran qui, malheureusement, poursuit ses ingérences dans (leurs) affaires”, avait déploré le ministre bahreïni des Affaires étrangères, cheikh Khaled Al-Khalifa.
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Mesure anti-émeutes à Bahreïn

Pour endiguer les émeutes anti-gouvernementales dans la Monarchie du Bahreïn, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Hassan Fakro, a émis un décret pour le moins surprenant : l’interdiction d’importer les masques en plastique de Guy Fawkes.
Ce célèbre masque au sourire ambigu a été utilisé par le scénariste de BD Alan Moore pour son ouvrage « V de Vendetta » et est depuis lors devenu un symbole de protestation mondiale utilisé par le collectif d’hacktivistes Anonymous mais aussi par des milliers de manifestants anti-gouvernementaux autour du monde entier.
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Du matériel de guerre français pour les manifestants du Bahrein

Paris a envoyé grenades lacrymogènes et CRS pour former les forces antiémeute du royaume du Golfe. Or elles tuent les manifestants depuis deux ans.
Le fâcheux précédent tunisien, au cours duquel Michelle Alliot-Marie, alors chef de la diplomatie française, avait proposé au régime de Ben Ali le « savoir-faire » français en matière de sécurité pour mieux maîtriser les manifestants, semble se répéter dans un autre pays touché par le Printemps arabe : le royaume de Bahreïn. C’est en tout cas ce que révèle Jean-Marc Manach sur son blog (1) Bug Brother du Monde.fr. D’après ce journaliste, des agents antiémeute toxiques français permettraient aux forces de sécurité bahreïnies de réprimer les manifestants chiites de ce minuscule royaume du Golfe.
Lassée par une sous-représentation à la tête du pays, la majorité chiite (à 70 %) de cet État de 1 230 000 habitants (dont 550 000 nationaux) manifeste au quotidien depuis deux ans jour pour jour contre le pouvoir sunnite dont il exige des élections libres et la fin des discriminations à son encontre. Mais Manama a décidé d’employer la manière forte pour étouffer toute velléité démocratique. Sur les 87 morts recensés depuis février 2011, 43 seraient ainsi décédés des suites de leur exposition au gaz lacrymogène, dont deux – un jeune garçon de huit ans et un vieillard de 87 ans – encore récemment.
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Aéroport de Bahrein (photos)

L’aéroport international de Bahreïn, (code AITA : BAH • code OACI : OBBI) est un aéroport international desservant la ville de Manama (arabe : المنامة Al-Manāmah), capitale du Bahreïn. Elle est située au nord de l’île de Bahreïn, dans le golfe Persique, c’est la plus grande ville du pays. L’aéroport se trouve sur la commune de Muharraq, à 7km de Manama.
C’est la plate-forme de correspondance pour les compagnies Gulf Air et Bahrain Air. Découvrez les photos.


 

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Manifestations à Bahrein

L’activiste bahreïnie Zainab al-Khawaja, a été condamnée en appel a trois mois de prison pour avoir insulté un fonctionnaire, rapporte ce vendredi l’agence de presse de Bahreïn (BNA).
Le royaume, dirigé par une monarchie sunnite, héberge la Ve flotte américaine. Il est en proie à une agitation politique depuis les grandes manifestations de mars 2011, qui avaient pour centre la «Place de la perle» à Manama et visaient à obtenir la fin de l’hégémonie politique de la monarchie et l’octroi de réels pouvoirs au parlement.

Déjà condamnée deux fois

Zainab al-Khawaja est la fille du célèbre activiste chiite Abdulhadi al-Khawaja, qui purge une peine d’emprisonnement à vie. Il est l’une des figures emblématiques du soulèvement de 2011. «La cour d’appel a invalidé l’acquittement de Zainab al-Khawaja et la condamne à une peine de trois mois d’emprisonnement,» a déclaré BNA, citant le procureur général Amina Isa.
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