Par La Rando

Les manifestations continuent à Bahreïn

Des chiites bahreïnis ont manifesté vendredi par milliers, à l’appel de l’opposition, après des heurts nocturnes entre jeunes activistes et policiers dans des villages de la périphérie de Manama. L’opposition chiite avait appelé à manifester pour protester notamment contre l’arrestation d’un dirigeant du principal groupe de l’opposition, la formation chiite Al-Wefaq. Khalil Marzouk est détenu sous l’accusation d’«incitation au terrorisme».

La manifestation sur la grande artère de Budaï, à l’ouest de la capitale, n’a pas été marquée par des violences, ont indiqué des témoins.

Par contre, de petits groupes de manifestants qui ont tenté de marcher sur l’ancienne Place de la perle, proche du centre de Manama, ont été dispersés par des tirs de gaz lacrymogènes de la police, selon les mêmes sources.

La Place de la perle avait été l’épicentre de la contestation des chiites, majoritaires à Bahreïn, contre la dynastie sunnite des Al-Khalifa au printemps 2011, dans le sillage du Printemps arabe. Depuis, la place a été interdite aux manifestants.

Au cours de la marche de vendredi, des protestataires ont déployé des drapeaux bahreïnis et crié des slogans comme «révolution jusqu’à la victoire» et «nous n’oublierons pas les martyrs». Lire la suite sur Lapresse.ca

Par La Rando

Une loi pour interdire les manifestations à Bahreïn

Le roi de Bahreïn a amendé la loi sur les rassemblements publics en interdisant toute manifestation dans la capitale Manama, a annoncé l’agence de presse Bna. Cette annonce, faite tard dans la soirée mardi, intervient à quelques jours d’une grande manifestation à l’appel d’opposants chiites prévue pour le 14 août.

Le roi Hamad ben Issa Al-Khalifa, dont le pays est secoué depuis 2011 par une contestation de chiites, interdit par cet amendement «toute manifestation, rassemblement ou sit-in à Manama, à l’exception des sit-in devant les bureaux d’organisations internationales», qui peuvent se tenir après une autorisation préalable de la police.

Durcissement des peines pour les auteurs de violences

Les autorités avaient déjà interdit la manifestation du 14 août, appelée par le mouvement Tamarrod (rébellion) local qui veut organiser ce rassemblement sur le style de celui qui avait abouti en Egypte au départ du président islamiste Mohamed Morsi. Le roi a également amendé une deuxième loi pour alourdir les peines de prison pour les parents dont les enfants participeraient à des manifestations à un an minimum ou à une amende, ou aux deux à la fois. Lire la suite sur 20minutes.fr

Par La Rando

Bahreïn interdit des manifestations « Made in Egypt »

Le ministère de l’Intérieur de Bahreïn a adressé une sévère mise en garde à ses citoyens et aux expatriés contre toute participation à des manifestations le 14 août à l’appel d’un mouvement Tamarrod (rébellion) local, inspiré par l’Egypte.

Dans un communiqué publié tard samedi, le ministère a affirmé qu’il était interdit de répondre favorablement à l’appel lancé sur les réseaux sociaux du soi-disant mouvement Tamarrod du 14 août qui entend renverser le régime et réaliser les aspirations du peuple à l’autodétermination.

Le 14 août est la date du départ des forces britanniques de Bahreïn en 1971.

Selon le ministère, ce mouvement, comparable à celui étant à l’origine des manifestations de masse contre le président égyptien Mohamed Morsi, écarté ensuite par l’armée le 3 juillet, a appelé à des manifestations et à des actions de nature à porter atteinte à l’ordre public, à la paix sociale et aux intérêts des citoyens.

Toute personne qui participerait à de telles manifestations serait punie par la loi, a ajouté le ministère.

Dans un communiqué dimanche, l’opposition a défendu le droit des citoyens à manifester pacifiquement le 14 août et invité les autorités à ne pas exploiter les appels (à manifester) pour procéder à des campagnes d’arrestations. Lire la suite sur Romandie

Par La Rando

Manifestation contre la torture à Bahreïn

Des milliers de partisans de l’opposition à Bahreïn ont manifesté vendredi près de Manama contre la torture dont seraient victimes des opposants en détention, ont indiqué des témoins.
Rassemblés autour de Daih, un village chiite, les manifestants, hommes et femmes, arboraient le drapeau national et brandissaient des banderoles dénonçant «Manama, capitale de la torture».
«La torture est une pratique enracinée dans les instances de sécurité» à Bahreïn, Lire la suite sur Lapresse.ca

Par La Rando

Guérilla à Bahrein

Au moins dix civils et plusieurs policiers ont été blessés dans des affrontements qui se sont produits jeudi lors d’une manifestation à Bahreïn, ont annoncé le gouvernement et l’opposition. Les manifestants défilaient à l’occasion du second anniversaire de l’arrivée des soldats saoudiens pour réprimer le soulèvement inspiré par le « printemps arabe » qui a secoué le royaume en février 2011.
Le Wefaq, principal mouvement d’opposition, a déclaré jeudi qu’au moins dix personnes avaient été blessées par les forces de sécurité. Selon lui, la police a tiré à balles réelles et a fait usage de grenades lacrymogènes pour repousser les manifestants. Lire la suite…