Par La Rando

Un Saoudien frappe et humilie un asiatique

Une association saoudienne a ouvert une enquête après la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux montrant un homme qui serait un Saoudien frappant sauvagement un ouvrier asiatique, a indiqué lundi le président de cette organisation semi-gouvernementale.

Sur la vidéo, l’homme, en tenue traditionnelle du Golfe, apparaît en train de fouetter à l’aide de son Agal, la corde qui retient son couvre-chef, un travailleur asiatique, qu’il accuse d’avoir parlé à sa femme. «Tu parles à ma femme, en disant que tu es Saoudien!», hurle-t-il.

Plutôt mourir que de continuer à se faire frapper

La victime dit souhaiter la mort plutôt que de continuer à subir les coups et les crachats, mais le Saoudien continue de le fouetter tout en le bousculant. L’Association des droits de l’Homme «enquête sur cette affaire. Nous n’avons pas encore de détails sur l’identité de l’homme ou le lieu de l’incident», a déclaré à l’AFP son président, Mofleh al-Qahtani.

Les organisations de défense des droits de l’Homme, dont Human Rights Watch et Amnesty International, dénoncent souvent les mauvais traitements subis par la main d’oeuvre étrangère, notamment asiatique, dans les monarchies du Golfe. En juillet, un fonctionnaire de Dubaï avait été brièvement arrêté après avoir frappé en public un chauffeur indien lors d’une querelle entre automobilistes filmée et mise en ligne sur Youtube.

20 minutes Avec AFP
Par La Rando

Des coups de fouet pour une gifle en Arabie saoudite

A Qatif, une femme a gagné son procès contre son mari violent, deux mois après une campagne contre les violences domestiques.  Un verdict plutôt rare a été prononcé mardi en Arabie Saoudite : un homme a été condamné à dix jours de prison et 30 coups de fouet pour avoir giflé son épouse. Après avoir été frappée par son mari, la plaignante s’était rendue dans un commissariat de police de Qatif, dans l’est du pays, certificat médical à l’appui. Le tribunal l’a invitée à assister à la flagellation de son mari «pour le voir souffrir à son tour». Le mari devra en outre suivre un «cours de formation sur la vie de couple».

Cette condamnation inédite est prononcée deux mois après le lancement de la campagne médiatique «No more abuse» contre les violences domestiques, organisée par une organisation caritative financée par le roi Khaled. Sur les affiches, une femme portant un niqab, avec un œil au beurre noir, et le slogan : «Certaines choses ne peuvent pas être couvertes.». La violence domestique contre les femmes et les enfants fait l’objet d’une attention particulière depuis la mort, fin 2011, d’une fillette de 5 ans, violée et battue par son père, un prédicateur musulman habitué des émissions télévisées. Lire la suite sur Libération.fr